Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : soldats (4)(...) - Bien, vous subirez alors la justice du Seigneur des Hauts Vents. Je me lève et observe par l'ouverture de la yourte : lessoldatsdu Seigneur des Hauts Vents ont démontés et se sont déployés dans le campement, leurs armes dégainées. (...)
Son bras droit clignote, et les flèches retombent à ses pieds, brisées tandis qu'il marche vers la jeune femme, immobile. Sessoldatsne bougent même pas. Pendant un instant, je pense m'enfuir, je pense à courir et aller me cacher au-delà de la frontière, pour trouver le destin qui m'y attend, quel qu'il soit. (...)
Ils envoient une nouvelle volée, en vain. - Ca va durer encore longtemps ? leurs crie-je. Les deux jeunessoldatssont terrifiés, le vieux crache par terre. - Faites le cramer ! rugit-il. Mes yeux s'écarquillent. (...)
Je franchis les portes du harem en titubant, laissant dans mon sillage des flaques de sang. De l'autre coté, dans le couloir situé au pied de l'escalier, dessoldatsm'attendent, armés et nombreux. Ils reculent rapidement devant moi lorsque je jette le corps de leur maître Seigneur des Hauts Vents à leurs pieds. (...)