Vivre en Exil
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La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : duchés (36)(...) Plusieurs Barons ont acquis ou fait construire des résidences dans certaines régions de Forge, notamment dans l'accueillante Ligue desDuchés. C'est aussi le cas de certains des plus riches roturiers exiléens. Leur puissance financière leur permet alors de se comporte comme de véritables roitelets sur leurs terres et les villages avoisinants. (...)
Florian s'est lancé à corps perdu dans ce projet. 3 aéronefs sont en construction. Des vols d'essai ont été effectués. Autrelles et LesDuchéssont prêts à accueillir les aéronefs d'une future ligne régulière. Depuis ses petits bureaux proche du Belvédère, Florian passe ses nuits à revoir budget, accords, contrats et spécifications techniques. (...)
C'est uniquement par la force que l'Empire kargarlien put s'imposer sur la majorité des terres forgiennes pendant plusieurs siècles. Dès son affaiblissement,duchéset baronnies reprirent leur indépendance. C'est encore et seulement par la force que la Sostrie, nation conquérante, étend aujourd'hui son territoire. (...)
La lignée kargarlienne sut réunir autour d'un pouvoir fort les tribus nomades du nord, et sous l'impulsion des grands froids de plus en plus persistants, descendit jusque dans les contrées méridionales. Les baronnies et lesduchésdésorganisés ne réussirent pas à lutter contre les hordes groupées en véritable armée, et les kargarliens eurent l'intelligence d'établir des bases dynastiques solides qui durèrent plus de 3500 ans. (...)
La région maritime, à l'Ouest, est pratiquement coupée du reste du Royaume par les chaînes de montagnes, et affichent logiquement de très fortes velléités d'indépendance, en raison notamment de ses liens avec la Ligue desDuchés. Enfin, les petits royaumes pillards du sud harcèlent régulièrement les campagnes autrelloises reculées. (...)
Cela a prouvé la faiblesse de la position du roi auprès de certains de ses subordonnés... Setren : Setren est une ville maritime, à moitié gagnée sur l'océan, très liée auxDuchés. Très indépendants, ses dirigeants oublient bien souvent leur allégeance première. Le roi fait des efforts soutenus pour s'attacher définitivement les nobles de Setren. (...)
Chantre de la vapeur et du chemin de fer, le jeune berlois a créé ex nihilo un corps scientifique royal et, en quelques années, y a fait former une nouvelle génération d'ingénieurs entièrement dévoués à leur souverain. = La Ligue desDuchés: Une turbulente mosaïque de cités états : Généralités : Population : 14 millions d'habitants. Gouvernement : Cités-état, républiques ouduchésféodaux. Alliances : Chaque cité en décide. Ennemis : Chaque cité en décide. Statut : Guerres locales récurrentes. (...)
Les conditions naturelles y sont sans doute pour beaucoup : en partie coupés du reste du continent par des chaînes montagneuses presque infranchissables, et eux même séparés par des crêtes rocheuses et des golfes, lesduchésont toujours conservé leur origine tribale. On regroupe donc sous cette dénomination générale de très nombreux petitsduchéset baronnies, quelques villes indépendantes, et les nombreuses îles du sud du Continent. Encore sous la domination de petits seigneurs féodaux, lesDuchésont pour particularité de n'avoir prêté allégeance à aucune des puissances forgiennes. Ils sont toutefois restés très longtemps des satellites turbulents du Royaume de Talbes et des Terres de Lonastre. Mais depuis l'explosion du commerce exiléen, pour lequel lesDuchéssont très bien placés, ils se sont débarrassés de cette influence toute théorique. Ils sont depuis devenus « l'arrière cour de la Cité Lunaire ». En effet, lesDuchésont été les plus réceptifs aux capitaux et à l'influence exiléenne. Nombreux sont les barons d'Exil qui ont acquis une forteresse au pied d'un village reculé des criques desDuchés. Désireux de disposer d'un pied- à-terre en Forge capable de se défendre face aux éventuelles visées continentales, les exiléens n'ont d'ailleurs pas hésité à armer lesDuchés. Cette région reste toujours instable. Le pouvoir des grands ducs est bien établi dans les cités lacustres, mais à l'extérieur, une multitude de petitsduchésse déchirent continuellement à l'abri des havres et des fjords reculés. Les guerres familiales sont très fréquentes, et de nombreuses régions agricoles sont régulièrement dévastées par les menées de petits aristocrates belliqueux. Si la notion de « Ligue » s'est peu à peu établie, assurant une certaine cohésion desDuchésface aux agressions extérieures, elle n'empêche aucunement ces flambées de violence interne. LesDuchéssont dirigés par des seigneurs locaux, unis par des liens maritaux et familiaux particulièrement complexes. Les habitants desDuchéssont majoritairement des marins et des citadins. Avant l'arrivée d'Exil, ils étaient les navigateurs les plus habiles et les plus hardis du Continent. (...)
Encore aujourd'hui, leurs nefs de bois sont les plus effilées et les plus rapides, même si elles ne peuvent plus concurrencer un cuirassé exiléen. La réputation de pirates desDuchésest aussi bien établie, à tel point qu'on parle parfois des «Duchéspirates ». Pillage et rançonnage ont toujours été des sports très appréciés des ducs et barons de cette turbulente région. Aujourd'hui, le commerce a remplacé ces habitudes, mais on parle encore de vaisseaux commerciaux arraisonnés. Quand à la vie citadine, elle est particulièrement brillante dans lesDuchés. Tout d'abord, les cités lacustres, avec leurs quartiers sur pilotis et leurs innombrables canaux, sont considérées comme des merveilles architecturales. (...)
Ensuite, le climat somme toute clément de cette partie du Continent fait de la Ligue un endroit de villégiature recherché des riches forgiens. Le froid, même s'il sévit ici comme ailleurs, reste moins sévère que dans le Nord. Enfin, lesDuchésont la réputation d'être des lieux de plaisir, où les interdits sont rares et où l'on peut mettre la main sur virtuellement toute marchandise, illégale ou non. (...)
Elle a armé une flotte de combat suffisante pour repousser ses voisins envieux et ses mercenaires nordiques sont réputés pour leur cruauté : plusieurs petitsduchésont d'ailleurs du fléchir le genou devant la puissance de la Cité Etat. Serpentine : A l'abri de ses murailles de pierre qui surplombent la mer, Serpentine abrite la lignée des comtes de Vendème. (...)
On dit que chacun de ses marins lui donnerait sa vie sans hésiter. Serpentine lui doit de superbes victoires navales contre d'autresduchés. Il a également réussi à tenir à distance la flotte lorcanaise lorsque les tensions récurrentes entre les deux cités avaient dégénéré en escarmouches armées. (...)
La nation sostrienne, forte de sa capacité de production plusieurs fois décuplée en l'espace de quelques années, s'est lancée dans une politique militaire particulièrement agressive, annexant plusieursduchésindépendants, défiant son voisin autrellois et déclenchant une guerre avec la République d'Autrans. (...)
Si celle-ci fut rapide et sans réel gain, elle eut pour impact d'imposer définitivement la Sostrie comme une nation forte et farouchement indépendante. Depuis peu, elle s'est lancée dans une politique expansionniste sans précédent, annexantduchéset baronnies du nord et de l'est. Beaucoup de satellites kargaliens, épuisés par les ponctions sans fin du grand Empire, ont des sympathies sostriennes de plus en plus affirmées. (...)
La misère est moins aiguë que dans d'autres nations. Cela n'exclue toutefois pas quelques heurts. Au Nord, sous l'impulsion de la Sostrie, les petitsduchésindépendants des montagnes s'agitent et nécessitent des interventions musclées de l'armée talbienne. (...)
La République est une entité politique récente : elle a été créée il y a 16 ans. Elle s'est formée autour du Royaume d'Autrans, qui a patiemment rassembléduchéset baronnies locales. Plutôt que de continuer à s'opposer dans le sang aux velléités démocratiques fortes dans cette région fragmentée du continent, le roi Envernes décida de transformer petit à petit les institutions de son royaume. (...)
Historiquement, Autrans a toujours été considéré comme le « réservoir » de mercenaires du Continent. De petitsduchésguerriers capables de fournir les guerres continentales en hommes expérimentés et âpres au gain. (...)
A l'image de la République, Merrine est un patchwork détonnant, un creuset ou des populations issues de tous les anciensduchésse mêlent et commencent à se découvrir une identité commune. C'est aussi une ville agitée, dangereuse, qui a grandi trop vite, où les contestations politiques sont parfois violentes. (...)
Pendant une trentaine d'années, l'établissement d'un pouvoir central réussit à maintenir un semblant de cohérence à cette région agitée. Désireux de ne pas se voir dépouillés entre divers nouveaux maîtres, lesduchéset cités de Lonastre s'investirent en effet dans la création d'un gouvernement commun, suffisamment fort pour leur assurer une représentation crédible sur le continent, et suffisamment souple pour conserver leurs particularismes locaux. (...)
Les Royaumes Rouges : Coincés entre le Sostrie, la République d'Autrans et l'Empire, les Royaumes Rouges forment une région agitée, turbulente et changeante du Continent Forgien. On regroupe sous cette appellation commune une mosaïque éparse de petits royaumes ouduchés, satellites dissipés du grand Empire kargarlien. Nichés dans des vallées encaissées, les habitants de ces rudes provinces ont sur Forge une mauvaise réputation : tous comme les anciensduchésqui forment aujourd'hui la république d'Autrans, les Royaumes Rouges étaient traditionnellement un réservoir de forces armée mercenaires réputées pour leur efficacité et leur sauvagerie. C'est aujourd'hui une région tampon fortement agitée, qui n'hésite pas à harceler lesduchésd'Autrans limitrophes. Encore peu touchés par les bouleversements économiques et techniques qui secouent Forge, les Royaumes Rouges continuent à vivre traditionnellement, d'élevage d'altitude et de maigres récoltes qui s'amenuisent année après année. (...)
Le train ne circule pas dans ces régions reculées, et l'éclatement des pouvoirs locaux ne permet pas la mise en place de grands projets d'infrastructure. Les escarmouches et guerres privées entreduchéssont d'ailleurs quasiment journalières. C'est en plein milieu des royaumes rouges, à l'abri d'imposants pics montagneux, que l'on trouve une des curiosités les plus intrigantes de Forge, la Vallée des statues. (...)