Le jeu de rôle : entre dimension sacrée et manifestation
de nos archétypes ?sur Studio09 au format
Contient : connaissances (3)(...) Cette interprétation, pertinente, ne prend pas en considération la récurrence des comportements humains. Car chaque être humain, en dépit desconnaissancesacquises au cours de son existence, porte en lui le bagage génétique de la Préhistoire, longue période constitutive4. (...)
Caché derrière son écran (ce qui marque une rupture entre l'espace réservé au joueurs de celui qui « sait » (qui connaît les « mystères »), c'est celui qui transmet lesconnaissancesinspirées du livre de règles et de l'univers du jeu (il « sait » d'autant plus qu'il peut être aussi le créateur du scénario, voire du jeu). (...)
Il est intéressant de noter que Jung aurait connu l'équivalent d'une « extase mystique » et mis sesconnaissancesthéoriques et pratiques à la compréhension du phénomène religieux. La notion de « centralité » du « moi » pourrait être rapprochée de la notion de « Centre » étudiée par Mircéa Eliade dans le domaine des religions. (...)Le jeu de rôle a plusieurs dimensions. Il s'agit tout d'abord d'un jeu coopératif pour lequel les participants, sous la direction d'un « maître de jeu » (parfois appelé « conteur »), endossent le rôle d'un personnage imaginaire évoluant dans un univers fictif et structuré, pouvant toutefois reposer sur des références « réelles » (période historique ou contemporaine, mythes au sens large du terme, nous allons y revenir). Ce jeu, dans sa dimension traditionnelle, se déroule en un « temps ...