JdRP Scénarios : La Saison des Cendres ép. 1 : Year of the Gun
Ce scénario, premier d’une série de trois composants la campagne « La Saison des Cendres », convient à une équipe de 3-5 joueurs. Les personnages des joueurs (PJ) peuvent provenir de n’importe quelle agence gouvernementale américaine, puisque dès le début de l’aventure, ils seront rassemblés au sein d’un groupe d’ « Incorruptibles », c’est-à-dire concrètement d’un J. (...)
BACKGROUND : Voir la section « Mythologie » du site The X-Files Conspiracy à l’adresse http://www.multimania.com/conspiracyxfiles. Le « Consortium » : En 1947, suite au crash d’un ovni près de la base américaine de Roswell, au Nouveau Mexique, les plus grands leaders de la planète, c’est-à-dire les Etats-Unis, l’U. (...)
Devant le constat d’impossibilité de stopper ce processus, commencé il y a bien longtemps, et afin d’assurer leur propre survie et celle de leurs familles, ces hommes ont décidé de collaborer avec les envahisseurs. Ils se sont regroupés en un « Consortium » ou « Syndicat » obscur, véritable Etat dans l’Etat, utilisant toutes les ressources à leur disposition dans le but de dissimuler et de soutenir ce projet de conquête extra-terrestre. (...)
Le corps humain ne survit pas à cette « naissance », qui le détruit totalement (film « The X-Files : Fight the futur »). Le vaccin : Le « Consortium » travaille à mettre au point les vecteurs de libéralisation à grande échelle du « virus » dans l’atmosphère terrienne, et s’occupe également de sélectionner et de transformer des êtres humains en hybrides humains/extra-terrestres. (...)
, qui risqueraient de prendre des mesures violentes contre cette tentative, mais elle suppose des tests périodiques sur des êtres humains infectés par la « purity » (épisodes 6x11 « Two Fathers » et 6x12 « One Son »). Une guerre feutrée à l’échelle internationale : Le « Consortium » américain n’est pas le seul groupe dissimulé dans l’ombre à chercher à mettre au point un vaccin contre la « purity ». (...)
Ces recherches se font dans la plus grande discrétion, et des tests périodiques sont réalisés sur des prisonniers sélectionnés dans les goulags de russie. Les russes cherchent également à empêcher le « Consortium » américain d’arriver à ses fins, puisque le premier groupe à disposer du vaccin pourra contrôler l’humanité, et affronter efficacement les E. (...)
La situation actuelle : C’est dans ce climat complexe qu’interviennent les personnages des joueurs (PJ). Certains membres du « Consortium » hauts placés dans les grandes agences nationales n‘hésitent pas à mobiliser les ressources de l’Etat américain afin d’arriver à leurs fins, faisant travailler des fonctionnaires représentant l’Etat en aveugle. (...)
Son nouveau cabinet, présenté le 16 décembre 2000, est composé de personnalités texanes ayant toutes un imposant passé politique et fortement impliquées dans le complexe militaro-industriel américain. Certains sont membres, à un degré ou à un autre, du « Consortium ». C’est le cas de Dick Cheney, vice-président des Etats-Unis, mais également à la tête de la multinationale Halliburton, en contrat avec le Pentagone depuis les années 1990 (voir le scénario « Deep Waters »). (...)
Ces hommes et femmes ne sont pas forcément au courant de tout ce qui se trame, mais agissent (consciemment ou non) en servant les objectifs du « Consortium ». En l’occurrence, l’objectif immédiat du groupe est de pratiquer le test de la dernière version du vaccin qu’ils élaborent. (...)
Dans le même temps, le groupe russe cherche à éliminer Pilsson (afin d’empêcher le test) et à détruire les infrastructures de recherche du « Consortium », dissimulées derrière les activités scientifiques de la multinationale Halliburton, dirigée par Dick Cheney. (...)
Néanmoins, certains hommes influents sont en partie au courant de ces troublantes affaires, et luttent avec acharnement pour découvrir la vérité et expulser les vers qui pourrissent le gouvernement. C’est le cas de Raymond Harryhausen, procureur fédéral du district de Columbia (intégrant Washington D.C.), haut placé dans la hiérarchie du D.O.J. (Département Of Justice – ministère de la Justice, dont dépendent l’U.S. Marshall Service, le FBI, l’ATF, etc…) Soucieux de lutter contre les sournoises manoeuvres du complexe militaro-industriel, mais sans toutefois connaître l’existence du complot, Raymond Harryhausen désire mettre sur pied un J.E.T. (Judgment Enforcement Team), groupe d’« Incorruptibles » rassemblant des hommes de terrain, des juristes, des analystes, venus de tous horizons et de toutes agences gouvernementales, mais fonctionnant en autonomie et ne dépendant que de lui seul. (...)
De surcroît, comme toujours, ne confondons pas scénario de jeu de rôle ludique et réalité… PROLOGUE : le Pacte. Lundi 12 février 2001, Austin, Etat du Texas. Raymond Harryhausen, procureur du district de Columbia (incluant Washington D.C.), a invité les Personnages des Joueurs (PJ) à un petit dîner dans l’un des restaurants les plus chics d’Austin, la capitale du Texas. Sous couvert d’une sortie entre amis ou entre connaissances, il désire faire une proposition importante à ceux-ci. Raymond Harryhausen est une grande barrique de 2 m de haut, assez empâté néanmoins, la coupe de cheveux complètement en broussaille, et la barbe naissante. (...)
Pour donner le change, et donner l’illusion d’un repas entre amis, Raymond est venu avec sa femme, Claire Harryhausen, charmante quadragénaire vêtue avec classe. Les compagnes (potentielles) des PJ devraient également être présentes, dans le même but. (...)
Il déclare avoir pensé à eux suite aux rapports parfois « hésitants » de leurs missions précédentes. Raymond Harryhausen est totalement franc, et les PJ devraient être relativement emballés par cette idée, puisqu’ils seront détachés de leur service habituel, tout en conservant leurs grades et leurs postes, ainsi que leurs attributions. Ils évolueront en totale autonomie, mais en dépendant tout de même de Harryhausen, et de lui seul. D’ailleurs, celui-ci a apporté les papiers. Il s’agit d’une simple ré affectation interne au D. (...)
Celle-ci prend effet immédiatement, et un coursier de la FEDEX ( la plus célèbre agence de coursier aux Etats-Unis) patiente non loin de là pour porter immédiatement les papiers signés à Washington D.C. Dès que les PJ acceptent, Raymond tend à celui-ci les documents, et le coursier sort précipitamment par les cuisines en toute discrétion. (...)
A peine a-t-il achevé sa phrase que Claire et les compagnes des PJ reviennent, ce qui le force à s’interrompre. L’attentat : Le Consortium et Raymond Harryhausen : Le complexe militaro-industriel (qui reste encore indéfini, mais tendra à se préciser avec le temps et les scénarios) n’entend pas laisser Raymond Harryhausen mener sa barque aussi facilement. Sans réellement savoir ce que ce dernier tente de réaliser, ils veulent prendre l’initiative contre un adversaire déclaré et extrêmement pugnace des activités souterraines au sein du gouvernement américain. Bref, le Consortium désire disposer d’un moyen de pression contre le procureur de Washington, tout en lui envoyant un « message d’avertissement » non signé, bien évidemment. Les PJ, qui ont déjà probablement eu dans les passé des démêlés avec le Syndicat, sans savoir réellement contre quoi ou qui ils se battaient, sont également visés. ==> Alors que les compagnes des PJ et Claire, la femme de Raymond Harryhausen, s’installent à nouveau à table, coupant court à la conversation importante qui avaient lieu, un serveur s’approche de la table, apportant un plateau. ==> les PJ ont droit à un jet de perception passif (malus de 5), grâce à leurs réflexes d’agents fédéraux entraînés à repérer les irrégularités les entourant. (...)
Il a même l’air franchement patibulaire si on lui porte une attention spéciale. ==> Il ne s’agit bien sûr pas d’un serveur, mais d’un homme de main du Consortium, venu livrer un « colis » à Raymond Harryhausen et à sa nouvelle équipe. Le plat en argent lustré qu’il vient de poser sur la table est en fait un dispositif à retardement contenant un gaz très particulier. Si l’un des PJ tente de l’interpeller ou s’intéresse à ce que fait le serveur, celui-ci déclenche immédiatement le dispositif. Sinon il dépose le plat et quitte les lieux rapidement, sans qu’il soit possible de retrouver sa trace. ==> LE DISPOSITIF A RETARDEMENT : il s’agit d’une petite bonbonne de gaz reliée à un retardateur artisanal caché sous la cloche du plat principal. Le retardateur est réglé sur 10 secondes, ce qui ne permet pas d’évacuer le restaurant. Toute tentative pour désamorcer le dispositif se solde par la libération immédiate du gaz. La seule façon de neutraliser le dispositif est de le jeter dans le sceau à champagne, la glace rendant le gaz inerte. ==> Dans tous les cas, le gaz fera au moins 2 victimes : le procureur Raymond Harryhausen, la cible principale, et au moins l’une des compagnes des PJ (afin de les impliquer davantage). Les effets de l’attaque : ==> le dispositif ne libère qu’une petite quantité de gaz, qui se disperse assez rapidement par le biais du système d’air conditionné du restaurant (climatisé), sans causer d’autres victimes. L’objectif est clair : seul la table des PJ devait être affectée. Néanmoins, le CDC (Center for Disease Contrôl, au coeur du film « VIRUS » avec Dustin Hoffman) dépêchera en quelques heures un groupe d’hommes en tenues environnementales P4 (intégralement étanches et sous oxygène) pour analyser les débris de l’engin et le gaz utilisé. Le restaurant aura bien évidemment été évacué, et les victimes emmenées à l’hôpital J.F. Kennedy, dans le Centre d’Austin (capitale du Texas). ==> Raymond Harryhausen et l’une des compagnes des PJ sont emmenés dans des chambres-bulles (coupées de l’extérieur, totalement sous contrôle et monitoring) dans des états proches du coma. (...)
Connaissant l’heure, leur étude ne prendra que quelques instants, mais l’image de l’agresseur qu’ils obtiendront ne sera pas très nette. Ils devront se contenter de leurs souvenirs… Le gaz : Le gaz utilisé n’est pas toxique, ou apparemment pas, d’après les analyses du CDC, qui tomberont au petit matin. Il s’agit, semble-t-il, d’un type particulier de gaz soporifique sans autre composant. Les PJ prendront cela comme un simple avertissement. Bien évidemment, la réalité est tout autre, puisque le gaz contenait ce que le Consortium dénomme « Purity », et dont les effets n’apparaîtront que plusieurs jours plus tard, c’est-à-dire pas avant le prochain scénario… Voir la section « Mythologie » du site The X-Files Conspiracy à l’adresse http://www.multimania.com/conspiracyxfiles pour savoir en détail ce qu’est la « Purity », ou encore le prologue du scénario (« BACKGROUND »). (...)
Il conseillera aux PJ de prendre contact avec la personne dont l’adresse est inscrite sur le carton, ainsi que d’identifier celui-ci. Il conseillera également d’aller interroger le tueur en série FRANCK PATRICK ORDELL à Washington (voir plus loin). Il n’en dira pas plus et disparaîtra rapidement dans les couloirs obscurs. Fin de la nuit : ==> Au petit matin du mardi 13 février 2001, le rapport du CDC tombe : le gaz semble inoffensif, quoique virulent, et avoir été assimilé par l’organisme des patients. Ceux-ci sont encore inconscients, ce qui devrait perdurer quelques temps. (...)
Evidemment, le rapport du CDC semble étrange aux regards des évènements de la nuit (vol des échantillons de sang des patients touchés par le gaz). ==> Une identification de l’agresser ne mènera les PJ nulle part : il ne semble tout simplement jamais avoir existé, puisqu’il n’a aucun casier, aucun document indiquant son identité, et il est même impossible de définir s’il est citoyen américain ou non. SCENE 1 : BRIAN YUZNA. ==> Brian Yuzna est le nom d’un étudiant d’Austin, dont l’appartement se situe à quelques centaines de mètres de l’hôpital. Il possède un casier pour quelques amendes impayées, mais semble être un étudiant sans histoire, ce que confirmera la logeuse (radoteuse, bavarde et trop affable pour être honnête) qui ouvrira sa chambre aux PJ. Yuzna vit dans un immeuble partiellement décrépit, aux loyers peux élevés, d’un vieux quartier étudiant de la ville. ==> Néanmoins, ce qui titillera les PJ, c’est que le commissariat du district (du quartier de Yuzna) leur signalera sa mort lors d’un « accident domestique » la veille au soir (approximativement à l’heure du dîner organisé par Raymond Harryhausen). Brian Yuzna se serait tué en s’électrocutant dans sa baignoire… (les PJ « connaissent la musique », et un vague air de chanson française risque de leur passer par la tête pendant quelques instants…) Bref, il est évident qu’il a été assassiné, d’autant plus que si les PJ interrogent la logeuse, elle confirmera que Yuzna était très discret, sortait rarement, et n’accueillait jamais personne. Néanmoins, si on le lui demande, elle confirmera avoir vu un homme à tête de fouine quitter précipitamment l’immeuble la veille au soir, à l’heure supposée du décès (vers 20h30)… Elle n’a rien dit à la police parce qu’elle n’imaginait pas que Brian Yuzna puisse être assassiné, etc… ==> Les cordons « CORONER – AUSTIN CITY POLICE DEPARTMENT » sont encore en place sur la porte de l’appartement, et les scellés n’ont pas été rompus. ==> Néanmoins, dès qu’ils vont franchir le seuil de l’appartement, les PJ vont s’apercevoir que l’ordinateur du petit salon en désordre vient de se mettre en veille (avec l’affichage de l’économiseur d’écran du SETI !!! (...)
==> En échange de quelques informations, Frohike demande que les PJ l’oublient et n’insiste pas pour savoir qui il est (d’ailleurs, il donne un faux nom, une fausse adresse, et n’a pas de papiers sur lui…) ==> L’HISTOIRE DE BRIAN YUZNA : d’après le petit homme, Yuzna était un étudiant en sociologie tout ce qu’il y a de plus calme, sans amis notables ni ennemis avérés. Passionné des théories de conspiration, il était rédacteur d’un journal au tirage limité et irrégulier, baptisé « CONSPIRACY THEORY », qu’il diffusait régulièrement sur Internet, et que, entre autre, les « Bandits Solitaires » recevait. (...)
Une pile de ces journaux de mauvaise qualité aux titres évocateurs trônent entre 2 tas de livres de sociologie, faisant crouler les étagères de l’appartement, pour confirmer ces dires. La veille (lundi 12 février), Yuzna, habituellement très discret sur le réseau (tous les conspirateurs sont reliés les uns aux autres sur Internet afin d’échanger discrètement des informations, théories, etc…) à lancé un message fébrile annonçant la publication prochaine d’un numéro à sensation de « CONSPIRACY THEORY ». Lorsque la mort de Yuzna, connue très tôt sur le réseau (les conspirationnistes sont toujours très bien informés, notamment en scannant les fréquences de la police dans diverses villes…), a été annoncée, les « Bandits Solitaires » ont fait le rapprochement avec son annonce d’un article à sensation. (...)
) ont décidés d’aller sur les lieux pour voir ce qu’ils pourraient dénicher à ce sujet (la mort d’un « ami » conspirationniste est toujours un évènements prompt à alimenter les pires doutes dans cette communauté, surtout dans les conditions énoncées plus haut) Bref, Frohike tentait de trouver des informations ou indices dans l’appartement, mais rien n’apparaît. La seule information utile provient du PC : Brian Yuzna a réservé un billet d’avion aller-retour pour le jeudi 15 février sur une ligne intérieure, à destination de San Francisco. Comme tout bon conspirationniste, Yuzna effaçait quasiment toutes les données de son disque, afin de ne pas laisser de traces (paranoïa, quand tu nous tient…) ==> Frohike promet de contacter les PJ (par e-mail !!!) dès qu’il aura du nouveau sur ce qui intéressait Yuzna à San Francisco. En fait, il essaie de troquer une absence de poursuite pour avoir violé le lieu d’une scène de crime contre son assistance. (...)
Les PJ ont tout intérêt à accepter, parce que seul Frohike et les « Bandits Solitaires » ont des accointances dans les milieux conspirationnistes américains pour enquêter sur les recherches ou les intérêts de Brian Yuzna. ==> D’autre part, Frohike semble sincère en proposant son aide, voulant manifestement « venger l’un des siens », d’autant plus qu’il fera allusion à la mort du « Cogiteur », quelques mois plus tôt, à Dallas, un des plus grands hakers, ayant réussit à percer les codes de la défense nationale et ayant volé des fichiers confidentiels dénommés « fichiers MJ » (voir le scénario « Deep Waters »). (...)
==> Dans tous les cas de figure, les PJ doivent se rendre à l’université d’Austin pour se renseigner sur Yuzna, ainsi que sur le carton fournit par leur mystérieux informateur. ==> Les étudiants en sociologie et son maître de thèse décriront Brian Yuzna comme un étudiant consciencieux, travailleur et très discret, qui sortait rarement, mais néanmoins de bonne compagnie. Il passait des heures dans la Bibliothèque Universitaire pour ses recherches. (...)
Quoi qu’il en soit, les PJ se verront conseiller d’aller interroger le Conservateur du Musée Américain de l’Holocauste à Washington D.C. pour en savoir plus. ==> Plus tard, par mail, les PJ recevront un courrier des LONEGUNMEN (les bandits solitaires), qui leur livrent des informations sur les activités de BRIAN YUZNA. Attention de bien choisir le moment ou ils vont se obtenir ces dernières, le mieux étant entre l’interrogatoire de FRANCK PATRICK ORDELL et leur enquête auprès du Conservateur du Musée Américain de l’Holocauste à WASHINGTON (Cf. Annexes 2). SCENE 3 : VOYAGE A WASHINGTON. Mardi 13 février 2001. ==> Les PJ ont 2 raisons de se rendre à Washington : ils doivent interroger FRANCK PATRICK ORDELL, tueur en série interné à FAIRFAX (banlieue ouest de WASHINGTON D.C.) sur les conseils de leur mystérieux informateur, ainsi que se rendre au musée Américain de l’Holocauste, afin d’obtenir des précisions sur le mystérieux carton donné par ce même informateur. Franck Patrick Ordell. F. P. Ordell est un tueur en série qui s’est donné le nom de « PUSHER » (le « Pousseur »), car il a la capacité d’influencer ses victimes par l’esprit. Il a ainsi « poussé » de nombreuses personnes à mettre fin à leur jour en respectant certains mythes asiatiques, défiant en cela la police, puisqu’il s’est dénoncé sans qu’aucune preuve ne soit récupérée sur les lieux des « meurtres ». (...)
Il est déjà apparu dans le scénario « Ronin » è voir sur la page « scénarios » du site (les PJ l’ayant normalement neutralisé…) Celui-ci est interné à FAIRFAX (banlieue ouest de WASHINGTON) dans une cellule de haute sécurité (inspirez-vous des rencontres de Clarisse STARLING et d’Hannibal LECTER dans « LE SILENCE DES AGNEAUX »). (...)
Il joue avec les PJ, toujours grand amateur de défis lancés à la police ou aux Agences Gouvernementales, et titille les PJ de façon incessante, mais accepte de leur parler de son père adoptif, HEINRICH KURTZDEIM, qui, semble-t-il, est responsable de son état suite à des « expériences » effectuées par ce dernier sur ORDELL (dans le cadre du projet MKULTRA). Manifestement, HEINRICH KURTZDEIM (que les PJ ont rencontrés lors du scénario « RONIN ») détenait des informations sur diverses activités gouvernementales obscures, informations cachées dans un coffre à la Banque Suisse Transnationale, sise dans le quartier d’Arlington (centre de WASHINGTON D.C.), ancien quartier ou résidait le père adoptif de ORDELL. Franck Patrick Ordell. Nom : Ordell. Prénom : Franck Patrick. Age : 37 ans. Célibataire. Parents décédés, aucune famille proche. Aucune relation connue. Résidence : 1104 Heights Avenue Loudoun Heights Virginie Occidentale. (...)
Recherché pour comparution immédiate devant la Cour de Justice de l’Etat de Virginie Occidentale sur requête du Gouverneur. Franck Patrick Ordell d’après le FBI Entre 1981 et 1993, Franck Patrick Ordell a postulé 10 fois au FBI (et auprès d’autres institutions nationales comme l’US Navy ou l’US Army). Il a été systématiquement rejeté lors des tests psychologiques. Depuis 1993, il a dépassé les 37 ans (maximum de l’âge légal de recrutement d’un agent spécial du FBI). Ses résultats aux tests psychologiques de sélection du FBI donnent de lui un portrait peu flatteur : il est qualifié de « hautement égocentrique », avec des tendances « paranoïaques s’exprimant à l’encontre des organismes d’Etat ». Il se considère comme « un esprit brillant », ce que les institutions, d’après lui, ne veulent pas reconnaître. Les résultats sont toujours les mêmes : il ne possède apparemment aucune des qualités requises pour devenir agent spécial. (...)
Les psychologues le jugent « incapable d’assumer un travail d’équipe », et de respecter la devise du FBI, « Fidélité, bravoure, intégrité ». ==> Le FBI a pratiqué une enquête de moralité complète sur Ordell (méthode standard de recrutement), et n’a rien découvert d’intéressant. D’ailleurs, un agent de l’époque a été surpris de certains « manques » dans la biographie de Ordell. Il a pratiqué une enquête, qui a mystérieusement disparue du fichier central. ==> Cet agent, Thomas Gunderson, a été mis à la retraite quelques temps après pour « raisons de santé ». Caractéristiques de Franck Patrik Ordell : FORCE 3 TAILLE 3 AGILITE 3 REFLEXES 4 INTELLIGEN. 4 VOLONTE 4 PERCEPTION 3. Pouvoir de « pousseur » : C’est la seule « arme » qu’il utilise. (...)
Les PJ peuvent tenter d’y résister au prix d’un test [Df5 sous VOL]. Note : Chaque fois qu’il utilise son pouvoir, Ordell perd ses forces, et doit s’alimenter rapidement en produits énergétiques ce qui explique les boîtes de concentré énergétique retrouvées chez lui. (...)
Wehrner Von Braun, concepteur des terribles fusées allemandes V2 qui écrasèrent Londres sous leur puissance durant la guerre, mit ses talents d’ingénieur au service de l’aérospatiale, et donna aux américains leurs premiers missiles balistiques, ainsi que leurs premiers lanceurs orbitaux (fusées de type. Saturnes V) La spécialité de Heinrich Kurtzdeim était la psychologie, et il fut affecté au programme de la CIA « MKULTRA » entre 1953 et 1964. Docteur Heinrich Kurtzdeim : Il est d’origine allemande, et les dossiers de Gunderson contiennent un vieux dossier du FBI, daté de 1945, le signalant comme « scientifique transfuge de l’Allemagne nazie bénéficiant du programme de protection fédéral sur requête de la CIA ». C’est en fait l’un des chercheurs de l’opération « PAPERCLIP », qui visait à récupérer les savants nazis dans le plus grand secret à l’issue de la Seconde Guerre Mondiale. Heinrich Kurtzdeim, quant à lui, étant psychologue spécialisé dans l’étude du comportement, fut affecté au projet « MKULTRA » de la CIA entre 1953 et 1964. (...)
Depuis 1964 (fin du projet « MKULTRA »), il ne dispose plus du « programme de protection fédéral », mais touche des appointements de l’Etat (pension versée par la CIA). Heinrich Kurtzdeim et Franck Patrick Ordell : En 1964, alors que la CIA met fin au programme « MKULTRA », Heinrich Kurtzdeim reçoit pour dernière mission de « réadapter » Ordell au monde actuel. Il s’acquitte de cette tâche contre le versement à vie d’une pension par l’Etat. Manifestement, la « reconversion » de Ordell fut un échec à long terme. ==> F. P. Ordell devrait devenir un personnage récurrent, jouant au chat et à la souris avec les PJ. Suite à cet entretien, il pourrait s’évader, ou encore s’évader quelques temps plus tard en les contactant, leur mettant la pression. ==> VOIR DOSSIER HEINRICH KURTZDEIM EN ANNEXE (POUR LES PJ). Banque Suisse Transnationale : Dirigée par un être tatillon et acariâtre nommé Howard Mullen, un homme court sur patte et au visage rougeaud, la banque Suisse Transnationale va tenter de maintenir ses portes fermées aux enquêteurs gouvernementaux, qui devront réellement être convaincants avant d’avoir carte blanche pour avoir accès au coffre réservé par HEINRICH KURTZDEIM. Celui-ci contient un épais dossier. Notes pour le Meneur (précisions) : Les PJ vont trouver des documents relatifs au PROJET PAPERCLIP « Presse papier » ou « trombone »)), qui, durant la 2nde Guerre Mondiale, vit les Etats-Unis récupérer des scientifiques Nazis pour les besoins de l’US ARMY. (...)
Musée Américain de l’Holocauste : Les PJ se rendront probablement ensuite au Musée Américain de l’Holocauste qui se situe dans le coeur historique de WASHINGTON D.C., dans le triangle maison Blanche, QG du FBI et du Mémorial Jefferson, ainsi qu’à proximité du Cimetière Militaire d’Arlington. C’est un gigantesque bâtiment blanc du style XIXe siècle américain (XVIIIe siècle européen) tout de marbre et aux proportions énormes (comme les autres monuments cités ci-dessus). (...)
Il déclarera ne pas avoir d’information concernant le carton montré par les PJ, ni sur les dossiers de KURTZDEIM si les PJ lui montrent les documents retrouvés dans le coffre. En fait, MORGENSTERN fait preuve d’une mauvaise foi manifeste. (...)
Poursuites et fusillades : En fait, si les Pj découvrent le pot aux roses, une fusillade risque fort d’éclater avec les hommes de MORGENSTERN : ceux-ci protégeront la fuite du conservateur qui repart en Israël pour se dissimuler de toute enquête officielle. Une poursuite devrait s’ensuivre jusqu’à l ‘aéroport international de WASHINGTON D.C. (attention, il est impératif que MORGENSTERN s’enfuit, afin de devenir récurrent). Quant aux autres hommes, comme ELIJAH WOOD, il peut être capturé afin d’éclaircir les raisons de la fuite de MORGENSTERN. En effet, ces hommes appartiennent à un groupe extrêmement violent baptisé « YEAR OF THE GUN » (l’année de plomb), qui vise à débusquer les membres du projet PAPERCLIP afin de les éliminer. (...)
Il peut être contacté facilement par téléphone, et les PJ apprendront qu’il va revenir aux E.U. le jour suivant (jeudi 15 février 2001) afin de présenter son livre au grand public à WASHINGTON D.C. durant une conférence de presse, le secret étant encore maintenu… Si les PJ craignent que Edwin Black soit la cible de personnes voulant le faire taire, il acceptera d’être protégé par les PJ, et la conférence de presse constituera la conclusion du scénario… Sinon il demandera leur protection suite à leurs questions… ==> BRIAN YUZNA avait prit rendez-vous avec un professeur de l’Université de BERKELEY (San Francisco, côte ouest des E.U. (...)
Si les PJ tentent de prendre contact avec le professeur en question, il expliquera qu’il ne connaît pas les motifs de YUZNA, mais que celui-ci voulait visiter l’Université. Les PJ devront se rendre sur place pour en apprendre plus… (ce qui n’est l’affaire que d’une journée, déplacements compris ! (...)
) En fait, en se rendant sur place, les PJ apprendront que DAN WERTHIMER, le professeur en question, n’est pas n’importe qui : c’est le responsable du projet SETI AT HOME (SETI : Search For Extra-Terrestrial Intelligence) qui a mis au point le fameux économiseur d’écran du SETI (baptisé SETI@HOME). BRIAN YUZNA a déclaré à DAN WERTHIMER qu’il devait se rencontrer parce que « Ils continuent ». Mais il n’a pas précisé de quoi il parlait. (...)
En fait, C’est IBM qui assure la transmission du flux de données entre le radio - télescope d’Arecibo (près de PUERTO-RICO) et l’Université de BERKELEY, qui envoie et réceptionne les données étudiées par le fameux économiseur d’écran (rendez-vous sur le site officiel : http://www.seti@home.com) Ce que BRIAN YUZNA a découvert, c’est qu’IBM utilise des « cookies » pour recenser les utilisateurs du programme et pirater leurs dossiers personnels. (...)
) Evidemment, les PJ devront se rendre à PUERTO-RICO pour savoir de quoi il en retourne, mais ce sera à l’issu d’une prochaine aventure… CONCLUSION : Les PJ, le jeudi 15 février 2001, accueillent Edwin Black à l’aéroport de WASHINGTON D.C., l’escortant jusqu’à sa maison d’édition dans le centre-ville, ou il doit donner une conférence de presse et annoncer le sujet de son livre devant un parterre énorme de journaliste. (...)