Vivre en Exil
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La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : coutumes (2)(...) Leur pouvoir d'influence reste toutefois énorme : ils sont à la tête de fortunes colossales, ossature de nombre de Maisons de Change, font et défont les modes, s'allient en sous-main entre eux pour conspirer, disposent de véritables petites armées privées, sont clairement au dessus des lois même si un fonctionnaire d'Administration refusera obstinément de le reconnaître. Si les anciennescoutumesd'allégeance ont disparu, le pouvoir des Barons, devenu occulte, est toujours une réalité. Les familles patriarches majeures (on en dénombre généralement dix sept) et mineures (plusieurs centaines) sont liées par des rapports inextricables de mariages, d'unions et d'accords. (...)
D'une certaine manière, la tradition subsiste toujours : assassinats sournois, complots de famille ou empoisonnements sont légion dans un monde que l'on a tendance à croire policé et feutré. Erreur fatale ! Toutefois, cela vaut sans doute mieux que les anciennescoutumes, qui ont parfois vu les troupes privées des familles s'affronter dans les rues pour prendre la direction du Consistoire à l'époque où celui ci n'était pas indépendant. (...)