Le Guide de la Cité Médiévale Fantastique
sur Le Sablier Eternel au format (2.7 Mo)
Contient : artisans (59)(...) Ces villes échangent avec la campagne proche, vendant des marchandises, achetant les surplus agricoles, proposant des services et abritant de nombreuxartisans. La cité est le stade supérieur de la ville ce qui lui procurent des avantages spécifiques, mais aussi ces propres problèmes. (...)
Celui-ci peut faire valoir un droit à protection sur sa demeure. Les villes médiévales offrent aux paysans un autre type de liberté, celle de choisir son métier.Artisans, compagnons et autres professions fleurissent dans les cités où les paysans trouvent une alternative à l'agriculture. (...)
Le mur d'une maison se prolonge dans celui de la suivante, faisant des bâtiments des blocs protégeant du crime, plus chaleureux en hiver et donnant un sentiment communautaire à la vie en ville. Dans les cités les plus jeunes, lesartisansd'un même métier vivent ensemble dans le même pâté de maison ce qui donnent leurs noms souvent définitifs aux rues et aux quartiers. (...)
Les différents types de quartiers dans une ville médiévale fantastique sont ceux pour l'aristocratie, les marchands, lesartisans, l'administration, les portes, les docks (rivières, ponts, mers et océans), les métiers odorants, l'armée et le commerce (marchés). (...)
Le facteur déterminant de l'extension de l'enceinte est l'importance de la population peuplant le faubourg. Les marchands et lesartisansne rencontrent guère de difficulté pour convaincre les autorités municipales de les protéger. (...)
Généralement pavé ou empierré, le marché principal dispose quelquefois de halles, allées couvertes avec des boutiques de chaque côté. C'est le lieu où les marchands en gros, lesartisanslocaux, les commerçants itinérants se retrouvent pour commercer. Le marché principal est aussi l'endroit où se tiennent les assemblées publiques. (...)
L'ampleur de la rémunération est une mesure des talents du professeur. L'université est une communauté entre les enseignants et les étudiants. Tout comme lesartisansd'une même guilde, ils boivent ensemble, discutent ensemble, sortent ensemble et festoient ensemble. (...)
A partir d'un certain moment, les gens s'installent hors des murs pour des raisons de place et les marchands, lesartisanset les paysans créent des faubourgs. Lorsque que ceux-ci deviennent trop important par rapport à la taille de la cité, les seigneurs de la cité, les dirigeants ou les personnes influentes décident d'étendre les murs afin de protéger ces nouveaux quartiers. (...)
Nombre de petites révoltes éclatent chaque jours dans les cités quand les religions luttent pour l a reconnaissance, les membres de l'aristocratie se soulèvent contre le seigneur de la cité, réclamant plus d'autorité et moins d'extorsion, et les guildes d'artisansargumentent de leur côté pour savoir qui pourra utiliser les locaux. Bien que des rapports physiques pourraient simplifier les choses, l'interaction sociale est un autre champ de bataille qui ajoute une complexité supplémentaire à n'importe quelle campagne. (...)
Le chapitre suivant décrit de quelle manière les groupes exercent leur pouvoir en leur sein. La Guilde desartisans: Les guildes d'artisansutilisent la moindre parcelle de pouvoir disponible. Elles contrôlent la production, l'amélioration des compétences de leursartisans, et le prix de vente de leurs produits. Au début de l'époque médiévale fantastique, les guildes d'artisansavaient parfois besoin de la permission du bourgmestre ou du conseil municipal pour exister. Mais par la suite elles deviennent très communes. Tous les types d'artisanats imaginables peuvent figurer au sein de la guilde : bouchers, charcutiers, cordonniers, fabricants de bougie, maçons, tanneurs, tapissiers, tisserands, forgerons, fabricants de jouet, etc. (...)
Chaque guilde surveille plus ou moins ses membres et a une influence variable sur le reste de la ville. Ceci détermine le niveau de restriction imposé par la guilde. Apprenti : Les guildes d'artisanscomprennent trois types d'artisans: les maîtresartisans, les compagnons, et les apprentis. Ils sont tous membres de la guilde et payent, de ce fait, leur redevance à celle-ci. Tous sont sujets aux règles de la guilde concernant les méthodes de production, les matériaux employées, sur la distribution des articles et leur prix de vente. Apprenti est le niveau le plus bas dans l'échelle desartisans. Pris en charge par un maître artisan, l'apprenti travaille pour et vit chez le maître lui-même. (...)
Compagnon : Le compagnon est l'artisan « moyen » de la guilde. Il peut fabriquer et vendre des articles de manière indépendante, bien que certaines guildes d'artisansexigent des compagnons une surveillance par un maître artisan principal et ses autorisations. La guilde d'artisanslimite la production des compagnons et le prix de vente de ses produits. Les tâches compliquées sont l'exclusivité des maîtresartisanset ne sont pas confiées aux compagnons. Pour un même produit, le compagnon devra le vendre moins cher que celui fabriqué par maître. (...)
Les réponses à toutes ces questions sont habituellement plus importantes que les capacités du candidat, même s'il est très compétent. Maîtresartisans: Les maîtres sont la classe régnante de la guilde. Socialement et financièrement, c'est eux qui reçoivent le plus en retour de la guilde. Ils décident du passage de compagnons à maîtresartisans. Ils déterminent le prix de vente des produits par rapport au niveau de l'artisan qui fait l'article. (...)
Ils sont les ambassadeurs de leur artisanat lors des échanges civiques et face à la guilde des marchands. Mis à part le contrôle des sesartisans, les guildes affectent également la ville dans son ensemble. Les rébellions, les révoltes, et les prises de pouvoir sauvages ont toujours commencé au sein d'une guilde ou d'une autre. (...)
Les guildes des marchands se développent habituellement avant toutes les autres guildes. Socialement, elles sont audessus des guildes d'artisans, bien que lesartisanspuissent appartenir à la guilde des marchands. En l'absence d'un conseil municipal, la guilde des marchands agit en tant que tel. Ils négocient les droits, les impôts et les loyers avec le seigneur de la cité. (...)
Les positions dans la guilde des marchands ouvrent les portes aux avantages financiers et commerciaux. L'obtention d'un territoire marchand ou l'application de pressions sur des guildes d'artisanspar l'intermédiaire de la guilde des marchands sont deux exemples banals du pouvoir politique utilisable par l'aristocratie. (...)
Il y a peu d'intermédiaires dans des transactions commerciales dans la société médiévale fantastique. Habituellement, le coût d'une marchandise est le coût des matériaux et la main d'oeuvre desartisans. Seuls les négociants sont concernés par les prix d'achat et de vente. Mais même les négociants de vente en gros achètent leurs marchandises auxartisanset aux producteurs. Puisque la plupart des personnes fabriquent les marchandises qu'elles vendent, l'inventaire n'est pas une pratique commune dans la plupart des ateliers puisque de toute façon ce qui n'est pas vendu traîne sur les étagères. (...)
En fonction des compétences de l'acheteur, le négociant peut recevoir 6 po pour son article, ce qui ne manquera pas de le rendre un peu plus heureux. Prix : Il n'y a aucun prix fixe dans une société médiévale fantastique. Lesartisansqui font les articles déterminent sa valeur et négocient ensuite le prix. Les prix énumérés dans le livre de règles ne sont que des prix suggérés pour facilité le travail du MJ et celui de joueurs qui désirent acheter et vendre. (...)
Les guildes fixent habituellement la limite basse d'un prix pour éviter une trop grande concurrence entre négociants et desartisansde la même guilde. Parfois les prix maximum sont fixés, mais seulement dans des situations de famine et ceci affecte généralement uniquement le grain. (...)
Pièce de monnaie et espèce : Même dans les villes, un bon nombre d'affaires et de transactions sont payées en échanges ou en nature. C'est particulièrement vrai pour les transactions entre lesartisansde la ville et les grossistes. Ces gens peuvent faire des affaires sans jamais échanger la moindre pièce de monnaie. (...)
La magie élémentale ou druidique trouble les paysans, la plupart du temps parce ses pratiquants ont le pouvoir de guérir sans appartenir à un culte particulier.Artisans: Lesartisansont une compréhension plus précise de la magie. Ils n'ont pas toutes les superstitions et idées fausses que les paysans peuvent avoir. Lesartisansconnaissent et identifient la magie qu'ils rencontrent dans leur commerce et celle qui est susceptible de les aider dans leur métier grâce aux associations avec la guilde. Ils ne savent pas nécessairement le nom d'un sort, ou la différence fondamentale entre la magie divine et la sorcellerie. (...)
Ils peuvent également posséder quelques articles magiques de base (des breuvages magiques ou des articles magiques communs) s'ils sont de richesartisansdans une grande ville. Lesartisanssavent également certaines choses sur les familiers qui appartiennent généralement aux sorciers et savent aussi qu'un animal familier ne signifie pas systématiquement que la personne est un sorcier. Ils ne connaissent rien sur les différentes catégories de sorciers ainsi que les diverses limitations liées à la magie, mais savent, par exemple, que les armures et la magie ne s'associent pas très bien. Lesartisanssavent aussi que si quelqu'un leur jette un sort, cela leur créera un léger trouble mental sur l'instant. (...)
Les marchands : Les marchands, ayant plus d'argent et plus de possibilité de se payer une aide magique, sont plus coutumiers avec la magie que lesartisans. Les marchands sont plus enclins à acheter des articles magiques que lesartisans, plus particulièrement les marchands de classe aisée et les membres de la petite aristocratie. Les marchands sont au courant de différents types de magie et peut les identifier suivant leurs effets. (...)
Certains quartiers se trouvent à l'intérieur des murs, d'autres en dehors. Par exemple, un groupe d'artisanspeut vivre en dehors des murs du fait de la croissance rapide de la population. Un tel quartier devrait être considéré comme un quartier d'artisansplutôt qu'un quartier déshérité, même s'il se trouve à l'extérieur des remparts. Regardez la Table IV. (...)
Dans les petites et grandes villes, il y a un souvent un quartier dédié à l'administration, hébergeant également une part des employés. En général, les quartiers administratifs ont de gros bâtiments en faible nombre.Artisans: Les quartiers desartisanscomportent les ateliers, les maisons et les entrepôts desartisans. Souvent, la maison d'un artisan, son atelier et son échoppe ne sont qu'une seule et même bâtisse. Lesartisansvivent, créent et vendent leurs réalisations dans le même espace. La plupart des bâtiments dans les quartiers desartisanssont de ces ateliers/maisons, la taille de ses maisons variant en fonction de la richesse desartisans. Ce type de quartier est le plus commun à l'intérieur des murs de la cité. Il peut y avoir de nombreux quartiers d'artisansdans les grandes villes et celles encore plus grandes. Porte : Les quartiers des portes sont animés. (...)
Les quartiers du marché regorgent également d'entrepôts, boutiques, bureaux, fontaines et de grands ouvrages architecturaux appropriés à la cité. Ce sont des zones plus denses que les quartiers desartisansmais moins que les portes. Marchand : Les quartiers marchands accueillent les marchands de la cité, leurs boutiques, entrepôts et bureaux. (...)
Ce type de quartier, avec les boutiques et vitrine sous les maisons des marchands, est plus dense que le quartier des aristocrates, mais tout de même moins que les quartiers desartisans. Il n'y a généralement qu'un seul quartier marchand dans la ville, bien qu'il puisse y en avoir plusieurs dans les grandes cités et les métropoles. (...)
Ces quartiers requièrent de plus un approvisionnement en eau important et contribuent à la séparation des activités dans une cité médiévale fantastique, quand bien même d'autres professions et métiers cohabitent ensemble. Ces quartiers sont généralement moins denses que les quartiers desartisans, parce qu'il y a un nombre limité de personnes y travaillant, à savoir : les tanneurs, les teinturiers, forgerons et les bouchers. Beaucoup d'artisanspauvres vivent aussi dans ces quartiers, car leur statut les empêche de vivre dans un quartier d'artisan. (...)
Ces quartiers sont faits de grands bâtiments et sont moins denses que les quartiers marchands et desartisans. Une ville médiévale fantastique doit d'abord être assez riche pour avoir des aristocrates avant d'avoir un quartier qui leur soit dédié. (...)
Quartiers (du plus au moins dense) Style des constructions : Quartier déshérité D Bas quartier D Portes BCD Marché ABC Rivière/Pont BCD Mer/Océan CDArtisansBCD Travail malodorant BC Administration BC Militaire BCD Marchand ABC Patricien AB Exemple de quartiers d'après la fiche de cité Quartier Taille Nombre de constructions 1 Quartier marchand 8 acres 336 2 Quartier desartisans10 acres 500 3 Quartier desartisans10 acres 500 4 Quartier desartisans10 acres 500 5 Quartier des portes 8 acres 448 6 Quartier des portes 8 acres 448 7 Quartier de rivière/pont 14 acres 728 8 Quartier du travail malodorant 10 acres 480 9 Quartier du marché 14 acres 756 10 Quartier déshérité 8 acres 464. Rivière/pont : Les quartiers à proximité de rivière ou de pont diffèrent en forme et fonction. Le commerce est souvent rendu possible par la rivière, de même qu'on y trouve des moulins et des moyens de traverser l'eau. Les quartiers à proximité de rivière/pont peuvent ressembler à des docks, avec beaucoup d'entrepôts, bureaux, ainsi que des boutiques pour s'occuper du commerce et de l'industrie des moulins à eau. (...)
En distribuant les 20 points de différence entre les douze types de quartier, les quartiers déshérités ont 60 bâtiments, les bas quartiers 58, les portes 56, les docks 52, les quartiers desartisans52 et ainsi de suite. Multipliez alors le nombre de bâtiments de chaque quartier par la surface, en acres, du quartier. (...)
Par exemple, une petite cité de 10 000 adultes sur 100 acres peut avoir un quartier marchand, trois quartiers d'artisans, deux quartiers des portes, un quartier de rivière/pont, un quartier pour le travail malodorant, un marché et un bas quartier. (...)Introduction : De l'esprit et de la lettre de cette traduction Ce texte donne un bon aperçu des villes médiévales fantastiques. Il parle de l'organisation sociale, politique et géographique. Il s'agit en fait d'une traduction de l'extrait gratuit d'un supplément payant prévu pour D&D, donc pas directement lié à Warhammer. Cependant, beaucoup d'informations peuvent également servir à Warhammer, ce qui est la raison de cette traduction. Nous avons donc donner de temps a autre quelques renvois ...