Constantinople
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Contient : florence (4)(...) Même lorsque Jean VIII aura déterminé son patriarche, Joseph II, et une partie des évêques à s'abaisser devant Rome et à souscrire à l'union au concile deFlorence(1439), le peuple et l'immense majorité du clergé s'y opposeront avec une telle violence que l'empereur n'osera pas faire proclamer le décret d'union à Constantinople. (...)
Son fils Jean VIII, pour sauver l'Empire, était décidé à conclure coûte que coûte l'union, avec Rome; il se rendit en Italie à cet effet. L'union, obtenue au prix de grandes concessions de la part des Grecs, fut proclamée àFlorence(6 juillet 1439), et une croisade organisée sous la direction du roi de Bohême, Vladislas II, du régent de Hongrie, Jean Hunyadi, et du légat du pape. (...)
A la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe, les ateliers de la capitale produisirent également, pour une clientèle riche et raffinée, des icônes en mosaïque, de petites dimensions et d'une grande virtuosité technique (Crucifixion , Staatliche Museen, Berlin; Annonciation du Victoria and Albert Museum de Londres; Diptyque des Douze Fêtes de l'Opera del Duomo àFlorence, etc.). Les enluminures : Les miniatures de manuscrits représentent un très vaste domaine de l'art byzantin, domaine en partie encore inexploité et qui pose les habituels problèmes de datation et de localisation. (...)
Dans de rares tétraévangiles se développent, au contraire, des cycles narratifs très détaillés (Cod. Plut. VI, 23 de la Bibliothèque laurentienne deFlorence; Bibl. nat., ms. gr. 74, XIe s.). L'influence de la liturgie est sensible aussi dans l'illustration des recueils de vies de saints, abondamment enluminés à partir du Xe siècle (Ménologe de Basile II, au Vatican) et dans celle des homélies patristiques (sermons de Grégoire de Nazianze). (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...