Constantinople
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Contient : étrangers (2)(...) La Régia n'était elle-même que la première section de la Mésè («rue centrale»), artère principale de Constantinople qu'elle traversait d'est en ouest, et le long de laquelle on rencontrait d'autres places importantes, tels le forum Tauri (ou de Théodose) où se faisaient les réceptions des ambassadeursétrangers, et le forum d'Arcadius. Vers le milieu de la ville, la Mésè se divisait en deux branches qui se ramifiaient à leur tour pour atteindre les diverses portes de l'enceinte. (...)
Jean VI essaye-t-il en 1348 d'abaisser les droits de douane pour rendre quelque vie au port grec de Constantinople, aussitôt les Génois, en pleine paix, détruisent les navires byzantins et interdisent aux bateauxétrangersl'entrée de la Corne d'Or. Il est juste de remarquer, du reste, que cette brutalité n'est pas entièrement gratuite: Génois et Vénitiens sont en quelque sorte prisonniers de la politique qu'ils ont toujours menée à l'égard de Byzance. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...