Les Carnets de Yasminabad : l'oasis de Yasmina
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Contient : saabi (25)Les Carnets de Yasminabad : l'oasis de Yasmina Histoire : La légende de Yasmina. En 2501, deux frèressaabi, tous deux proches neveux du prophète Hassan, tombèrent amoureux de la même femme. Celle-ci était si belle qu'on la prétendait inhumaine, sans doute issue de l'amour d'un homme et d'une déesse. (...)
On pensait en effet que c'est par ces étangs que la déesse de la mort pouvait observer le monde. Les deuxSaabitraversaient le désert à la recherche de quelque épreuve merveilleuse à accomplir lorsqu'ils rencontrèrent la jolie Yasmina. (...)
Bien que très au nord des hauts plateaux, elle se situe encore dans les territoires considérés commesaabiet est donc placée sous l'autorité de princes soumis à Jergath-la-grande. Traditionnellement séparée en deux médinas, l'oasis est partagée entre deux pouvoirs, entre deux palais, et entre deux conceptions de la vie. (...)
Aujourd'hui âgé de plus de quarante ans, Najim est un homme respecté et aimé par ses concitoyens. Homme juste, pieu et fort, il incarne ce que chaqueSaabiaime voir en ses dirigeants. Si les cheikhs lui donnent un peu plus de responsabilité et de poids politique chaque année, Najim lui regarde de plus en plus vers le désert. (...)
Zuru fut battu, torturé et condamné à servir les intérêts de la couronne de gré ou de force. Il intégra une troupe d'élite chargée de protéger lesSaabides dangers du désert à Yasminabad. C'était il y a trente ans. Zuru oeuvra de tout son coeur pour se racheter aux yeux des siens et de ses dieux. (...)
En arrivant à Yasminabad : Yasminabad se situe au nord de l'Aramla ElNar, à plusieurs semaines de voyage depuis Jergath. Bien loin du royaume de Kh'saaba luimême. C'est l'une des provincessaabiles plus septentrionales. Bien que située dans le désert, elle est une alternative à Zarbeth, pour ceux qui, partis de Sagrada ou de Fragrance, désireraient rejoindre le coeur du désert de feu. (...)
Dirigée par un conseil de vingt-six marchands se réunissant traditionnellement hors les murs de la ville et ne prenant ses réunions qu'autour d'un brûloir d'encens à la façon des bédouins, la guilde est faite de contrastes. Usant des traditions nomades et des lois du commercesaabi, se réfugiant derrière l'image de ses caravaniers couverts de la poussière du désert, elle n'en est pas moins un groupement extrêmement riche ayant un poids politique à Jergath-la-Grande comme dans certaines villes du Capharnaüm. (...)
La médina Al-Alaeddine, ville de l'Ouest : Surnommée la ville du « juste prieur », l'Al-Alaeddine n'a pas de prince, pas d'amir, pour la gouverner. Trois écoles de magie traditionnellesaabise partagent le pouvoir, chacune étant dirigée par un conseil des sages. Les trois conseils servent de conseillers personnels au grand kahini Jelim Ibn Aziz Abd-al-Salif. (...)
L'école des voyageurs : Enseignant aussi le commerce, celle-ci revêt moins d'atours officiels et administratifs pour se rapprocher davantage des origines primitives et bédouines du peuplesaabi. Bien que vivant en ville, ces hommes et ces femmes semblent en permanence sortis d'un trou de sable. (...)
Couverts de poussière, n'usant que de la mémoire orale et jamais de l'écrit, n'utilisant les bâtiments en dur que pour stocker vivres et matériel et pour loger les bêtes, les mages bédouins de l'Al-Alaeddine ont depuis toujours appliqué, avec plus ou moins de bonheur, la culture nomade à la vie urbaine. Ils incarnent toute la contradiction du peuplesaabi: la richesse est trouvée en domptant le désert mais ne peut être exhibée qu'en bâtissant des cités. (...)
Ainsi, un riche marchand du nom d'Almansur Ibn Khabel, dont la sagesse et la fidélité envers les valeurssaabiont conquis la confiance des al-kimiyati, a créé sa propre compagnie de mercenaires en charge de la sécurité dans ces rues. (...)
Sans être soumise à l'autorité de l'école, la compagnie Almansur se comporte comme si elle l'était, respectant l'autorité de chacun de ses représentants et assurant la sécurité des hommes qui la représentent, des rues qui en sont tributaires, etc. Composée à seulement cinquante pour cent deSaabi, la compagnie regroupe des Escartes, des Krek kaos, des Agalanthéens, des Shiradim et des Alfariqani sans distinction d'origines dans sa hiérarchie et son fonctionnement. (...)
L'école des gardiens des gouffres : Cette partie de la ville est ce qui ressemble le plus à une citésaabigouvernée par une noblesse d'arme. Ses nobles mages portent tous d'égale façon le grimoire et le sabre. (...)
Lorsque jadis il fallut affronter les Agalanthéens, du temps où ceux-ci chevauchaient des animaux fabuleux et des machines volantes, les roissaabieurent souvent recours à des bataillons de Mudjahidin montés sur des tapis volants pour les affronter. (...)
De ces cheveux, les habiles mages tisseurs faisaient des tapis enchantés par dizaines et les revendaient à prix d'or à la couronnesaabi. Aujourd'hui, ces pratiques ont disparu. Il n'est plus de tel impôt et les tisseurs doivent acheter les cheveux des djinns pour fabriquer leurs coûteux tapis. (...)
Pourtant, Houbal détruisit la cité agalanthéenne, sans colère, par la seule force que lui insufflaient la foi et l'espoir des futurssaabi. Puis il revint sur les ruines de Sagurtha et cassa la mosaïque... rien n'est impossible à Houbal, dieu des dieux. (...)
Le palais des tristes princes : Encerclant l'oeil de Manat qui fait le coeur de cette partie de l'Oasis, le palais des tristes princes est un exemple d'architecturesaabiclassique. Des étudiants viennent l'observer depuis Jergath ou Carrassine, et parfois même de Thérème, tant elle est représentative des artssaabi. Autour du point d'eau bordé de palmiers et d'arbres fruitiers, des animaux sauvages, vivent en liberté dans les labyrinthes végétaux ou à l'ombre des arcades du palais. (...)
Par le sacrifice de ce que l'homme a de plus cher, son égal, lui-même d'une certaine façon ; viennent l'accomplissement, la preuve de la noblesse d'âme, le statut de chevalier. Tous ces chevaliers ; ces cheikhs, puisqu'ils sont tous des seigneurssaabi, vivent avec à leur flanc une part de ténèbres : le sabre de l'ami sacrifié. Fiers de leur école et de leurs convictions, capables de tergiverser pendant des heures sur le courage du sacrifice et sur la fierté de se battre avec l'arme d'un frère, ils n'en sont pas moins tous blessés à vie. (...)
Elle tire cette influence du rôle que jouèrent certains de ses membres de jadis lors des reconquêtessaabicontre les Agalanthéens. Si leurs noms ne sont guère plus aujourd'hui que des légendes, la tradition les intègre au panthéon des grands héros du royaume. (...)
Il s'agit de l'un des avant-postes des armées d'Occident les plus avancés, il n'est plus situé dans le Capharnaüm mais dans le désert, terre de non-droit. Bien que Yasminabad soit une villesaabi, elle est bien loin du royaume de Kh'saaba, en terre de non-droit aussi, et son statut politique est ambigu. (...)
Le duc Galistre de Sorthes, commandant de la garnison, est un homme belliqueux qui ferme les yeux sur tous les incidents diplomatiques causés par ses hommes en permission à Yasminabad ou sur les attaques de caravanessaabipar ses troupes. Faisant preuve de mauvaise foi lorsque des délégations militaires lui sont envoyées pour régler ces problèmes, il fait tout ce qu'il peut pour qu'une guerre explose entre lui et l'oasis. Si cela advient, il ne sera cependant pas le premier à attaquer, laissant auxSaabila responsabilité d'être les initiateurs du conflit. Ce sera l'occasion pour lui de solliciter l'aide des troupes escartes en poste dans le Capharnaüm et pour prolonger la conquête des adorateurs du dieu écartelé. (...)
Malheureusement pour eux, les cyclopes furent vaincus et les survivants condamnés pour l'éternité dans cet enfer terrestre qu'est la terre des gouffres. A jamais, ils devraient forger, jour et nuit, pour le service des dieux et desSaabiqui les révèrent dans la région. A jamais, les cyclopes du désert des gouffres seraient soumis à l'autorité d'un homme, le seigneur de l'Al-Alaeddine. (...)
Prix : 10 TO Pouvoirs : Ces lampes perpétuelles sont éclairées par une roche issue des enfers. Elles ressemblent en tout point à une lampe à huilesaabimais une petite pierre bleutée brûle en permanence en son coeur. Il suffit de lui ordonner : « Lampe, éclaire ces lieux ! (...)Histoire : La légende de Yasmina. En 2501, deux frères saabi, tous deux proches neveux du prophète Hassan, tombèrent amoureux de la même femme. Celle-ci était si belle qu'on la prétendait inhumaine, sans doute issue de l'amour d'un homme et d'une déesse. C'était le temps où les dieux marchaient encore sur la terre, cela paraissait possible. Yasmina, c'est ainsi qu'elle se nommait, était danseuse dans une petite oasis située dans l'un des endroits réputés pour être les plus dangereux ...