Constantinople
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Contient : fondateur (5)(...) A aucun moment Constantin, qui avait solennellement installé la Tyché de Rome dans sa nouvelle fondation, ne songea à faire de celle-ci une capitale chrétienne. La «nouvelle Rome» et ses institutions Quelles que fussent les intentions exactes de sonfondateur, Constantinople, siège désormais stable d'un gouvernement de plus en plus centralisé, sanctuaire du culte impérial, ne pouvait tarder à modeler ses institutions sur celles de l'ancienne Rome: ce fut chose faite dès le IVe siècle. (...)
Il était constitué par deux grandes places: à l'est, l'Augustéon, rectangulaire, autour duquel s'ordonnaient au nord Sainte-Sophie et les bâtiments du Patriarcat, à l'est le palais de la Magnaure, au sud le Grand Palais et l'Hippodrome; plus à l'ouest, le forum de Constantin, dont la forme ovale imitait, disait-on, celle de l'Océan, rassemblait, autour de la Tyché de la ville et de la statue de sonfondateur, les bâtiments du Prétoire et le palais du Sénat. Les deux places étaient reliées par la Régia , large rue à portiques où étaient installées les boutiques des changeurs et des argentiers, ce qui en faisait le principal centre des affaires. (...)
La doctrine iconoclaste régna de nouveau sous Léon V et, après l'assassinat de celui-ci, sous Michel II,fondateurde la dynastie amorienne, et sous son fils Théophile, mais avec moins de dureté qu'au temps de Constantin V, parce que le parti orthodoxe s'était considérablement renforcé et que l'attention des empereurs était détournée des questions religieuses par d'autres soucis. (...)
La troisième (1025-1081) est l'ère des « époux de Zoé »; ce demi-siècle suffit pour précipiter Byzance dans la pire détresse. De grands empereurs : Basile Ier (867-886) fut lefondateurde la dynastie macédonienne. S'il se révéla comme un souverain capable de faire face aux Arabes, il est surtout connu pour son oeuvre de législateur. (...)
; Zacharie le Scolastique), d'ailleurs plus rhéteurs que philosophes, et surtout dans celle du pseudo-Denys l'Aréopagite,fondateurde la théologie mystique. La littérature religieuse : La période de répit qui sépare la crise monophysite de la crise monothélite voit fleurir la littérature ascétique, genre appelé à un grand avenir à Byzance. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...