Exil, la cité
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Présentation d'une cité géante : Exil est un monstre vertical, un labyrinthe effrayant à la fois surpeuplé et paradoxalement désert dans certaines zones. La cité s'étend comme une énorme lèpre sur l'Océan oir, dressant face à lui des murs d'acier rouillé. Il y a de nombreuses façons de ressentir la cité d'Exil, et donc de la présenter. Chacune d'entre elles est forcément réductrice. Il faut d'abord garder à l'esprit qu'Exil est une cité de très grande taille, qui abrite plusieurs millions ...Contient : passerelles (43)(...) « Exil est une cité pour qui le mot « disparate » semble avoir été inventé. Lorsque l'on déambule dans ses rues ou sur sespasserellessuspendues, on ne peut se défaire de cette étrange impression d'être dans un monde alternatif et mystérieux. (...)
De l'extérieur, Exil est une énorme coque d'acier et de pierre, qui ne s'ouvre sur l'extérieur que par son port et ses chantiers navals. A l'intérieur et au-dessus de ses parois, Exil est un dédale : rues etpasserellessont enchevêtrées, pas seulement sur une surface plane, mais également verticalement. Des milliers d'immeubles, d'arches métalliques, de flèches d'acier, de ponts, depasserelles, de plates-formes amovibles s'entrecroisent. Le soubassement d'Exil est composé de toute une série d'îlots déchiquetés qui crèvent l'Océan Noir. (...)
Les consolidations successives ont permis à Exil de grandir et prospérer. Les immeubles d'acier sont venus se rajouter aux structures existantes. Des arches, despasserelleset des ponts de métal sont venus rejoindre les différentes plates-formes. Exil est ainsi devenu cette succession de plateaux composés d'immeubles géants, de ruelles de pierre, depasserellesd'acier ou d'arches rouillées. Sous l'impulsion ingéniérique, la cité s'est aussi automatisée, dans un souci de modularité. (...)
Les niveaux négatifs sont donc très nombreux puisqu'Exil s'enfonce bien loin sous cette surface... Lespasserellessont numérotées elles aussi (du moins celles qui sont contrôlées par Voirie et avalisées par les ingénieurs). (...)
L'emplacement d'un endroit n'a donc pas de signification, puisqu'il peut changer chaque jour, seules ses coordonnées de blocs sont importantes. Dans un même bloc, on dispose de numéros d'immeubles, de numéros et de noms depasserelles, de numéros et de noms de rue. Portrait : Rénald Sauémurre, Maître cadastreur. Maître Sauémurre a une obsession : la cartographie précise et évolutive de sa cité. (...)
Depuis le port jusqu'aux cimes, il répertorie, classe et note. Il piste les modifications des ingénieurs, les positions despasserellesamovibles et les coordonnées des conduits d'entretien. Lorsqu'il réintègre son étouffant bureau, c'est pour codifier toutes ses notes dans d'énormes classeurs et tableaux à entrées multiples, ou pour compléter les interminables plans de la ville, roulés par centaines dans les étagères croulantes de sa remise. (...)
Rien d'autre n'existe à ses yeux... Son supérieur a craint pour sa vie le jour où il lui a suggéré de prendre sa retraite : rien n'arrête Rénald Sauémmure, maître cadastreur de la cité d'Exil. Immeubles etpasserelles: Exil s'étage en de nombreuses plates-formes et blocs d'habitation, eux même reliés entre eux par des ponts et despasserellesmétalliques. Immeubles et Blocs d'habitation : Exil est constituée de milliers de bâtiments de pierre et d'acier, imbriqués les uns aux autres, formant des blocs d'habitation. (...)
La définition d'un bloc est assez fluctuante : en terme ingéniérique, elle représente une unité modulaire de la cité, que l'on peut individualiser du reste de la cité. Chaque bloc comporte rues et ruelles, et est relié au reste de la cité par despasserellesou des ponts. D'autres ne sont que des petites bâtisses accolées à un rocher ou à une ruine de Tombeau. LesPasserellesd'Exil : Lespasserellessont un lieu privilégié de la vie d'Exil, puisqu'elles relient les blocs d'habitation, qui peuvent parfois être énormes (les blocs d'une taille de 50 étages ne sont pas rares). De plus, elles sont indubitablement le trait le plus reconnaissable et le plus marquant de la Cité d'Acier. (...)
Reliant plates-formes et immeubles, continuant les rues qui donneraient autrement dans le vide, lespasserelleset allées suspendues abritent pêle-mêle des échoppes, des marchés, des tavernes, des ateliers d'artisans, des logis sales qui donnent sur les à-pic de la cité ou de belles résidences bourgeoises à la vue imprenable, selon leur emplacement dans la cité. Bien entendu, les plus hautespasserellesde la cité sont bien souvent les plus belles et les plus riches. Mais même dans les bas niveaux de la cité, lespasserellesrelient les exiléens entre eux. Ainsi, tous les palais nobles possèdent au bas de leur structure des portes dérobées vers lespasserellesinférieures, afin que les occupants puissent se mêler discrètement à la foule exiléenne. On n'a jamais recensé précisément le nombre depasserelles, mais il en existe plusieurs milliers, depuis la plus vaste avenue suspendue aux riches demeures jusqu'au minable longeron d'accès sans protection des bas niveaux. Toutes lespasserellesdoivent être avalisées par les ingénieurs civils : elles participent en effet de la volonté de modularité de la cité. On doit pouvoir les déplacer, les condamner, les repositionner... Malheureusement, lespasserellessauvages sont nombreuses et parfois dangereuses : certaines ne présentent aucun gardefou, d'autres sont mal fixées aux poutrelles métalliques de la cité et peuvent s'écrouler à tout instant. Certainespasserellessont équipées de filets de sécurité pour prévenir toute chute accidentelle ou tentative de suicide. La population a tendance à investir lespasserelleset à les aménager en fonction de leurs besoins, au grand dam des ingénieurs civils. Ainsi, bon nombre de déshérités colonisent les piliers de soutien et les armatures d'acier des grandespasserelles, se construisant au bord du précipice de précaires abris suspendus. Ces constructions sauvages mettent parfois en danger les délicats mécanismes de la cité et la structure même despasserelles. C'est pourquoi le corps des Mitiers a été créé par les Ingénieurs Civils. Les Mitiers : Ces travailleurs acrobates, également surnommés « araignées » par les habitants d'Exil, vérifient constamment l'état despasserelleset des structures d'acier suspendues. Harnachés comme des alpinistes, équipés d'appareils de mesure à résonance, ils inspectent sans relâche des kilomètres et des kilomètres de tubes et de poutrelles. (...)
Ils repèrent tous les endroits nécessitant des réparations, effectuent celles ci sur place quand elles ne sont pas trop lourdes (auquel cas lespasserellessont disjointes et réassemblées après réparation). Leur travail consiste aussi à repérer les Spores qui grignotent les longerons d'acier, et à expulser les habitants de leurs constructions illégales à l'intérieur des superstructures d'acier de la Cité. Lespasserellessont à tous les niveaux de la cité : elles rejoignent les anciens tombeaux cyclopéens, les plus vieilles demeures, parfois désaffectées, des bas niveaux, et ont ensuite envahi les structures métalliques d'Exil. (...)
On les trouve enfin au plus haut de la cité, joignant les flèches des palais ou les magnifiques jardins suspendus. Les plus grandespasserelles, situées au coeur de la cité verticale, portent le nom de ponts et certaines sont même couvertes. (...)
Il s'agit dans ce cas de véritables avenues suspendues, dont les bords sont généralement bâtis. Quelle que soit l'heure de la journée, la majorité despasserellesest animée d'une fièvre bourdonnante. Dans les hauts niveaux, on y vient pour admirer certains des plus beaux points de vue sur la cité, les jardins suspendus, l'océan ou bien encore Forge. (...)
C'est une très large voie qui passe à travers plusieurs flèches et traverse les jardins suspendus. Une partie est commerçante (boutiques de luxe et artisans les plus célèbres) et de nombreuses souspasserelles, les plus riches de la cité, en partent. - Le pont des artisans : moins luxueuses que les échoppes du Pont Royal, les boutiques des artisans de ce pont se comptent toutefois par dizaine. (...)
On vient entre bourgeois y pratiquer la révoltante chasse aux Anges, ces étranges créatures diaphanes et insouciantes qui semblent éclore des tréfonds de la cité pour s'envoler vers sa cime. - Le pont des étudiants est une despasserellesles plus fréquentées de la cité, elle mène aux portes principales de la Cité universitaire. (...)
Elle est couverte de librairies, de bouquinistes et bien entendu de tavernes et petits restaurants bon marché. - Lapasserellesdes sens est difficile à trouver. Toutefois, et contrairement à ce que l'on dit parfois, elle existe bel et bien. (...)
Quiconque s'enfonce dans les tréfonds de la Cité industrielle ne peut manquer d'être impressionné : une lumière rougeâtre, d'énormes ateliers, des lacs de métaux en fusion, des systèmes de poulies et de traction, de gigantesques machineries, un entrelacs depasserelleset de conduits, des rails et des tubes à air comprimé. Chaque jour, des milliers d'ouvriers et de contremaîtres s'enfoncent dans le coeur pulsant de la cité. (...)
Au dessus de votre tête pèse la masse énorme et écrasante de Forge. Les jardins sont composés de plates-formes indépendantes reliées par des passages couverts ou despasserelles. Ces plates-formes sont étagées les unes par rapport aux autres, et peuvent être réorganisés afin d'accueillir la population lors des fêtes de la Cité. (...)
De grandes statues, représentant les pères des plus fameuses disciplines (histoire, astronomie, médecine...) trônent au milieu despasserellesd'acier. Enfin, le bas de la Cité universitaire est constitué par les immeubles de pierre qui accueille les logements des étudiants.Passerelleset quartiers étudiants : Sans surprise, lespasserelleset les quartiers qui avoisinent l'université sont parmi les plus agités et les plus animés d'Exil. On y trouve un nombre incalculable d'estaminets, de cabarets et de gargotes bon marché. (...)
Les ingénieurs ont réagencé les niveaux de le bibliothèque à l'échelle humaine : c'est pourquoi une carcasse d'acier double l'antique structure de pierre : des échelles et despasserellespermettent d'accéder aux plus hauts rayonnages, des escaliers métalliques permettent de descendre le long du moyeu et de rejoindre certaines « fosses » de lecture. (...)
Politiquement, il se rapproche du « Citoyen », mais ses prises de position restent limitées. Le plus fort tirage d'Exil reste « LesPasserelles» , le quotidien le plus populaire de la cité, lu sans différence par toutes ses couches sociales. (...)
Exil est une ville bourgeonnante, que ses habitants font perpétuellement évoluer : constructions éphémères, occupation des sous-sols, despasserelles. Il est bien difficile de faire admettre les principes de mouvement urbain aux habitants. (...)
Des légions d'Ingénieurs Civils et de contremaîtres assurent chaque jour la survie du mastodonte exiléeen : il faut en effet une véritable armée de techniciens et de manoeuvres pour entretenir ce labyrinthe. Il existe des kilomètres de rails, tuyaux,passerelles, conduites et tranchées d'entretien, qui courent sous l'ensemble de la cité. Nuit et jour, des milliers d'hommes et de femmes sont donc chargés de nettoyer et réparer tous les éléments de la cité. (...)
- Les systèmes mobiles et configurables de la Cité : conçus pour être modulaires, les blocs d'habitation exiléens peuvent être modifiés, réagencés, déplacés.Passerelleset ponts mécaniques peuvent se lever. On peut couper les plates-formes du reste de la cité (idéal en cas d'épidémie ou d'émeute), ou les combiner ensemble afin de pouvoir disposer de plus grands espaces (comme les jardins qui peuvent être réunis pour les fêtes annuelles). (...)
Y a t'il des survivants ? Quel secret a-t-on voulu faire disparaître ? - Un blocus de quartier : lespasserellesviennent d'être levées, et les ponts coupés. Le quartier est isolé... Craint-on qu'une épidémie se développe ? (...)