Les mille Dangers de la Route
sur Vox Ludi au format (25.7 Mo)
Contient : embuscade (13)(...) Remarquez, si c'était le cas on n'aurait pas à s'en soucier... Vraiment pas de quoi avoir la frousse ! Vous n'aurez aucun mal à leur tendre uneembuscade. A moins qu'ils ne recrutent des hors-la-loi habitués au métier de brigand, et ça vous le saurez très vite, croyez-moi. (...)
Il entendra alors des « qu'est-ce qu'il a de plus que nous », ou des « il est rien de plus qu'un bon à rien comme nous autres », et devra alors compter les jours avant qu'un de ses hommes ne vienne l'égorger pendant son sommeil, ou profite d'uneembuscadepour distribuer des coups à la mauvaise personne. Le chef mutant, ou disons monstrueux, a lui réellement quelque chose de plus que ses hommes, qui le rend plus fort, plus habile, plus méchant, ou plus intelligent, et en tout cas plus impressionnant que la plupart d'entre eux. (...)
Lâches et conscients de leurs faiblesses au corps à corps, ils tendent des pièges imaginatifs, cruels et très vicieux, afin de prendre le moins de risque possible. Lorsque leurs victimes se rendent compte de l'embuscade, il est trop tard pour réagir, le piège s'est déjà refermé sur eux. Par exemple, une chausse-trape les fait tomber dans les galeries d'une araignée géante. (...)
Sous une bâche huilée étaient empilés plusieurs tonnelets, qui pouvaient à s'y méprendre passer pour des provisions de bière, à l'exception peut-être d'un symbole de mise en garde gravé dans le bois. ******* Tactiques autour des routes : le vieux principe de l'embuscade. Il se fait tard les gamins, j'espère que vos rations sont bien passées et que vous n'avez pas abusé du tonnelet de bière que j'ai rapporté. (...)
Quarante ans que je côtoie ceux de votre sorte et que je vous répare armes et armures, alors j'en connais un rayon, même si je mets pas souvent les pieds sur les routes que vous essayez de protéger. Parlons d'abord de la bonne vieilleembuscade. Même les gobelins savent s'y prendre, avec leur vice bien connu, pour réussir cette tactique basique. (...)
Cela peut paraître un peu trivial, mais n'essayez pas en terrain découvert, en plaine par exemple, à moins d'user d'un stratagème pour vous dissimuler. A la base, il vous faut simplement un bon lieu pour tendre uneembuscade. Les brigands le savent bien et ils choisissent le plus souvent de s'établir dans une région qu'ils connaissent suffisamment, pour bénéficier du terrain en vue de leurs petites affaires. (...)
Heureusement ces types-là sont rares, et ont souvent fait leurs débuts dans les rangs des armées de cet Empire. Le plus souvent, les bandes ont plutôt des lieux d'embuscadede prédilection qui sont assez facilement identifiables. Ils chargent en général un petit groupe de rabatteurs de presser leurs proies dans la bonne direction, quand celles-ci ne s'y jettent pas tout droit d'elles-mêmes. (...)
La suite dépend de qui est visé et de ce que souhaitent les brigands. Un otage au milieu de la route peut permettre aux assaillants de passer à uneembuscadeplus conventionnelle sans risquer de blesser l'un des leurs. Si l'otage est précieux pour les victimes (un enfant, un notable), cela peut aussi donner un avantage supplémentaire aux attaquants, car leurs adversaires devront à la fois se défendre et tenter de protéger le malheureux. (...)
Les deux chevaux de tête de la diligence choisissent alors volontairement de détourner l'attelage de son chemin initial, à la grande surprise du cocher, pour le faire tomber dans uneembuscade. Ces deux animaux ont été dressés pour réagir ainsi. Ils ont été remplacés avant le début du voyage par des complices des brigands. (...)
L'effet premier de ce piège porte donc sur le moral du groupe assailli. Les quelques mineurs tombés dans uneembuscadeà explosion m'ont parlé de l'effet de surprise paralysant qu'ils ont ressenti, du moins pour ceux qui ont survécu aux éboulis. (...)
Ils font cela pour leur propre fierté, ce qui arrive souvent chez les nains, pour l'honneur du maître qu'ils servent, ou encore par ferveur religieuse, car il est lâche de rendre grâce à un dieu sauvage comme Ulric, en ayant recours à uneembuscade. J'ai entendu dire sans trop y croire, que les nobles bretonniens étaient du genre à adopter un tel code d'honneur, qui non seulement les contraint à attaquer de front en toute circonstance, mais également à ne jamais faire usage d'armes de tir. (...)
Si le but des agresseurs est d'éviter la violence, pour rançonner ou faire des prisonniers, il peut être bon également de faire preuve d'intimidation. C'est l'inverse de l'embuscadeen quelque sorte, car au lieu de faire croire à la cible que tout va bien, que le passage est sans danger, il faut persuader les gars en face que tout ce qu'ils feront n'aura pour conséquence que d'aggraver leur cas. (...)
Bon, j'avais encore un point à aborder avant de vous laisser regagner vos couvertures. Il y a des brigands qui ne s'embarrassent pas de stratégie, d'embuscadeou de piège. J'en parle à la fin, peut-être parce que c'est le moins marrant, ou bien peut-être parce que c'est le cas le plus courant, et donc celui dont vous vous souviendrez le mieux. (...)« Eh non, petits, je ne vais pas du tout vous parler des patrouilleurs. Vous avez fait votre temps à la caserne d'entraînement, maintenant c'est la route qui vous attend. Z'en savez assez sur nous, c'est eux que vous allez devoir apprendre à connaître maintenant. Il faut dire qu'on les connaît bien, à force d'avoir affaire à de tels sacripants. Même eux ne se connaissent pas aussi bien que nous les connaissons. Dans le métier, on est confronté à toutes sortes de dangers ...