Vous avez peur ?
sur Bastion rôliste
Mes derniers souvenirs de vraie peur remontent à, oh, 6-8 ans, et c'était à Chill et à Cthulhu. Deux maîtres différents (dont un qu'a même pas eu son bac, et qui étais pourtant un excellent MJ à RdD et à l'ADC) Et là, j'étais vraiment inquiet, presque physiquement (on jouait l'après-midi, dans une cave plutôt bien éclairée). Alors que, dans mes dernières parties (Vampire ou Loup Garou), j'ai pas vraiment eu peur. J'ai été très fortement impliqué dans l'action (quand mon garou précèdent a franchi ...Contient : peur (32)Vous avezpeur? Mes derniers souvenirs de vraiepeurremontent à, oh, 6-8 ans, et c'était à Chill et à Cthulhu. Deux maîtres différents (dont un qu'a même pas eu son bac, et qui étais pourtant un excellent MJ à RdD et à l'ADC) Et là, j'étais vraiment inquiet, presque physiquement (on jouait l'après-midi, dans une cave plutôt bien éclairée). Alors que, dans mes dernières parties (Vampire ou Loup Garou), j'ai pas vraiment eupeur. J'ai été très fortement impliqué dans l'action (quand mon garou précèdent a franchi la spirale du Ver), maispeurnon. J'ai été inquiet pour mon personnage, mais je 'faisais encore la distinction'. Au début de ma réflexion sur ce fait, j'ai pensé que c'était la faute au maître. (...)
C'est peut-être ça, ou alors, plutôt, que je suis moins capable d'immersion, d'oubli du joueur vis a vis du PJ. Et vous ? Vous avez des émotions fortes en jouant ? Arnaud LAUMONIER : Emotions fortes, oui, maispeur, jamais (mais je me suis assez détaché de mes personnages depuis une série de morts brutales et [assez souvent] injustifiées à Cyber). (...)
J'ai peut-être manqué d'occasions (et sûrement d'un MJ dont le deuxième prénom est 'ambiance') Morpheus : La dernière fois que ça m'est arrivé c'est en tant que MJ à Kult Déjà le jeu est - si on le maîtrise correctement - fait pour donner des frissons (si on joue sur le malaise, le décalage plutôt que sur le gore idiot) et les joueurs me faisaient un roleplay absolument dantesque, ce qui les rapprochaient de leur perso J'avoue avoir angoissé, avoir eu des palpitations en me rendant compte d'une chose : que l'histoire qui se déroulait là était vraiment malsaine, et quand tu te dit que c'est toi qui l'a écrit...gloups... voilà unepeurautoinduite Par contre personne ne m'a faitpeuren partie, peut-être à cause d'une routine trop installée ; les PNJ sont soit trop vite butés, soit in-butables dans les med - fan (ou à Vampire... (...)
je sais je sais je me pose la même question.) Bref on est écrasé entre le jet de dés et le manque d'imagination. avec ça comment veux tu avoirpeur... En gros mes recettes pour fairepeursont les mêmes que pour accrocher le joueur à son perso : tourner rapidement, que tout se passe vite, que le joueur suive mais à la limite de se perdre. Insister sur les descriptions comme c'est pas possible (contrairement à ce qu'on croit ça augmente la vitesse de jeu car on évite beaucoup de questions) et faire planer toujours autour de l'intrigue un tas d'éléments qui n'ont rien à voir mais qui rendent le tout flou et glauque : plus c'est malsain, plus vos joueurs accrochent à l'histoire... François Yvon : J'ai toujours et j'aurai toujourspeurà Cthulhu. Mais la dernière fois où en tant que joueur j'ai eu lapeurde ma vie, c'était dans une maison hantée pendant un scénar en solo avec un MJ qui est fan de films d'horreur. Forcément il faisait pas beau, forcément ça craquait de partout, forcément le p'tit chat ne voulait pas faire de câlins. (...)
Les joueurs les plus anciens - parmi ceux qui n'ont pas encore fini à Charenton avec une camisole de force j'entends - me font le plaisir d'être un très bon public :-) mais c'est quand même avec appréhension que je me dis à chaque nouvelle partie 'vont-ils encore 'accrocher' malgré tout ce qu'ils ont vu passer comme aventures et énigmes ?'. Leur fairepeur, susciter de l'angoisse, voilà bien quelque chose de difficile à mener... Sur le fond, dur de trouver après tant de parties l'idée géniale de la mort qui laissera ces pôvres p'tits joueurs sur le cul, encore tremblants d'inquiétude :-) Il me faut souvent me reposer sur des 'artifices' qui ont fait leurs preuves. (...)
Quant à savoir ce qui se passe vraiment, ça, c'est une autre histoire, parce que pour tout comprendre, là-dedans, faut se lever tôt... ;-) Mais avoir vraimentpeurdans un scénar, non, pas que je m'en souvienne... peut-être que je ne joue pas assez, aussi ! :-) Nenel : YYYEEEEEEEEEEEEEESSSS, Maléfices est un super jeu d'ambiance. (...)
Je suis meneur depuis quelques scénars et je m'amuse comme un fou et chaque fois mes joueurs se font plaisir et ont unepeurbleue. Un seul regret cependant, peu de gens ont mis des scénars de maléfices sur le ouebe... SNIFF Alors pour amorcer la pompe, je mets les miens à disposition sur membres. (...)
La chaise est tombée et la porte s'est ouverte sur une pluie battante laissant apparaître une silhouette. J'avoue que là, on a eupeurcar toutes les bougies se sont éteintes simultanément pour cause de courant d'air. Le MJ est lui même tombé de sa chaise de saisissement. (...)
(nous devions être les seuls équipés du quartier vu que nous avions pour cette occasion pillé dans l'urgence la réserve de la section GN...) Hervé B. Je n'ai jamais eupeurqu'à Cthulhu et à Recon. L'immersion dans le personnage est bien plus intense que dans les autres jeux que j'ai pratiqué. (...)
C'est étrange puisque je constate que ce sont les jeux où le background de mes persos est le plus mince : leur profession (et leur grade) suffisent souvent... Lapeurvient, je pense, de la paroi très mince qui sépare le monde du jeu du monde réel. JE pourrais presque me trouver dans la même situation que mon PJ ! (...)
Mais je ne regrette rien : c'est bien aussi d'être un Héros ;-) Rappar : ' Où serait le mérite si le héros n'avait jamaispeur?' Alphonse ALLAIS. Peut-être Guillaume te détaches-tu trop de tes personnages? J'ai été inquiet récemment pour mon personnage à Cyberpunk. C'est un personnage qui a déjà plusieurs scénarii derrière elle. Et ce qui m'a faitpeurpour elle c'est (O surprise ;-)! ) L'Inconnu. Elle est engagée par une organisation très puissante dont elle ignore tout. (...)
Et ma média panique: 'pourvu que l'organisation continue à me considérer comme un insignifiant moucheron. pourvu qu'ILS ne se fâchent pas. Le jour où je les gêne trop je suis morte.' Et moi j'aipeuravec elle car je m'implique pas mal dans, et m'identifie avec, mes personnages. François Yvon : L'implication, c'est le maître-mot ! (...)
Guillaume J : Je joue à Vampire, donc je me trouve souvent dans ce genre de situations ;) Eh ben, a priori, je n'ai paspeur. De l'inquiétude, oui, du découragement, mais, je ne sais pas si j'arrive a bien me faire comprendre, ca reste un cran en dessous d'une vraiepeur. Frigmux : Quand on n'est pas rassuré, peut-on considérer ça comme de lapeurou du stress ? La différence entre les deux est dure à discerner.Peureffrayé ça m'est arrivé une fois quand mon MJ à Star Wars m'a mimé, par surprise, le wookiee qui s'énerve contre moi... (...)
lumière tamisée, musique oppressante et modulation de la voix, une vraie soirée d'épouvante... Je pense qu'avoirpeurpendant une partie n'est pas gênant considérant notre passe-temps ; on dit bien 'jouer à se fairepeur' :) Pas besoin de hausser la voix... quand on est à fond dans le scénario, on peut vraiment avoirpeur. Nominesnow Tant que j'y suis je vais parler de mon expérience : j'ai eupeurune fois durant une partie (alors que je joue depuis 10 ans). C'était une partie de Vampire durant une convention avec le meilleur maître du jeu avec lequel j'ai pu jouer. (...)
Je peux assurer que ce que j'ai ressenti (et les 3 autres joueurs étaient dans mon cas) était bien de lapeuret non un simple stress. Le MJ nous a confié à la fin de la partie qu'il ne pouvait pas maîtriser à Vampire plus d'une fois par mois tellement c'était éprouvant pour lui ! (...)
Cette histoire figure dans les 101 manières de foutre radicalement et définitivement une ambiance sérieuse par terre ! :>)Peurà la manière de l'Appel de Cthulhu. Rolph Case : Il paraît qu'exposer ses peurs aux autres, aide à dépasser sa névrose, enfin c'est mon psy qui me l'a dit. Moi, la dernière fois que j'ai eu vraiment très trèspeur, c'était cet été au cours d'un GN. Je jouais le rôle d'un apprenti-cuisinier qui expérimentait de nouvelles recettes. (...)
C'était répugnant, immonde et blasphématoire. C'était La Gerboline. Jamais je n'avait été aussi terrorisé. Jamais je n'avais ressenti lapeurjusqu'au tréfonds de mon âme. La réalité et la fiction venaient de se mêler. Ce n'était plus un jeu, mais la réalité. (...)