L'Histoire des Thorwaler
sur L' Oeil Noir JdR au format (349 Ko)
Contient : liberté (4)(...) Trois ans suffirent pour conquérir les autr es territoires thorwalques. Seules Olport et les îles conservaient leurliberté. A dire vrai une forteresse a été édifiée à Olport, mais par un concours de circonstances (ou grâce à une intervention d'Efferd), elle ne fut jamais occupée par les troupes impériales. (...)
Alors que les Thorwallois pourtant résolus n'ont pas pu chasser la 'Légion du Soleil', au nord, la flamme de laliberténe s'était pas encore éteinte. Entre -580 et -563, des ottas toujours plus nombreuses partaient du port libre d'Olport et avançaient dans le golfe de Prem pour couper le ravitaillement des légions. (...)
Les combats durèrent encore quelques années mais privés de flotte puissante et des unités de la Légion du Soleil, les Garethais ne pouvaient plus espérer la victoire. La 'grande peste' : Thorwal avait reconquis saliberté. A Prem et à Waskir, les gouverneurs détestés furent également chassés et le commerce avec Olport avait repris. (...)
Quelques couplets de la 'Chanson de Jurga' IJe vais vous chanter la vie de Jurga Tjalfsdotter, Vous parler du Pays de l'Or, terre de nos Ancêtres, De Hjaldingard, la patrie que nous perdîmes, Je vous offre l'héritage de Jurga, IIAprès des combats sur terre et sur nos ottas, Après la traversée éprouvante de l'Océan d'Ifirn, Tu nous a libérés de la détresse et de la douleur, Nous t'en remercions, Jurga, XIILes légions ennemies marchaient vers le nord, Ravageaient nos terres par le feu et la guerre, Et même en remportant quelques victoires, Notre armée se réduisait de jour en jour, XIIINous combattant à coups de haches et de lances, L'ennemi se tenait sous nos murs, 'Prier, nous lamenter sont choses vaines, Nous devons prendre la mer', disait Jurga, XIVNous partîmes vers l'endroit où le soleil, Nous salue le matin, y chercher laliberté, Pour chaque homme et chaque femme, Seul Efferd pouvait nous y conduire en sûreté, XVJurga fit équiper quarante dragons, Et des knorrs chargés jusqu'au mât, Plus de deux firent leurs adieux au pays Puis partirent vers l'est, XXVIAvec des chants, nous voulons remercier les héros, Qui tombèrent en combattant l'ennemi, Qui se battirent avec vaillance sur terre et sur mer, Par nos chants nous les rendons immortels, XXXIIJe n'oublierai jamais cette image, Du soleil qui surgissait des flots, Et les cheveux fous de Jurga qui volaient au vent, Brillaient de la même couleur d'or, XXXIXAprès des semaines, quelqu'un cria qu'il vit un îlot, Avec des arbres en fleurs surgissant du sable blanc, Une salle en or se trouvait au milieu, Près du rivage nous saluait Swafnir, LXXXVUn pays d'hiver, près de montagnes hostiles, Des vallées et des rivières gelées, O quelle fin pour ce voyage terrible, L'oeil ne trouvait ici aucun réconfort, XCLa nuit du milieu de l'hiver à Olaport, Jurga Tjalfsdotter prit la hache et le 'thin' Pour accomplir la prédiction, Pour obéir à la parole de Swafnir, XCIElle convoqua tous les hommes et femmes, Pour entendre le destin révélé par les dieux, La parole en laquelle nous plaçons notre confiance, Et que même enfants et petits-enfants prennent à coeur, XCIIVous devez écouter le hetmann ou la hetfrau, Ils gouvernent, jugent, vous guident pour battre l'ennemi, Aussi longtemps que leur tête peut porter cette responsabilité, Et que leur bras peut guider le dragon, CIVIls n'étaient plus que trois cents en vie, Mais Jurga fut triomphante jusqu'à sa mort, Rouge comme le sang le soleil se dirige vers le sud, Et nous indique notre quête de demain ! (...)Voici un aperçu de l'histoire des Thorwaler, depuis la fuite des Hjaldinger du Pays de l'Or jusqu'à l'arrivée au pouvoir de Tronde en 15 de l'an Hal. C'est en effet à cette date que s'achève le récit, la boîte 'THORWAL' d'où est tiré le texte suivant étant assez ancienne (1990). A la fin, quelques définitions pour éclaircir les termes un peu barbares qui apparaissent en italique dans le texte. Comme je l'ai fait pour l'histoire des Tulamides, et en m'en excusant auprès des puristes de la VF, ...