Encyclopedia Ilvaniris
sur R.E.D.O.N. au format (4 Mo)
Contient : chevaliers (11)(...) Ainsi, certains royaumes, comme l'Arn'Armor par exemple, possèdent-ils une hiérarchie de noblesse très large avec un Roi bien sûr, un Prince fieffé d'Ardagost, des Ducs, des Marquis, des Comtes, des Vicomtes, des Barons, desChevaliers... D'autres, au contraire, possèdent une structure de noblesse très « serrée », avec un Roi, des Barons (ce sont alors tous les grands seigneurs provinciaux qui obéissent au Roi) et desChevaliers, qui sont alors souvent les hommes d'arme à cheval qui obéissent aux Barons... De fait, il est souvent malaisé de savoir qui, dans une réception officielle située dans une cour étrangère, possède préséance sur qui : tel grand Baron d'Algalith, par exemple, pourra avoir plus de puissance et de richesse que tel autre Comte d'Arn'Armor. Notons encore que certains Etats possèdent à leur tête des seigneurs qui, sans être roi, ne font allégeance à personne ! (...)
Revenus de l'impôt de ses terres Monseigneur Baron Seigneur d'une région, baronnie, composée d'une Cité principale et de 1 à 5 fiefs (villes ou villages dirigés par desChevaliers) Revenus de l'impôt de ses terres Monseigneur Chevalier Banneret Distinction d'un Chevalier ayant suffisamment de biens et de terres pour lever desChevaliers. Revenus de l'impôt de ses terres Messire Chevalier Premier rang de noblesse. Parfois héréditaire. (...)
Un chevalier porte 7 armes : la lance de cavalier, une hache d'arçon, un bec de corbin, un fléau d'arme, une épée d'arçon, une épée, une dague. La lance de cavalier est souvent semblable à la lance de tournoi. Elle permet de culbuter leschevaliersadverses bien sûr, mais aussi à transpercer paysans et soldats dans la confusion de la bataille, et donc à tenir toute la vile piétaille à distance. (...)
Il porte une pique (longue lance qui peut atteindre les 5 mètres !) qu'il utilise pour tenir à bonne distance les troupes ennemies, pour frapper les cavaliers etChevaliers. Les piquiers sont très utiles pour rompre les charges de cavalerie... Coutiliers : 100. Simplement habillé de ses vêtements, le coutilier doit être léger et vif s'il veut survivre. (...)
- La joute : c'est l'épreuve centrale du tournoi et parfois la seule. La joute fait s'affronter des duels dechevaliersarmés de lance de tournoi (lance dont le bout est arrondi pour limiter les blessures) et portant armure et écu. Elle est organisée en « poules » ou encore « libres ». La joute en poule voit leschevalierss'affronter par éliminatoire. Franchit une étape celui qui a le mieux combattu dans sa « poule ». (...)
L'avis historique... Les joutes et les tournois, où le vainqueur recevait le prix de la main des dames, dénotent bien le mélange de nobles instincts et de penchants grossiers qui dominaient dans cette société belliqueuse, dont ils étaient le divertissement le plus brillant. Le tournoi commençait par une série de duels entre deuxchevaliers, qui s'élançaient l'un contre l'autre au galop de leurs chevaux et cherchaient à se renverser d'un coup de lance ; il se terminait par le tournoi proprement dit (tournoiement), dans lequel la mêlée devenait générale. (...)
On distinguait encore les béhourdis, ou sièges simulés ; les combats à la barrière, où deux partis luttaient à pied, avec la hache, l'épée et la masse d'armes, pour se jeter l'un contre l'autre hors de la lice ; et les pas d'armes dans lesquels un ou plusieurschevaliers, ayant choisi quelque étroit passage en pleine campagne, y plantaient leur bannière et défiaient tout venant. (...)
Cependant, quoique ce législateur eût prescrit l'emploi de lances et d'épées de bois, on ne se servait guère, dans les tournois, que de véritables armes de fer, pourvu qu'elles fussent sans pointe et sans tranchant ; on les appelait alors des armes courtoises ; mais souvent, à ces joutes, on perdait les membres ou la vie, comme à de vraies batailles L'avis historique... Le Livre du 'Tournoi du Roi René', composé vers 1450, nous fournit de précieux renseignements sur les moeurs deschevaliersdu Moyen Age. Le tournoi, l'une des distractions favorites du seigneur, se déroutait en présence de nombreux spectateurs. (...)L'encyclopédie Ilvanirienne... Le sujet est naturellement vaste évidemment. D'ailleurs trop vaste, sans doute, pour un seul ouvrage. Aussi certains éléments ont été volontairement extraits de ce travail encyclopédique pour être présenté ailleurs, dans d'autres livrets. C'est le cas des armes et des armures, qui font l'objet d'un livre particulier. C'est le cas aussi des références et des travaux géographiques, présentés dans un autre ouvrage. C'est enfin le cas de l'histoire et de la religion qui ...