Histoire officielle des Guerres de Greyhawk
Les philosophes disent que les conflits trouvent toujours leur origine dans la convoitise - du pouvoir ou de butins. Ceci est peut-être vrai pour les quelques petites guerres et autres raids frontaliers qui firent l'histoire de Tærre. Toutefois, le grand carnage qui marqua ces dernières années ne saurait s'expliquer simplement par la seule convoitise. En effet, ce furent plutôt l'alchimie complexe des passions ...Contient : frontière (13)(...) Bien que la plupart des histoires fantaisistes racontées purent être infirmées de visu par la suite, il n'en reste pas moins que celles-ci se propagèrent comme une trainée de poudre le long des côtes sud du Lac Whyestil semant la panique sur leur chemin3. Le roi Avras III de Furyondie fut donc amené à tourner son attention vers safrontièrenord afin d'empêcher l'expansion des forces de Iuz jusqu'au coeur de ses terres4. La position du roi Avras était alors fragile à cause de l'indépendance de ses nobles - particulièrement les Grands Seigneurs du sud qui n'étaient pas menacés par Iuz. (...)
En effet, la plupart de ceux-ci saisirent cette opportunité pour obtenir des concessions de la part de leur roi, le privant ainsi de taxes dont il aurait bientôt cruellement besoin5. De telles concessions provoquèrent la colère des barons de lafrontièrenord du pays qui se sentaient trahis par les grands du sud. Réagissant, ceux-ci infiltrèrent l'Ordre du Cerf, une petite faction religieuse à cette époque, et patiemment, la transformèrent en une confrérie militaire loyale envers eux. (...)
Préoccupés par des escarmouches quasi-continuelles avec les Fruztii, les Fists n'avaient pas monté d'attaques de grande envergure à travers la passe depuis plus de 30 ans. Pendant ces années, les Tainois devinrent suffisants. Croyant lafrontièrenord comme sure, le Duc Ehyeh retira ses guerriers de la Passe du Tonnerre pour leur assigner des tâches plus urgentes : patrouilles pour intercepter les créatures venant des Monts Griffons et des Tourbières des Trolls, forces de frappe pour chasser les hors-la-loi de Perchefreux et des Royaumes Bandits, et armées régulières pour renforcer lafrontièreavec la Théocratie d'Arbonne qui devenait de plus en plus dangereuse. La Passe du Tonnerre étant calme et les Fists occupés ailleurs, Ehyeh permit à la garde des Tainois basée à Calbut de s'endormir dangereusement. (...)
Effectivement, ils ne l'étaient pas. Le seigneur Holmer n'eut vent des actes de Iuz qu'après que les armées de celui-ci aient brisé safrontièreest et alors qu'elles marchaient sur Crêtemur. A cette annonce, Holmer retira de safrontièrefluviale toutes ses troupes sauf une poignée de chevaliers et mena lui-même la marche de son armée vers sa capitale sans défense, Admonfort. Plus de la moitié de ses chevaliers périrent pendant ce voyage, mais ceux qui atteignirent les rives du Nyr Dyv brulèrent autant de vaisseaux que possible puis prirent la mer vers la capitale. (...)
Ses seigneurs levèrent de vastes milices pour renforcer les rangs des Chevaliers du Cerf et des troupes furent rapidement rappelées de lafrontièreavec la Forêt de Vesve. Grâce à ces renforts, l'armée de Furyondie réussit à contenir les hordes humanoïdes de Iuz à la Bataille du Pont de Crêtemur leur infligeant des pertes sévères, interdisant ainsi toute progression au delà de la Veng. (...)
Le Margrave pensait que les Cavaliers de Ket profiteraient du départ de ses troupes pour attaquer safrontière. Le Commandant de Grande Marche insistait sur le fait qu'il ne pouvait agir sans concertation préalable avec le Kéolande. (...)
Le plan était très simple et osé. Osson divisait son armée en deux. Il en postait une partie le long de lafrontièreavec le Grand Royaume. Celle-ci, trop petite pour bloquer une attaque massive, avait pour rôle de harceler sans cesse les troupes d'Aerdy et de patrouiller lafrontièreavec rigueur et énergie. Ainsi, pensait Osson, les aerdiens pourraient croire qu'elle serait bien plus importante qu'en réalité, ce qui devrait les empêcher d'attaquer Almor en masse31. (...)
Les armées d'Ahlissa et d'Aerdy convergeaient sur Ferté-Amoneste du sud et de l'est; celle du Nord marchait à travers la Forêt d'Adri pour prendre lafrontièreentre Almor et Nyrond pendant que les orques de la Marche fondaient sur le flanc est de Nyrond. (...)
Les généraux apprirent rapidement que la meilleure façon de survivre était de ne rien faire. Toute attaque sur Nyrond n'alla pas plus loin que lafrontière, mais les armées du Grand Royaume continuaient leurs assauts futiles suivant aveuglement les ordres de l'Empereur. (...)
Le fief du conte Vordav comprenait de larges zones de la forêt VESVE, un endroit bien connu pour sa population d'humanoïdes violents. Le commandement référencé apparaît dans un ordre à l'un des chevaliers de Vordav gardant lafrontière. Le chevalier, maintenant oublié, a apparemment exécuté l'ordre à la lettre, car IUZ rallia les gobelins et les orcs de la VESVE quelques années plus tard simplement en leur rappelant la boucherie causée par Vordav. (...)