Un boulot tuant
sur Royaumes d'ailleurs au format (967 Ko)
Lieu : La France, la cité de Parplione, située dans la zone frontalière entre le Lyonois et les Hautes Terres, en pays sauvage et proche de terres maudites. Epoque : Avant l'invasion (de préférence). Histoire : Les personnages sont recrutés de force pour explorer des ruines frappées du mal ancien et récupérer des artefacts datant d'avant le Tragique Millénaire, destinés à être vendus à de riches dilettantes d'Europe. Ils y seront confrontés à un environnement et des bandes de mutants très hostiles ...Contient : esclaves (51)(...) Introduction : Des méthodes de recrutement musclées... L'introduction des PJ dans cette histoire peut être modulée en fonction de la campagne menée par le MJ. Les PJ vont être enlevés pour être vendu commeesclavesdans la cité de Parplione à de riches collectionneurs d'objets de l'âge d'or. Ils devront fouiller des ruines dangereuses à bien des niveaux pour retrouver un jour leur liberté. (...)
L'auberge de l'Epi d'or Cette auberge du Lyonois, située à une vingtaine de kilomètres de Parplione, sur la seule route pouvant y mener, est la seule habitation des environs. L'absence de villages aux alentours s'explique par la très mauvaise réputation de la cité auxesclaveset la proximité avec les Hautes Terres. Elle sert de relais aux délégations qui se rendent à Parplione. (...)
Sous ses dehors affables se cache une véritable ordure : il est depuis longtemps de mèche avec les marchands d'esclavesde Parplione, outre son activité d'étape pour les délégations qui se rendent dans la cité, il drogue les gens qui voyagent seuls ou en petit groupe et les revend aux marchands d'esclavespour quelques centaines de francs seulement. Oran l'aubergiste FOR 13 • CON 13 • TAI 13 • INT 10 • POU 09 • DEX 13 • APP 15 Points de vie : 13 Armure : - Modificateur aux dégâts : +1D4 Armes : Bagarre 60 %, dégâts 1D3+MD ; Arbalète moyenne 40 %, dégâts 2D4+2+1/2MD. (...)
Après qu'ils aient donné leurs armes au maître de maison, une dizaine d'hommes armés jailliront des portes avec des arcs bandés. Pour le reste, tout se passera comme ci-dessus. Présentation de Parplione, la cité auxesclavesLa ville franche de Parplione, la cité auxesclavesDate de fondation : 5091. Superficie : 5 km2 pour la ville, 40 km2 pour les ruines recouvertes en partie de végétation. Population : 200 habitants fixes, 500 de plus de passage, 500esclaves. Le compte de mutants est variable (environ 100 parmi les habitants fixes et lesesclaves). Statut : Ville franche sous la protection du Lyonois. Dirigeant : Comte Justin de Fralnier (résidant à Parye). (...)
Ces disparitions ont attiré l'attention de l'OEil, le centre d'espionnage du Lyonois qui enquête à présent et qui soupçonne Parplione, sans avoir pu trouver de preuves. Dans tous les cas, les futursesclavesqui arrivent à Parplione subissent tous le même rituel : La pose du collier de ronce-rapière. (...)
Etudiée par Fralnier premier du nom, ses descendants eurent l'idée d'utiliser les jeunes pousses pour en faire des colliers pour leursesclaves: la radioactivité de Parplione empêche le développement des épines, et l'acide interdit auxesclavesde pouvoir les retirer sous peine de mort. Lesesclavessont donc bloqués dans la cité, sinon les épines leur déchireraient lentement la gorge. Pour constituer ses colliers, les pousses sont plongées dans une solution qui a la propriété de rendre les végétaux et le bois extrêmement souples pendant quelques minutes. (...)
L'effet de la solution dure 1D6 minutes, le bois reprenant ensuite sa solidité d'origine, en conservant la forme dans laquelle elle se trouve à ce moment-là. Ainsi, tous ces malheureux se retrouvent sur le marché auxesclavesde Parplione, vendus aux différentes délégations qui peuvent en disposer comme ils l'entendent, prisonniers de Parplione. Lesesclavessont aussi appelés « fouineurs » ou plus ironiquement « explorateurs ». Lesesclavessont rachetés à moindre coût par l'intendant lorsque les délégations décident de quitter Parplione, pouvant être ainsi revendus, s'ils sont encore en état... La carte de Parplione et des environs Les quartiers de Parplione Les fortifications de Parplione Toute la cité de Parplione est entourée de hauts remparts et d'une dizaine de tours de garde, à cause de la proximité des Hautes Terres et de la nature du commerce qu'elle pratique. Il n'existe que deux entrées pour pénétrer dans la cité : l'entrée principale est une gigantesque double porte renforcée de barre d'acier et bardée de piques du plus bel effet, elle est flanquée de deux tours de garde percées de meurtrières ; l'autre entrée est une petite porte métallique tournée vers les anciennes ruines, elle est employée par les équipes d'archéologues de la cité. (...)
Le quartier des plaisirs Constitué de vieilles baraques branlantes et puantes, bâties simplement sur la terre battue au plus proche des ruines, ce quartier s'est constitué au fur et à mesure de l'exploitation des ruines et sert de défouloir auxesclaveset aux soldats en garnison ; c'est un quartier très animé la nuit ! Le jour, toutes les maisons sont fermées et les tavernes en profitent pour réparer les dégâts de la veille. (...)
Le quartier du marché Ce quartier est composé d'entrepôts bien surveillés et bâtis sur terre battue, et d'une grande place pavée où se déroule la vente des kidnappés et des criminels. Le marché auxesclavess'ouvre dès qu'un arrivage de chair fraîche se produit. Les entrepôts contiennent principalement des vivres nécessaires au fonctionnement de la cité. (...)
Une partie de ces vivres est destinée à être vendue aux délégations. L'un des bâtiments clé de Parplione est l'entrepôt auxesclaves. C'est ici que se déroule la pose des colliers, des gibets sont installés à travers tout l'entrepôt, et un laboratoire d'alchimie relativement simple (Qual 3) est installé dans une pièce à l'écart, produisant le liquide servant à ramollir les roncesrapières. (...)
Le palais est surveillé en permanence par une vingtaine de soldats, car c'est dans ce bâtiment que sont engrangés les bénéfices des ventes d'esclaveset des droits à la fouille payés par les délégations. C'est le seul quartier de la ville à être entièrement pavé, symbole de richesse et de confort à Parplione. (...)
Table d'événements à Parplione Evénements communs - Une rixe éclate dans les auberges du quartier des plaisirs et dégénère en bagarre générale. - Desesclavesdécident de tenter leur chance en s'enfuyant dans les Hautes Terres. - Un esclave est exécuté pour avoir tenté de voler un artefact dans un campement pour le compte d'une autre délégation. Ce fait est bien entendu formellement nié ! - Arrivée d'une dizaine d'esclavesenchaînés et drogués, qui ont fait le trajet cachés dans une charrette. - Un homme meurt sous les yeux des aventuriers en crachant du sang, victime du « mal ancien ». (...)
Compétences : Chercher 40 %, Ecouter 30 %, Esquive 30 %, Pister 30 %, Orientation 40 %. Première partie :Esclavesà Parplione L'arrivée à Parplione Les PJ seront déchargés comme du bétail, tirés hors de la charrette et enchaînés par des hommes qui les tiennent en respect avec des lances, les poussant de la pointe au besoin. (...)
Les autres prisonniers sont dans un état variable : révoltés, anéantis, hébétés, anxieux... Eux non plus ne savent pas grand chose de ce qui leur arrive, ils sont là depuis trois jours au grand maximum. Ils pourront apprendre qu'ils sont à Parplione et qu'ils sont maintenant lesesclavesde la ville, condamnés aux travaux forcés. Ils ne resteront pas longtemps dans l'entrepôt auxesclavescar une vente d'esclave sera organisée le soir même. Le marché auxesclavesUne estrade a été montée sur la place située face à l'entrepôt auxesclaves. Une foule de curieux vient à l'événement, un jet de Chercher permettra aux PJ de remarquer que la moitié des personnes présentes porte aussi un collier de ronces. Outre ces badeaux, l'intendant Languelot préside la vente auxesclaves, habillé d'une toge pourpre (un jet en Médecine permet d'identifier les séquelles du mal ancien). Face à l'estrade sont installés ce qui semble être des dignitaires. (...)
A moins que vous ne soyez un MJ sadique (ou que vous ayez envie de donner une leçon à un PJ), il est déconseillé de les mettre entre les pattes des granbretons, car ils n'auraient alors aucune liberté d'action et risqueraient même d'en mourir. Voici quelques indications générales pour le déroulement de la vente auxesclaves: · Lesesclavessont vendus à partir de 500 souverains, les enchères montant selon les talents du PJ, · Un PJ un tant soit peu combatif qui résisterait sera acquis par le baron de Montfalcan, qui recherche des hommes violents et sans scrupules, · Un PJ semblant cultivé, ou possédant des connaissances intéressantes sera acheté par les moscovites, désireux de ne pas voir tomber le savoir aux mains des ignorants et des concurrents, · Un PJ qui insulterait les granbretons serait acheté par eux (Rancuniers, eux ? Non...), · Un PJ féminin ou tenant des propos proches des égalitaires sera acheté par le comte de Paldoue, dont la conscience lui ordonne de se comporter de façon chevaleresque, · Tout PJ athlétique semblant digne de confiance sera acheté par Siñor Luiz, qui devine les manoeuvres du baron de Montfalcan. (...)
S'ils réagissent de façon prévisible, en cherchant à fuir, ou en pestant contre le mauvais sort et l'inhumanité de ces trafiquants, il leur sera vertement fait comprendre par l'intendant qu'ils n'avaient qu'à pas commettre de tels crimes, et qu'il n'hésitera pas à les faire exécuter s'ils le forcent à cette extrémité. A la fin de la vente, les nouveauxesclavesfouineurs sont escortés aux campements qui leur correspond, où ils pourront découvrir ce qui les attend, et obtenir les réponses qu'ils souhaitent (de façon plus ou moins facile et violente) : l'exploration forcée de ruines radioactives. (...)
Les trente spanyards en ont assez de l'atmosphère de cette maudite cité, de ses rustres de français, et sont assez irritables en général. Ils traitent leursesclavessans rudesse inutile, mais aussi sans pitié. Le camp des spanyards est bien organisé et propre, il est composé de six grandes tentes : une pour Siñor Luiz et les doctes, deux pour les soldats, deux pour lesesclaveset la dernière pour entreposer leur matériel. Cinq gardes sont en faction en permanence à l'entrée du campement, les spanyards n'ayant aucune confiance en leurs concurrents. (...)
Il ne reste que quatre mois à chaque fois, mais les recherches ont toujours été fructueuses. Il faut dire que les méthodes qu'il fait employer à sesesclavessont très particulières : il en envoie toujours plus que les autres délégations, et ceux-ci trouvent des armes dissimulées dans les ruines pour dépouiller les autres équipes de retour d'exploration. De plus, si lesesclavesreviennent bredouilles, il n'est pas rare qu'ils se fassent durement châtier. Les trente soldats de Montfalcan sont des chevaliers sans patrie et sans terres, fatigués et aigris par leur situation et leur soif de revanche, ils sont brutaux et vindicatifs, sans aucun respect pour lesesclaves, qui sont à peine mieux traités que chez les granbretons, mais qui gardent en partie leur liberté de mouvement. Le camp fourmille d'activité, et des tentes éparses sont implantées ci-et-là. (...)
Le baron de Montfalcan éprouve une haine tenace au comte de Paldoue qu'il juge fat, et qui l'a surtout accusé devant l'intendant d'employer des méthodes illégales et honteuses. Depuis, il fait tout pour lui mettre des bâtons dans les roues, et ses équipes d'esclavesde Paldoue reviennent de plus en plus rarement des ruines. Le baron Jan de Montfalcan, Noble sans terres, 42 ans. (...)
Il n'est pas très à l'aise avec le concept de l'esclavage, mais le fait que ce ne soit que des criminels lui apaise la conscience. Il n'empêche qu'il a promis la liberté à sesesclavesaprès six mois de travaux, qui sont correctement traités et même payés (10 souverains par semaine). (...)
Ils sont à la recherche du Coeur de Diamant, informés de son existence par l'ambassadeur moscovien à Parye, le vovoïde Vladimir Voïdjac. Ils traitent leursesclavesdavantage comme des travailleurs, mais savent sévir quand il le faut. Ils leur fournissent 2 souverains par jour. (...)
Des plaques de plomb à l'intérieur des tentes sont utilisées pour limiter le taux d'irradiation des gens de la délégation, aussi bien mercenaires qu'esclaves. Karpov Irini, Académicien moscovite, 47 ans. FOR 11 • CON 09 • TAI 12 • INT 18 • POU 16 • DEX 14 • APP 15 Points de vie : 11 Armure : 1D6-1, Heaume porté, Cuir souple et fourrures. (...)
Quand ils ne sont pas en faction ou en train d'escorter le masque de serpent, les masques de loup restent enfermés dans leur tente, fuyant le soleil incommodant et l'air trop pur. En général, six granbretons montent la garde dans le camp, surveillant aussi lesesclaves. Ceux-ci posent un problème aux granbretons : ils préfèrent tenter de fuir et affronter les Hautes Terres plutôt que de retourner chez leurs maîtres sadiques, ceux-ci n'hésitant pas à défouler leur frustration d'être dans ce lieu ennuyeux sur les malheureux. (...)
Compétences : Bagarre 70%, Chercher 60 %, Ecouter 55 %, Esquive 50 %, Sauter 50 %. Equipement : Armure granbretonne, Epée large, Lance-feu. Intrigues dans la cité auxesclavesCette partie du scénario est relativement libre. Les PJ auront l'occasion de comprendre la vie de Parplione et de découvrir certains des secrets qui s'y terrent, certains vieux de plusieurs millénaires. (...)
Tout en leur faisant visiter la cité, il leur exposera les lieux qui leur sont interdits, et les règles de Parplione : · ils doivent obéir à leurs maîtres sous peine de châtiments corporels ; · leurs maîtres respectifs n'ont pas le droit de vie et de mort sur eux (en théorie) ; · ils sont libres de leur mouvement dans la cité, sauf si leurs maîtres en décident autrement ; · il est interdit auxesclavesde porter des armes sous peine d'être exécuté ; · le vol est puni de mort ; · il est interdit de pénétrer dans la place des princes, dans le jardin des fleurs, dans l'entrepôt auxesclaves, et dans les campements des concurrents, la sanction étant la même que précédemment. La peine de mort à Parplione consiste à arracher le collier de ronce-rapière du cou du fautif, déversant l'acide sur les chairs, la mort dure quelques secondes pénibles. (...)
Les PJ devront alors pénétrer discrètement dans le jardin des fleurs et déraciner l'un des plants de ronce, en évitant les patrouilles fréquentes qui viennent de la place des plaisirs, et en prenant garde de ne pas s'asperger d'un acide extrêmement corrosif. Il y a de fortes chances qu'ils leur demandent ensuite d'aller dans l'entrepôt auxesclavespour subtiliser une dose de délignificateur, ce qui se révélera quasiment impossible, l'entrepôt étant surprotégé (Ce bâtiment est évidemment l'un des points clé de Parplione ! (...)
Une enquête dans ce quartier les mènera sûrement à s'intéresser à la guilde des voleurs locale. Celle-ci regroupe desesclavesqui ont échappé aux délégations, et qui n'ont pas pu s'enfuir à cause du collier. Ils se terrent maintenant dans les souterrains de Parplione, luttant contre les Gros Rats et vivant de petits larcins. (...)
Ce qu'il leur propose est fort simple : les PJ doivent pénétrer dans le palais de l'intendant pour mettre la main sur des documents compromettants sur un trafic d'esclaves, en échange de leur liberté. Il peut les aider : dans sa cave se trouve un passage vers les souterrains de Parplione, dont un chemin qui débouche dans les bosquets, loin des remparts de la cité ; et il leur annonce qu'il possède une dose de délignificateur, qu'il a réussi à dérober au prix de grands risques. (...)
Ils attaquent généralement en horde. Cela fait près d'un siècle que la partie découverte de ces ruines est explorée par lesesclaves, elle est en grande partie pillée de ses richesses technologiques et culturelles, même s'il reste quelques souterrains à explorer. (...)
Il est donc difficile d'évaluer sa véritable superficie. Les ruines sont identiques à celles de la partie découverte, mais peu d'esclavesont osé s'y aventurer, de peur de tomber sur des monstres anthropophages. Il existe bien quelques clans dans cette partie des ruines, mais ce sont généralement des nomades qui ne restent pas bien longtemps, à cause des signes du mal ancien. (...)
Ils attendent donc le retour des autres fouineurs pour leur voler leurs prises. De même, les rencontres avec les autres sont rarement amicales, lesesclavestransférant leur frustration et leur colère contre leurs congénères, faute de mieux (il ne faut pas oublier que la plupart d'entre eux sont des criminels). (...)
La réaction de Lord Amiltan Dans tous les cas de figure, Lord Amiltan tentera de récupérer l'artefact par tous les moyens, d'abord en envoyant desesclavesà qui il a promis liberté et richesse, en menaçant les PJ directement, quitte à tenir un en otage. (...)
Travailler main dans la main avec des granbretons pour survivre peut être une manière très intéressante de conclure ce scénario... Conclusion Ce scénario peut se dérouler de très diverses manières et laisse une grande liberté aux joueurs (s'ils ne s'acharnent pas à essayer de fuir tout au long du scénar...), une grande part d'improvisation au MJ. La fin idéale consiste en la destruction du Coeur de Diamant et la fin de Parplione, la cité desesclaves... Mais qui sait ce qui peut se passer ? Bon amusement ! Allégeance Les gains de points d'allégeance suivants sont donnés à titre indicatif et détaillent les différents comportements que les PJ peuvent adopter. (...)