Les Lettres de Kratis Gron aux orks de Barsaive
sur Mahar : Les Parchemins de l'Archiviste au format (188 Ko)
Contient : liberté (10)(...) Mais, ils avaient vécu trop longtemps sans lumière, et l'obscurité avait étouffé leur espoir. Pourtant, ils parlaient entre eux du Mahuta. L'élu, né parmi eux, qui leur apporterait laliberté. Durant ces temps sombres, le Mahuta était Hrak Gron. En elle, la passion du changement et de lalibertébrûlait férocement, et son gahad enrageait à la vue de leur peur. Cependant, elle refusait de se libérer seule, car son combat était pour tous les Orks. Chaque nuit, elle essayait de les éveiller avec des histoires deliberté. « Mais, c'est dangereux », disaient-ils, « Cela peut être pire que ce que nous avons déjà » Quand Hrak Gron enfonça les murs de leurs cellules, et les conduisit dans la forêt, seulement à cet instant, réalisèrent-ils ce qu'ils avaient perdu. (...)
A cet instant, la ferveur de Lochost coula à travers eux tel le vent. Et, maintenant ? Que voit Blork lorsqu'il vous regarde ? Voit-il des Orks qui combattent pour laliberté? Ressent-il votre besoin en lui ? Vous entend-il l'exhorter à poursuivre son combat contre l'esclavage ? (...)
Que vous attaquiez un convoi d'esclaves lorsque celui-ci croise votre route ? Non ! Car nous sommes toujours esclaves si nous ne faisons rien de notreliberté. Etes-vous effrayés à l'idée de briser vos chaînes parce qu'elles vous lient depuis si longtemps que vous ignorez toute autre manière de vivre ? (...)
Ces mots qui clament que nous ne pouvons pas gagner le respect des autres races, que nous n'avons pas besoin d'une nation. Throal prétend être un havre deliberté, combattre toujours l'esclavage. Il ne s'agit que de mots après un millénaire d'oppression. Mais, nous connaissions une terre fondée sur laliberté, une terre issue des graines de la rébellion, une terre devenue nation de changement. « Lorsque je grandissais parmi les esclaves des mines de Wejoto, nous avions un jour sacré, chaque année, le premier jour de Mawag. (...)
Maintenant, il est temps, car le Mahuta est revenu et elle demande que vous la suiviez, que vous brisiez vos liens avant qu'elle ne tranche chaînes et pieds afin de vous conduire vers laliberté. Maintenant, il est temps de recréer notre terre, de la reforger avec le sang des Orks, répandu non pour la guerre, mais pour une promesse. (...)
Où allez-vous rester afin de changer le sang en sueur, la passion des batailles en passion du dur labeur, l'amoureux en famille et la victoire en nation ? Construire une nation demande bien plus qu'une déclaration delibertéou que porter la bannière pendant une dizaine de jours à travers Barsaive. Vous qui irez à Cara Fahd, êtes-vous prêts à jeter vos épées quand le moment viendra et à ne découper que la pierre afin de construire des routes ? (...)
Il ne produit pas non plus une terre de conflit perpétuel, où nous devons toujours combattre pour éviter les flèches de l'ennemi, mais il construit un mur pour nous protéger et garantir notreliberté. Car, le feu de Jrikjrikjrik n'est pas l'ardeur du désir mais la flamme ferme de la conviction. (...)Traduction des 4 lettres de Kratis Gron inspirées par les passions, pour réveiller la flamme des orks de barsaive. Aux Orks de Barsaive, Je suis un troubadour, et je vais vous conter une histoire. Bien que vous l'ayez entendu de nombreuses fois depuis votre naissance, je ne pense pas que vous connaissiez cette version. Essayez d'être patient, bien que ce conte puisse vous sembler étrange et, parfois, familier. « Il y a fort longtemps, dans des temps oubliés de l'Histoire, vivaient au centre ...