Le vieil homme qui dévorait les dieux
sur Deadcrows Studios au format (23 Mo)
Contient : saabi (33)(...) De l'autre, un riche seigneur caravanier, Mehdi Ibn Yucef Abd-al-Salif, veut lui aussi reconquérir la ville sainte pour le compte desSaabi. Cela fait un moment que Nahr entrevoit dans ces différentes demandes le moyen de gagner beaucoup d'argent. (...)
Or, les peuplades du Krek'Kaos n'ont aucune cité à eux dans le Capharnaüm et en acquérir une représenterait un gigantesque bond en avant. Nahr s'est donc engagé dans un projet aussi dément que génial : profiter des velléités escartes etsaabipour retourner les peuples déjà présents à Sagrada les uns contre les autres, laisser la ville se mettre à sac elle-même, puis marcher sur ses cendres avec une armée de barbares galvanisés par l'odeur du sang et de la victoire. (...)
Ces hommes sont aussi chargés de laisser sur place le sabre de Medhi Ibn Yucef. De plus, il fait lâcher le griffon et le minotaure par un faux cavaliersaabi, le kraken par un templier et le cyclope par un prêtre escarte. Le plan n'est pas fin, pas fin du tout, mais les moyens étant là, en quelques heures, il va plonger Sagrada dans le chaos. (...)
Sur les terrasses, dans les quartiers riches des flancs de l'ouest, un griffon s'est introduit dans une académie pour jeunes hommes de bonne famille. La bête a commencé à décimer l'effectif si prometteur de cette jeunesse escarte, agalanthéenne etsaabi. Reportez-vous directement à la partie Les crises de Sagrada pour savoir comment gérer ces rencontres. (...)
L'homme est d'abord juste insultant, puis, selon le comportement de l'Héritier, commencera à lui jeter des pierres. Partir est la meilleure solution car jouer le conflit signifie se retrouver avec trente Shiradim/Saabi/Escartes sur le dos en quelques minutes. 3 : Des Shiradim ont mis le feu à la demeure d'un riche marchandsaabi. Tandis que l'homme se fait lapider dans la rue, ses femmes et ses filles hurlent de terreur depuis la terrasse du toit de la maison en flammes. (...)
4 : Emportés par les joyeux élans de la violence, des marins agalanthéens ont commencé à piller des échoppes et à violer tout ce que ressemblait de près ou de loin à une femme. 5 : Suite à l'agression d'un des leurs, desSaabise sont ligués contre des Shiradim... la place de marché où il viennent de se rencontrer risque d'être le théâtre d'un massacre si nul ne tente de les raisonner : deux cent hommes sont là, prêts à s'étriper. (...)
9 : Agressés par des Shiradim en colère, quelques nobles escartes sont jetés dans les eaux du port puis lapidés pour qu'ils ne remontent pas à la surface. 10 : Agressés par des Shiradim en colère, les enfants d'une écolesaabisont passés à tabac sous les yeux vides du cadavre de leur précepteur. 11 : Une jeune mère escarte tenant son bébé dans les bras est prostrée au coin d'une rue et pleure en appelant au secours... l'enfant a reçu une « pierre perdue », il est inconscient. (...)
L'homme s'est ensuite enfui à cheval à travers les rues de la ville. Dans le vieux quartier agalanthéen, comme sur les terrasses, plusieurs témoins ont vu un cavaliersaabi, en tenue de bédouin, passer au galop et lancer ce qui ressemblait, de loin, à une lampe à huile. L'homme est passé très vite, mais tous auront reconnu un guerriersaabi. On pourra préciser qu'il semblait très large d'épaules, et particulièrement grand. Les trois hommes (le père Salazar, le templier Darian d'Ampharde et le faux bédouin sont, ou étaient, tous trois à la solde de Nahr Goshend. (...)
Enfin, le bédouin n'en est pas un, mais un fidèle de Nahr, un homme du Krek'Kaos déguisé en homme du désert. Le but de tout cela étant bien entendu d'incriminer les Escartes et lesSaabiaux yeux de tous, pour causer un maximum d'incidents afin de pousser la communauté shirade à se sentir victime et à, enfin, se soulever. (...)
Ils savent que des monstres attaquent la cité, qu'ils étaient contenus dans des lampes magiques et qu'ils ont été tantôt lâchés par des Escartes, tantôt par unSaabi. Ils savent aussi que la reine Hélicandre a visiblement été victime d'un attentat orchestré par les Escartes. (...)
Pendant que les joueurs rassemblent les différents éléments de l'enquête, une rumeur se répand dans la ville, ou dans l'ancien palais, suivant l'endroit où ils se trouvent : Farah Bint Soufrate Al-Jamila (cf. CAPHARNAUM : L'Héritage des dragons p. 29) a disparu. Les pistes semblent incriminer la communautésaabi. Note : Les Héritiers ont normalement déjà beaucoup de choses à gérer, et les indices, plutôt énormes, dressant les communautés les unes contre les autres s'accumulent au fil des heures. (...)
De même, l'attaque des quartiers qui abritent les notables escartes (la vieille ville agalanthéènne et les terrasses) par desSaabine trompera aucune personne qui prendrait le temps d'y réfléchir un peu. Les attentats qui ont lieu à Sagrada ne servent personne, en tout cas aucune des forces impliquées, c'est une conclusion que peuvent avoir les Héritiers à ce stade de l'histoire en réussissant un jet de Sagesse + Peuples&Histoire / 9. (...)
La disparition de Farah n'est déjà plus un secret, et des échauffourées ont déjà éclaté çà et là dans cette partie de la ville. Des groupes shiradim ont agressé, lapidé, voir pendu desSaabiisolés. On a commencé à brûler des maisons, des bateaux, et on compte déjà près de cent morts, desSaabimais aussi des Shiradim. Il leur faudra argumenter et palabrer, et surtout prouver qu'ils sont là en amis (Sharen leur aura produit les documents nécessaires s'il n'est pas avec eux) pour être enfin admis à enquêter. La Farah des Shiradim : Farah Bint Soufrate Al-Jamila est shirade mais porte clairement un nomsaabi. Farah est en effet née d'une mère shirade dont elle a adopté la religion et d'un pèresaabidont elle a gardé le nom. Si c'est au sein de la communauté shirade qu'elle a été élevée, elle est un enfant de l'amour et a toujours tenu à rester proche de la culturesaabi. Métis, elle oeuvre ainsi depuis son enfance pour la paix des peuples et la tolérance, ce que son charisme, sa beauté naturelle, son sens de la diplomatie et son intelligence lui ont permis de faire généralement de belle manière. Pourtant, l'amour que lui porte les communautéssaabiet shirade - parmi laquelle elle vit toujours - possède un double tranchant : la jalousie et l'envie qu'il provoque. (...)
Aussi, il n'est pas étonnant que la disparition de ce symbole vivant de Sagrada ait provoqué tant de heurts : les Shiradim pensent simplement que lesSaabiont tenté d'enlever «leur Farah», jaloux qu'ils étaient de ne pas l'avoir parmi eux. N'est-ce d'ailleurs pas là l'un des multiples mauvais coups qu'ils viennent de perpétrer à leur encontre ? (...)
Presque hérétique pour les Shiradim, le travail ornemental a demandé l'intervention de maîtres artisans agalanthéens etsaabi, tous venus gratuitement dans l'espoir d'être payé en amour par Farah, déesse de l'amour faite femme selon les vers des poètes. (...)
Il est possible de l'examiner, voire conseillé, car c'est par lui qu'est venue l'explosion de violence. En effet, incriminant évidemment lesSaabi, l'objet est la cause des échauffourées et des lynchages qui ont lieu depuis quelques heures. Au premier regard, unSaabiou un Shiradi reconnaîtra immédiatement dans les enluminures du sabre des symboles attachés au clan salifah. Un jet de Sagesse + Armes SD 9 permet d'immédiatement remarquer qu'il s'agit d'un cimeterre d'apparat, pas d'une arme de guerre. (...)
De plus, sur un jet de Sagesse + Peuples&Histoire SD 12 (Réussite Critique automatique pour tout personnage Salifah, et bonus de +3 à la QR de tous les autresSaabi), en obtenant une QR de 6, un personnage aura la certitude qu'il s'agit d'une mise en scène : jamais les Salifah ne signent leurs crimes de cette façon, jamais leurs assassins ne portent d'armes ornementées, encore moins des armes portant leur nom de tribu. (...)
C'est donc une arme volée et laissée là pour incriminer maladroitement (mais sûrement, puisque tout le monde est tombé dans le panneau) lesSaabi. Enfin, en fouillant la chambre (Sagesse + Percevoir SD 12), les Héritiers trouveront aussi des éclats de terre cuite tout à fait particulière. (...)
Il a aussi eu l'intelligence de laisser aux Shiradim un pouvoir symbolique par le biais de la reine, tout en les traitant comme des chiens à côté, mais aux yeux de Parantrie et de nombre d'Escartes derrière lui, c'est là une preuve de faiblesse : il fallait garder les troupes ici, détruire les icônes shiradim etsaabiet écraser ces peuples pour les réduire en esclavage. En réalité, le plan de Parantrie est maladroit, et il lui faudra beaucoup d'énergie pour convaincre les nobles et les soldats que tout ce qui se passe est la faute d'Inigo Suarez de Bastavda. (...)
Bastavda l'envoie directement au cachot. Suite à cela, une délégation diplomatique est envoyée sans délai dans les quartierssaabiet shiradim, Bastavda entend répandre au plus vite la nouvelle : on a tenté de dresser les peuples les uns contre les autres ! (...)
Compte tenu de la violence de ceux qui les ont séquestrés, et des discours que ceux-ci tenaient à leur égard, ils sont réellement surpris de leur sort. Le témoignage des deux sera cohérent : Nahr et ses hommes ont fait en sorte de dresser lesSaabi, les Shiradim et les Escartes les uns contre les autres pour affaiblir la ville et lancer une armée contre elle lorsqu'elle serait au plus mal. (...)
Les Escartes (six mille soldats en place plus environ vingt mille un peu partout dans les deux cents kilomètres à la ronde), lesSaabi(deux mille civils) et les Shiradim (neuf mille soldats et près de quinze mille civils prêts à suivre) forment un total de trente-deux mille hommes disponibles dès le début de ce conflit. (...)
Si les troupes sont désunies car les Héritiers ne sont pas parvenus à « libérer » Hélicandre et Farah à temps : Les Escartes n'ont que deux mille soldats en place, seules quelques poignées deSaabiprendront part au combat, et seulement deux-mille Shiradim (presque tous civils) pourront défendre la ville dès le début de la guerre. (...)
Elle restera occupée une semaine si les Héritiers parviennent à rendre la parole à Hélicandre et Farah (qui parviendront alors à galvaniser leurs troupes) ou pendant un mois si les Héritiers échouent. Ce sera ensuite une aide venue de l'extérieur, des troupessaabi, menées par Medhi Ibn Yucef Abd-al-Salif lui-même, qui permettra à la cité de se libérer. La mainmise de Medhi sur de nombreux réseaux criminels sagradènes, et son pouvoir politique à Kh'saaba lui auront permis d'organiser la résistance et de demander l'aide de troupessaabiprésentes dans la région. Medhi ne s'est pas laissé avoir comme Robert de Parantrie. Dès qu'on a parlé d'un sabre « salifah » oublié dans la chambre où Farah a été enlevée, il a compris ce que tramait Nahr Goshend. (...)Lorsque Tiamat mourut, de son sang naquirent les Premiers djinns, et de ses larmes mêlées au sable du désert, naquit l'argile morte, une terre grise aux propriétés étonnantes. Si elle n'a pas les capacités et la résistance de l'orichalque, l'argile morte est à ce point liée à la nature même des Premiers djinns, qu'elle est d'une certaine façon devenue leur point faible. Les porte-bonheurs faits d'argile morte repoussent les afreeti comme la peste effraie les hommes. Les tablettes faites ...