Répertoire géographique de l'Arabie : Les Royaumes
du Désertsur Le Sablier Eternel au format (690 Ko)
Contient : habitants (75)Répertoire géographique de l'Arabie : Les Royaumes du Désert Présentation générale de la péninsule arabique : Un territoire aride et peu accueillant L'Arabie reste aux yeux deshabitantsdu Vieux Monde une terre étrange, pleine de mystères et de dangers. Cette terre aride est aussi connue sous le nom de Grand Désert du Sud. (...)
Apparition de l'écriture • -900 : Apogée de l'empire de Fahal Sum. La capitale, Nefernéda, aurait alors dépassé les 250 000habitants. C'est l'âge d'or des Pyramides dans la vallée des rois. • -850 : Début de la civilisation du « Fleuve Rouge », aussi appelée Empire de Durbaïta, au Sud est de la péninsule • -450 : Début de « la guerre des Empires » entre l'empire de Fahal Sum, déjà en déclin, et celui de Durbaïta • -400 : La Guerre des empires s'achève par la chute de l'empire de Fahal Sum. (...)
Apparu vers l'an 1780 en Arabie, ce culte garde des origines mystérieuses, bien que ses prêtres prétendent que Sangrif était le Dieu deshabitantsde l'empire de Fahal Sum (les adeptes d'Ormazd ont la même revendication). Ce culte est devenu assez populaire pour concurrencer celui d'Ormazd, ce qui a entraîné une guerre religieuse dont l'issue a été une épuration des adeptes de Sangrif. (...)
Les clercs d'Ormazd et les Mudjahids sont autorisés à pratiquer cette magie, semblable à la magie cléricale de Sigmar ou d'Ulric. Si la magie est moins développée en Arabie que dans le Vieux Monde, c'est sans doute parce que seshabitantssont réputés pour leur pragmatisme et qu'ils sont beaucoup moins superstitieux que leurs voisins du Nord. (...)
La loi en Arabie : En Arabie, les jurés des tribunaux sont des religieux, choisis par les Imams de la cité et des officiers choisis par le Calife ou l'Emir. La loi est la même dans toute l'Arabie. C'est la loi divine d'Ormazd. Leshabitantsdu Vieux Monde pourraient la juger cruelle, les arabes, eux, se contentent de la trouver efficace. (...)
Lors des accords de Tul Hassam en 2221, la teneur en métal précieux de chaque pièce a été fixée et si un royaume s'avisait d'en changer cela ressemblerait fort à une déclaration de guerre La démographie de l'Arabie : Estimations générales : La superficie de la péninsule arabe est estimée par les géographes à 1,2 Millions de km² (à titre de comparaison, l'Empire mesure environ 820000 km²). Evaluation générale de la population : Densité de 1.7habitantsau km² soit une population de 2 Millions d'habitants(toujours à titre de comparaison, l'Empire a une densité de population de 3 hab/km² et une population de 2,8 Millions d'habitants). Bien sûr, les chiffres qui suivent ne sont que des estimations (sûrement entachées d'erreurs), surtout en ce qui concerne les étendues désertiques et les royaumes du Sud. Au nord, les émirs et les califes procèdent tous les 15 ans environ à des dénombrements à des fins fiscales et militaires. (...)
Cette formation doit le préparer à entrer dans une Madrasa (sorte d'université). il n'existe des cours préparatoires que dans les villes de plus de 5 000habitants. Sorti du cours préparatoire à 16 ou 17 ans, le jeune érudit peut se spécialiser dans une Madrasa. (...)
Si le papier est une denrée rare et chère dans le Vieux Monde, ce n'est pas du tout le cas en Arabie. Les distractions en Arabie : La première distraction de tous leshabitantsde l'Arabie est la gladiature : Les combats de gladiateurs sont regardés par toute la population, même les femmes et les enfants. (...)
Les arènes sont aussi le lieu d'autres types de distractions : Les courses. Les courses de chevaux sont très prisées par leshabitantsde l'Arabie et être possesseur ou cavalier d'un cheval plusieurs fois vainqueur apporte la renommée et la richesse (surtout à son éleveur). (...)
Cette course (se déroulant à la fin de la saison sèche) est souvent le théâtre de bagarres de rues parfois très violentes. Le cavalier vainqueur est respecté par tous leshabitantsdu quartier qu'il représente. Les courses de chien ont également lieu mais elles intéressent surtout les familles riches qui en font l'élevage. (...)
Le pavot est cultivé dans les montagnes du bout du monde et dans le massif de l'Alkaréham (une petite chaîne de montagnes située au Nord Ouest de la péninsule arabique). Chaque ville a ses fumeries d'opium où leshabitantsviennent prendre le thé et bavarder. L'opium est donc une denrée très recherchée qui n'est produite que dans un petit nombre de royaumes. (...)
Le Grand sultanat d'Arabie et ses Emirats vassaux : Le Grand Sultanat d'Arabie : Présentation générale : Le Grand Sultanat d'Arabie est le plus grand, et de loin, de tous les royaumes d'Arabie : 165 000 km² et plus de 500 000habitants. Situé à l'est de la péninsule, ce royaume est le berceau de la civilisation arabe. Toute la vie s'organise autour du Grand Fleuve, coulant du Sud vers le Nord. (...)
il est à signaler que l'Oasis de Mendaï (situé à 200 km de la vallée du Grand Fleuve) abrite une ville sainte d'environ 5 000habitants. Les principales villes du Sultanat d'Arabie Zandri : La capitale du monde arabe, peuplée de 92000habitants, elle s'étend sur la rive gauche du Grand Fleuve, quelques kilomètres avant le début du delta. Cette ville aux murailles hautes et blanches est dominée par un immense temple dédié à Ormazd : Cette construction longue de 200 mètres, large de 100m et haute de 15m est située sur une colline au centre de la ville, sur laquelle se trouve également un immense Ribat. (...)
Cette ville a été baptisée « la porte de l'Arabie » car c'est le principal port situé à l'embouchure du Grand Fleuve (à 80 km de Zandri). La plupart des 48 000habitantsde Siwa dépend directement de l'activité portuaire. L'étranger arrivant à Siwa est d'abord frappé par la taille des infrastructures portuaires, dignes des plus grands ports du Vieux Monde. (...)
Le quartier du port de guerre est directement sous la tutelle de l'armée du sultan (et abrite d'ailleurs les quartiers d'un régiment). Les temples d'Ormazd sont petits pour la taille de la ville. Il faut dire que leshabitantsde Siwa sont avant tout des pêcheurs, des navigateurs et des commerçants et qu'ils n'ont pas trop le temps de s'occuper de religion. (...)
Une manufacture de cordes et des forges y ont fait leur apparition. Le port de pêche existe toujours mais il n'occupe en fait qu'une petite partie des 10 000habitantsde Kaman Sala. La petite ville est commandée par le gouverneur Ibn Nafis et protégée par des hauts murs et par la garnison municipale du commandant Kali Ben Yakub. (...)
C'est dans cette ville que Ali, le premier prophète, aurait été enterré (sa tombe se trouverait quelques part autour de l'oasis). la ville de 5 000habitantsest construite autour d'un grand lac dont les eaux sont sacrées. Des murs entourent la cité et permettent de contrôler les nombreux voyageurs et nomades qui séjournent à Mendaï. (...)
Quelques nomades parcourent ces étendues désertiques traversées par le Grand Fleuve mais ces landes ont la réputation d'être fréquentées par des morts-vivants (ce qui n'est pas entièrement faux). L'Emirat de Teshert est assez peu peuplé (64 000habitantsdont 35 000 à Teshert même) et 90 % de la population se trouve à proximité du delta du Grand Fleuve. (...)
Les principales villes de l'Emirat de Teshert : Teshert : C'est la capitale de l'Emirat (et la seule grande cité : 35 000habitants). Teshert est avant tout un centre de stockage et de répartition des denrées agricoles produites dans la région du delta. (...)
La chaleur y est étouffante, les ravitaillements sont rares et les raids de gobelinoïdes sont fréquents. En cas d'alerte leshabitantsde l'oasis se réfugient à l'intérieur de la l'husun et attendent la fin des combats. Outre le général Al Mutadir, la principale autorité dans l'oasis est l'imam Ibn Sahalla. (...)
Il est à noter qu'à une dizaine de kilomètres à l'ouest de l'oasis un Ribat (celui de Ra-Margh) a été construit. Il abrite une cinquantaine de Mudjahids qui font régulièrement des raids dans les Badlands. Leshabitantsde ce Ribat ont la réputation d'être des religieux fanatiques dont le taux de mortalité est extraordinairement élevé. (...)
c'est un territoire aride car il n'est parcouru que par quelques petites rivières qui disparaissent à la saison sèche. Hormis quelques oasis, leshabitantsde l'Emirat de Kamt se localisent essentiellement sur le littoral, à proximité de la ville de Meknès Le reste de l'Emirat est un paysage de rocaille vallonné et désespérément sec. (...)
Leur surveillance est assurée par un contingent de l'armée de l'Emir. La ville de Meknès abrite 48 000habitants(ce qui la place au 5ème rang des villes arabes). Les rues sont plus grandes que dans les autres cités importantes et les bâtiments de pierre y sont plus nombreux. (...)
Seuls les personnes invitées par l'Emir lui-même peuvent entrer en ville (et encore, le port de guerre et les arsenaux leur restent interdits). Surah : C'est la seconde ville de l'Emirat mais sa population ne dépasse pas les 6 000habitants. C'est un paisible port de pêche situé à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Meknès. (...)
Il faut signaler que les récifs entourant la région de Surah sont si dangereux pour les navigateurs que certainshabitantsde la ville n'hésitent pas à s'improviser pilleurs d'épaves quand l'occasion se présente. Le responsable de la ville est le Ka'id Al Makta. (...)
Le territoire de l'Emirat de Copher est assez petit pour être quadrillé efficacement par les troupes de l'Emir (environ 600 soldats) mais la présence des hautes montagnes à l'Est permet aux nombreux hors-la-loi de trouver refuge loin de la sévérité du cruel souverain. La ville principale est Zuwarah. Elle accueille la moitié deshabitantsde l'Emirat (et l'autre moitié est répartie sur le littoral ou autour de la capitale). Les principales richesses de Copher sont le sel et l'opium. (...)
Les principales villes de l'Emirat de Copher Zuwarah : Capitale de l'Emirat, cette ville a une population de 21 000habitantset est située sur le littoral, au font d'une large baie permettant l'accostage des gros navires (ce qui est rare dans la région). (...)
Muwhalid : Cette petite ville est située au pied des premiers monts de l'Alkaréham. La population atteint les 5000habitantset a pour principales activités la culture de l'opium et l'élevage d'ovins (moutons et chèvres). (...)
La vie d'Abu Hamed est rythmée par le trafic maritime : Les navires y déchargent leurs denrées diverses et chargent les céréales produites dans la région, du minerais venu de Nejaz ou Tambukta, du bois de l'Alkaréham et différents tissus fabriqués dans les fabriques du califat. Les 75 000habitantsd'Abu Hamed jouissent de la prospérité de la ville : Les pauvres y sont peu nombreux car le travail ne manque pas et les richesses affluent. (...)
Sankara abrite également d'immenses scieries qui préparent le bois venu des collines de l'Alakaréham avant son expédition vers le port de Abu Hamed. La ville abrite derrière ses modestes remparts une population d'environ 10 000habitants. L'intérieur de la ville est parsemé de petites maisons traditionnelles (sans étages, murs en torchis blanchi à la chaux) entourées de verger d'arbres fruitiers et de potagers. (...)
Djebel Esna : Troisième ville du califat, la petite ville de Djebel Esna est située entre Abu Hamed et Sankara et abrite une population de 8 à 9000habitants. Les activités principales de la villes sont la production de textile (lin et chanvre) l'agriculture et l'élevage de chevaux. (...)
Le commandant Nasir El Mudin dirige une garnison municipale d'une petite centaine d'hommes. Akka : Petit port de pêche situé dans la baie d'Abu Hamed, Akka est une petite ville de 8 000habitantsdont la principale activité est l'approvisionnement de la capitale en poisson. La ville a également la particularité d'héberger derrière ses murs rouges une des plus célèbres écoles de gladiature de l'Arabie, dirigée par un ancien commandant de l'armée du sultan : Farid Tamin. (...)
Les ingénieurs travaillant dans ces chantiers sont très réputés et ont acquis leur savoir faire à la Madrasa de Baskra (réputée pour l'enseignement des mathématiques et de la géométrie). De par ses activités, la ville et ses 30 000habitantssont protégés par une garnison municipale forte de 400 soldats n'ayant rien à envier à une armée régulière. (...)
L'activité économique tourne autour du port de commerce et des nombreuses tanneries que compte la ville. Cette cité de 40 000habitantsest une véritable forteresse : Les remparts qui enserrent la ville sont aussi vieux que gigantesques : L'enceinte mesure près de 25 mètres de haut et est tellement ancienne que certains historiens la feraient remonter à l'époque de Fahal Sum (il y a plus de 3 500 ans). (...)
El Mansurah : En plein désert, à plus de 130 km au sud de Mahabbah, la ville d'El Mansurah a été implantée sur l'oasis du même nom, à proximité d'une immense carrière de marbre, exploité depuis plus d'un siècle et demi. La ville compte 15 000habitantsmais ce chiffre fluctue à cause du nomadisme des éleveurs qui transitent très souvent par la cité. (...)
Simyra Petite cité située à l'Ouest du Califat, Simyra est un oasis abritant une communauté de 5 000habitants, dont les spécialités sont la poterie (grâce à la présence de terre argileuse) et l'élevage de chevaux. (...)
Les principales villes du Califat de Ghafsa : Ghafsa : Capitale et principale ville du Califat, Ghafsa est un très grand port (le 3ème d'Arabie, derrière Siwa et Kufra pour le trafic de marchandises) et une ville énorme (plus de 60 000habitants). Chaque jour, des navires chargent des denrées produites dans le Califat (céréales, viande et poisson séché, artisanat divers. (...)
Les villages du Littoral : On ne compte pas moins d'une cinquantaine de petits villages le long du littoral. Aucun d'entre eux ne dépasse les 1000habitants. Les activités y sont multiples (agriculture, élevage, pêche...). il est à noter que le littoral de l'Emirat est composé en grande partie de très grandes plages de sable fin. (...)
la ville est défendu par une garnison forte de près de 100 hommes dirigés par l'âme damnée de l'Emir : l'infâme Abdul Raza (un nécromancien cachant bien son jeu). Arrasfez : Seconde ville du royaume, Arrasfez ne dépasse pas les 10 000habitants. Cette cité fluviale est protégée à l'est par des remparts et à l'ouest par le fleuve. La ville est un centre de stockage des denrées destinées à l'exportation et à l'approvisionnement de la capitale. (...)
Cependant, le risque est grand pour les pilleurs de tombes car ils encourent le châtiment d'Ormazd (l'écartèlement). la ville actuelle de Debeqra est moins grandiose, bien que de dimensions respectables : les 17 000habitantsde la cité sont réfugiés derrière de hautes murailles de briques et de pierres. Un port abrite la flottille de guerre, quelques navires de commerce et les barques des pêcheurs. (...)
Tamadjert : A près de 100 km à l'ouest de la capitale, la petite ville de Tamadjert est le grenier à blé de l'Emirat, Située au centre d'une plaine céréalière, la ville regroupe derrière ses modestes remparts une population de près de 10 000habitants, Tamadjert est entourée d'une immense palmeraie. Le Ka'id Ahmed Alméda dirige la communauté et a sous ses ordres une garnison de près de 100 soldats. (...)
Al-Mahbas : Située à 10 km de la frontière entre Debeqra et Songhai, la ville agricole de Al-Mahbas est un véritable camp retranché : la population (5 000habitants) se regroupe tous les soirs derrière de solides murailles, le ka'id Youssouf Hadj dirige la communauté et commande les 100 hommes qui composent la milice urbaine. (...)
les trois quarts de ce royaume de plus de 30 000 km² sont constitués de montagnes (le quart restant étant un désert aride vide d'hommes). Leshabitantsdu califat de Nejaz sont des montagnards au caractère bien affirmé. Il y a 500 ans, les arabes ont colonisé la montagne de l'Alkaréham en chassant les derniers clans de gobelins qui y résidaient. (...)
Cependant, de nombreuses scieries et ateliers de tisserands fonctionnent toute l'année. Le Ka'id Orhan Aklem dirige la ville et ses 10 000habitantsqui n'ont pas besoin de remparts pour se protéger : l'escarpement rocheux sur laquelle la ville a été construite la rend quasiment imprenable Tiguentourine : Située à plus de 2 000 mètres d'altitude, cette ville est probablement la plus haute d'Arabie, ses 8 000habitantsvivent de l'exploitation minière (fer et cuivre). La ville héberge la colonie de nain depuis 10 ans. (...)
L'Emirat de Tambukta : Présentation générale : L'Emirat de Tambukta est un territoire englobant tout le sud des Monts de l'Alkaréham. Malheureusement pour seshabitants, cet espace montagneux est un des plus pauvres : Peu de forêts, une faune peu développée (quelques chèvres des montagnes, des mouflons...). (...)
Il réside dans sa capitale toute l'année et ses seules distractions sont les randonnées en montagnes et les parties de chasse (il faut bien reconnaître qu'en ces lieux, ce sont les seules distractions nobles envisageables !). Malgré cette apparence de pauvreté, leshabitantsde cet émirat jouissent d'une tranquillité rare en Arabie : en effet, personne ne songe à conquérir ce territoire, éloigné des routes commerciales et à l'abri des pillards du désert. (...)
En 2510, il s'agit de Darius Akan San, Bien que la ville n'ait guère besoin de protection, une milice de 80 hommes est régulièrement entraînée par le Ka'id Tarik Ben Griz. Les tâches de la milice sont de protéger leshabitantsdes villages aux alentours contre les éventuels prédateurs (il reste quelques lions des montagnes dans la région) et les brigands. (...)
De nombreuses caravanes, transportant de l'opium, mais aussi du fer, font halte en ce lieu. Une petite communauté de 4 000habitantsvit en permanence à Hazerim, Le chef de la communauté est Nasir Al Tusi, il commande également à une petite troupe constituée de 40 soldats dont la tâche est de réprimer les vols qui ont souvent lieu lors des haltes des caravanes. (...)
Dans ce paysage très montagneux, une seule ville d'importance se détache : il s'agit de Martek, capitale de l'émirat (située à 900 mètres d'altitude) Un tiers des 30 000habitantsde la région vivent dans cette ville. Le reste est constitué de petites communautés villageoises implantées à une altitude variant entre 500 et 1500 mètres. (...)
Sur trois de ses côtés la ville est entourée de falaises abruptes quasiment infranchissables, la seule ouverture sur la vallée est défendue par un mur épais, haut de d'une quinzaine de mètres. Le responsable de la ville est le consul Garid Al Koyunlu, nommé par l'émir. Il dirige les 10 000habitantsde Martek avec l'aide du Ka'id Malik Shâh, responsable de la garnison urbaine (forte d'une cinquantaine d'hommes). (...)
Ashdod : Petite ville de moyenne montagne (située à 1500 mètres d'altitude, à 80 km au nord-ouest de Martek), Ashdod présente le visage d'une communauté paisible dont les seuls ennemis sont les rigueurs de l'hiver et les bêtes sauvages qui rôdent autour des habitations et déciment les troupeaux. Les principales occupations de ses 4 000habitantssont l'exploitation forestière, l'élevage de moutons et une agriculture peu productive. Située à flanc de vallée, Ashdod est défendue par une palissade de bois et une garnison d'une vingtaine d'hommes, sous les ordres du Ka'id Izz Al Dawla. (...)
En 125, lorsque le petit fils de Ali, le prophète Mulhaed Al Quyat, acheva la conquête des côtes de l'Arabie, il décida de ne pas prolonger la conquête vers le golfe de Mèdès, qu'il jugeait inintéressant.. Depuis lors, leshabitantsdu golfe ont gardé leur autonomie, bien qu'ils aient adopté l'intégralité de la culture arabe (notamment dans le domaine religieux). (...)
Dans ces conditions, aucune agriculture véritablement intensive n'a pu se développer et l'habitat principal est constitué de petits villages de bois et de toiles, où leshabitantspratiquent une agriculture d'autosubsistance et un élevage extensif. Le Califat de Mèdès : Situé dans la partie occidentale du golfe, ce califat est le plus riche de tous les royaumes de la région. (...)
La capitale du royaume est la ville de Mèdès, située en bordure du fleuve, à 20 km des rivages du golfe. Cette ville abrite environ 25 000habitants, vivant de l'agriculture ou de l'artisanat.. La ville possède un port où sont amarrés de nombreuses barques de pêche et la dizaine de galères de guerre de l'émir Ali Ben Hamza. (...)
Une vingtaine de guerriers Kamaluks veille sur la famille régnante. Le reste du territoire est parsemé de villages ne dépassant jamais le millier d'habitants. Les populations rurales se divisent en deux catégories : les nomades, vivant de l'élevage et se déplaçant de village en village et les agriculteurs, qui sont sédentaires. (...)
C'est pourquoi la région est presque vide, seul le littoral de l'émirat est habité : On y trouve d'ailleurs les deux seules villes de la région : la capitale Marib (8 000habitants) et Qunfuda (5 000habitants). Le prince de ce territoire est l'émir Massati, qui vit dan son palais de Marib. Cette ville est avant tout un port de pêche important, les eaux du golfe étant très poissonneuses, cette ressource est la principale richesse de l'émirat. (...)
(les eaux peu profondes ne permettent l'accès qu'aux petits navires à fond plat). Les deux tiers deshabitantsvivent de la pêche. La ville n'est pas entourée de remparts et la milice du Ka'id Miran (60 soldats) a bien peu de travail à faire. (...)
L'émirat de Al-Anaïm : Situé en bordure orientale du golfe de Mèdès, l'émirat de Al-Anaïm a une bordure littoral très étendue, il est donc normal que leshabitantsde l'émirat se soient tournés vers la mer pour subvenir à leurs besoins. La particularité de cette région réside dans l'activité choisie par un bon nombre de seshabitants: la flibuste. En effet, de nombreux villages ont à la fois une population de pêcheurs et de flibustiers. (...)
Il faut reconnaître que du fait de la rudesse du climat et de la végétation ( l'intérieur des terres est un désert de rocaille) leshabitantsde l'émirat on peu de sources de revenus. L'émir Ben Akham réside dans un fortin de pierre surplombant la ville portuaire de Al-Anaïm. (...)
Cette cité est la capitale de la flibuste : on y dénombre pas moins de 25 groupes de flibustiers parmi une population de 10 000habitants. La ville est protégée par des remparts de pierre ; deux grands canons protègent l'entrée du port. (...)
Les émirat voisins viennent s'y approvisionner en esclaves. Seconde cité du pays, la petite ville portuaire de Lahaiyya (5 000habitants) développe les mêmes activités que la capitale de l'émirat : la pêche et la flibuste. Sa spécialité réside dans les combats de gladiateurs que le consul Abu Hanifa organise régulièrement dans ses arènes. (...)
Les villages sont en général implantés sur des collines (pour se protéger des inondations) et sont entourés des palissades de bois (pour protéger les récoltes et leshabitantsdes prédateurs et des pillards). Ces communautés ne dépassent jamais le millier d'habitants. Elles sont en général dirigées par un sage ou un sorcier. On trouve encore quelques villages sur pilotis en bordure du fleuve mais ils se font de plus en plus rares car les maisons résistent mal aux crues et les hommes subissent les maladies véhiculées par les moustiques de la mangrove La capitale du califat de Zoan, Wadi Haïfra, apparaîtra au voyageur comme un enchevêtrement d'habitations de bois, plus ou moins précaires. Cette ville gigantesque (près de 23 000habitantssur plusieurs hectares) est l'une des plus pauvres de l'Arabie. Les mendiants y sont légions et lors des grandes périodes de sécheresse ou d'inondations, des centaines de paysans viennent se réfugier sur ce grand plateau surplombant le fleuve, dans l'espoir d'échapper à la disette. (...)
Les villages de pêcheurs et d'agriculteurs présentent le même visage que dans le Califat de Zoan. La capitale est la ville de Al-Jawarah. Cette cité de 6 000habitantsest entièrement sur pilotis, sur la bras sud du Fleuve Rouge (à près de 100 km de son estuaire) Cette ville entièrement en bois abrite le modeste palais du Calife Ma'ad Al Din, qui dirige la ville et l ‘ensemble du Califat. (...)
Cette petite enclave au centre de la plaine du Fleuve Rouge est un territoire sauvage duquel émergent deux villes : La première est la capitale : Symara. Cette ville abrite 8 000 des 11 000habitantsde l'émirat.. Située à 50 km du Fleuve rouge, elle a été construite autour d'un gouffre d'un diamètre de 50 mètres. (...)
On y trouve quelques villages de pêcheurs, d'agriculteurs et la capitale de l'émirat : Ka-Sabar. Cette ville de 7 000habitantsest entièrement vouée à l'agriculture irriguée et à la pêche. La cité n'est défendue par aucune muraille et la milice a comme principale occupation d'assurer la sécurité des marchés hebdomadaires et d'assurer le ravitaillement lors des périodes de disette. (...)
La capitale Ashur, est installée sur les rives du Fleuve Rouge.. La ville ressemble à un camp fortifié : Une épaisse ceinture de murailles protège les 5 000habitantsde la ville et les nombreux paysans des alentours qui courent se réfugier à l'ombre de la citadelle de l'émir, dès que sonne le Tocsin (annonçant un raid). (...)
Nul ne sait où se trouve cette cité. Ormazd : « L'Unique » (Al Alnon) Divinité principale de l'Arabie, vénérée par 80% de seshabitantsRial : Plus petite unité du système monétaire arabe, composée de cuivre et de fer Ribat : Monastère fortifié dédié à Ormazd et destiné à la pratique du Djihad. (...)Présentation générale de la péninsule arabique : Un territoire aride et peu accueillant L'Arabie reste aux yeux des habitants du Vieux Monde une terre étrange, pleine de mystères et de dangers. Cette terre aride est aussi connue sous le nom de Grand Désert du Sud. Et cette réputation n'est pas usurpée : ce territoire plus grand que l'Empire bénéficie d'un climat extrêmement chaud et sec en plaine. Le climat des montagnes d'Arabie n'est guère mieux : Il est aussi sec que glacial. Mais l ...