En avant la muzhik
sur Le Capharnaüm de Grolf au format (654 Ko)
Contient : esclaves (17)(...) Ils font de temps en temps des incursions dans le sud de l'Ussura pour piller, voler, et enlever des ussurans pour les revendre commeesclavessur le marché d'Iskandar. C'est le sombre destin qui attend malheureusement Svetlana. Mais dans son malheur, la belle fermière aura tout de même un peu de chance : en effet, au moment où elle est présentée sur le marché desesclavespour être vendue par Salim al-Amri, un baron montaginois en visite dans l'Empire vient à passer par là. Tancrède Balleroy de Martise a immédiatement un coup de foudre pour Svetlana, et met tous ses biens en gage pour l'acheter à l'esclavagiste. (...)
Pour ceux qui ont quelques connaissances en marine, c'est le type de galères à bord desquelles les croissantins emploient desesclavesou des condamnés. Elle semble avoir subi de graves dommages, le pont arrière est en feu, et le mât central est détruit. (...)
Il leur raconte brièvement qui il est et comment il s'est retrouvé condamné aux galères : « Ma famille cherche à faire des affaires avec des armateurs croissantins et à leur vendre des navires. Lors de mon dernier séjour, j'ai visité la ville d'Iskandar, et c'est alors que sur le marché auxesclaves, j'ai aperçu la plus belle créature qui soit, une jeune femme magnifique, blonde comme les blés, et au regard bleu comme l'océan. (...)
En effet, en réalité, il n'a dû passer que deux heures avec elle, entre le moment où il l'a rencontrée sur le marché auxesclaveset son arrestation sur le port. La belle ne parlant pas d'autres langues que l'ussuran, et lui-même ne connaissant pas la langue du froid, ils ont tout juste pu s'échanger leurs noms. (...)
Il sait donc qu'elle s'appelle Svetlana, et a compris qu'elle est ussurane. Il passera également sous silence le fait qu'il n'a pas eu le temps de payer le marchand d'esclaves, Salim al-Armi, lui laissant donc une dette importante. Le choix : Si les personnages refusent, ils peuvent déposer le baron quelque part, et l'aventure est terminée ! (...)
Les personnages se rendent compte que Svetlana est convoitée par plusieurs personnes et pour des raisons différentes. Parmi ces gens, les trois frères de la jeune femme, et le marchand d'esclavesà qui le baron Tancrède a laissé une grosse dette. Scène 1 : Les trois frères. Trois étrangers blonds, ayant enlevé une jeune femme, étant probablement ussurans eux-mêmes, dans la capitale croissantine, ne doivent pas passer inaperçus, c'est le moins que l'on puisse dire. (...)
Ils ont pu apercevoir le cavalier en question, un croissantin, dont la description rappellera immanquablement à Tancrède le marchand d'esclavesà qui il a acheté la belle. Par contre, ils estimeront inutile de détailler toutes les mésaventures de Svetlana, et ne parleront pas du comte Andrei, son « vrai fiancé ». (...)
Bien entendu, les Jiganov garderont toujours à l'esprit qu'une fois leur soeur retrouvée, ils prendront la poudre d'escampette avec elle et laisseront le baron à son désespoir. Leur piste passe donc par Salim el-Amri, le bandit vendeur d'esclaves. Scène 2 : Le marché auxesclaves. Salim al-Amri est, entre autres, marchand d'esclaves, et c'est sur le marché que Tancrède a pour la première fois croisé sa route. Cela devrait donc être tout naturellement là que les personnages devraient chercher sa trace. Et le plus beau, c'est qu'il est bien là ! (...)
Cette partie de la cité prend alors l'aspect d'une véritable fourmilière. Sur l'une des places, un espace est réservé au commerce desesclaves. Des estrades surélevées permettent aux marchands de présenter leurs lots d'hommes et de femmes. (...)
La discussion : (Voir la fiche de Salim al-Amri en annexe) D'abord, Salim prétextera d'avoir des ventes à faire pour éviter la discussion avec les personnages. Ensuite, il persistera à nier avoir enlevé Svetlana. Il ne voit même pas de qui ils parlent. Desesclaves, il en voit passer tous les jours, alors celle-ci, il ne s'en souvient pas. Sur ce marché, loin de sa troupe de cavaliers, il n'est pas en position de force et préfère donc éviter toute embrouille avec un groupe hostile. (...)
Si Salim se sent piégé ou en danger, il va tenter de prendre la fuite avec ses compagnons, que ce soit à pied ou à cheval, quitte même à laisser sesesclavessur place. La fuite : Les autres cavaliers de Salim sont stationnés en dehors de la ville, près d'un petit village au nord. (...)
Ils ont établi un campement de tentes dans cette oasis tranquille et isolée. Svetlana est détenue làbas avec quelques autresesclaves. Le but de Salim est de rejoindre cette base arrière et de mobiliser sa troupe si les personnages tentent de le suivre. (...)
Au sein de son riad d'Iskandar, agrémenté de grands jardins irrigués, Yusuf accumule des richesses, desesclaves, des femmes (son harem est très réputé), mais ne laisse que peu de monde jeter un oeil sur tout cela. (...)
Ils font souvent des incursions dans le sud de l'Ussura pour y voler des biens qu'ils revendent sur les marchés de l'Empire. Parfois, ils s'emparent d'hommes et de femmes qu'ils vendent sur les marchés d'esclaves. Ce commerce est à la fois plus risqué et plus lucratif. Salim al-Amri a au fil du temps développé des techniques de razzias éclairs afin de prendre le moins de risques et de récupérer un maximum de « produits » intéressants. (...)Synopsis : Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? C'est sans doute la question que l'on peut se poser en constatant le destin tragique de Tancrède Balleroy de Martise, jeune baron montaginois en visite dans l'Empire du Croissant. C'est en effet enchaîné au banc d'une galère croissantine que les personnages le découvrent. En le libérant, ils s'en font immédiatement un ami et un débiteur, mais c'est une requête bien insensée qu'il leur fait : la promise de Tancrède est ...