JdRP Ambiance : Ground Zero N°3 - Sept 2030
(...) Course à la mairie oblige, nos vaillants flics-reporters se sont donc chargés de vous présenter certains candidats comme les médias officiels n’osent le faire. Je tiens à répéter une nouvelle fois que GZ n’est affilié à aucune formation politique. Au sein de la rédaction des ultra-libéraux côtoient des anarchistes d’extrême gauche et des représentants de certains des mouvements les plus sécuritaires de Californie. En bref, nos articles ne sont que le reflet de la perception de leurs auteurs. (...)
. . . . . . . . . . . page 2 • Annonces et brèves . . . . . . . . . . . . . . page 2 • Journal d’un COPS . . . . . . . . . . . . . . page 3 • Total look et ses dérivés. . . . . . page 3 • Sensibilisation culturelle . . . . . . . . . page 3 • Une tornade au commissariat . . . page 4 • Old south . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 4 • Coupon d’abonnement . (...)
page 4 Réveillez-vous ! Dans le cadre du rapprochement entre notre République et la fédération Europa, le ministre de la Police a signé un accord avec les laboratoires Rupens, basés dans le Ned. Fondé par le professeur Hermann, ce laboratoire est devenu, en moins de 20 ans et dans une Europe toujours en « démocratie sous tutelle », l’un des fleurons de l’industrie pharmaceutique européenne. (...)
Le produit phare des laboratoires Rupens, c’est l’Awake, un stimulant révolutionnaire qui est utilisé dans tout Europa, y compris par les services de police. Depuis quelques semaines, Rupens (qui a connu un lourd échec et une interdiction d’importation aux USA) tentait d’obtenir une autorisation de commercialisation dans notre république. (...)
Une fois l’innocuité du produit vérifiée et les accords commerciaux de principe signés, le gouvernement a bien entendu commencé la consultation des syndicats de la police. Il ne s’agit pas, en effet, d’augmenter des rythmes de travail déjà très élevés dans certains districts, mais de combattre les effets néfastes du manque de sommeil. (...)
Toute bonne volonté sera donc la bienvenue, il vous suffit de me contacter pour vous porter volontaire. • Lieutenant criminologue Astarie, du commissariat de Bellflower, responsable du SOS. Meurtre en haute mer : Il y a trois jours, le cadavre mutilé d’un épaulard a été retrouvé, échoué sur l’une des plages de Santa Cruz. L’animal, un mâle adulte âgé de sept ans, était connu des services de police sous le sobriquet d’Ocean Angel. Il apparaissait, depuis deux ans, de manière imprévisible, au large des côtes et intervenait pour « aider » plongeurs imprudents, officiers de l’UDU ou, plus rarement, du RCSD, lors d’attaques de squales. Selon le lieutenant Ivan Starobinski, du K9, spécialisé dans l’étude de la faune marine, Ocean Angel était un cas rare, mais pas unique, d’orque ayant une « vendetta » à accomplir. (...)
Soyez rassurés : les médias n’ont pas eu le temps de crier au scandale, les criminelles ont été interceptées et l’affaire a été étouffée avant de pouvoir faire la une de notre bien-aimée presse californienne. Malheureusement, les deux femmes impliquées se sont données la mort avant d’avoir pu être interrogées. (...)
La seule solution que nous avons à disposition pour remonter ce réseau – car il semble bien qu’il s’agisse d’un réseau d’envergure – est de capturer un ou plusieurs individus vivants et de parvenir à les interroger. Nous faisons appel à tous les officiers du LAPD qui pourraient avoir vent de quelque chose ou surprendre l’un de ces fanatiques : tout, même le plus faible indice, peut ici s’avérer capital. (...)
Si vous avez la moindre information au sujet de ce culte, contactez le détective Cortez ou moi-même au commissariat de Pico House, à Olvera. • Lavinia « The Brain » Farley. Série Noire : Il y a quelques jours Peter Niexe avait été renversé par une voiture. (...)
Alors évidemment quand on parle de surveillance, de l’utilisation de drones, les citoyens s’imaginent être espionnés dans leur vie quotidienne. Il faut quand même rappeler que le tiers des officiers tactiques (OVT) et des engins en patrouille oeuvrent à la régulation du trafic routier sur LA et les municipalités avoisinantes. (...)
Maintenant, si, dans les temps qui viennent, le développement des VTOL nous oblige à nous consacrer à des missions de police du trafic aérien, il est certain qu’un problème d’effectifs va se poser. Surtout, il va falloir qu’une branche du service juridique du LAPD se consacre uniquement aux questions concernant l’espace aérien de LA. (...)
Si possible aux honoraires pas trop élevées et dans le centre. Contacter le détective Johnny Wismerhill, bureau central COPS. FACE-A-FACE : Mac Connroy, sous la bannière des républicains unifiés, vient de présenter sa candidature aux élections municipales. Il épouse aujourd’hui pleinement une carrière politique, ce qui en fin de compte n’étonnera personne. Pour nous autres, payés à nettoyer la merde et ramasser les mères de famille éventrées, un proc’ à la mairie, ça ne changerait pas forcément grand-chose. (...)
GZ : Alors, Monsieur le Maire, n’est-ce pas un raz de marée républicain qui va déferler dans les urnes ? Karl Nowemba : Jonathan a fait du très bon boulot en tant que procureur. Sur ce point, nous allons tous le regretter. Mais la politique, ce n’est pas de la procédure pénale. La sécurité, c’est bien évidemment notre affaire à tous ; si ça engraisse Jonathan, tant mieux pour lui. (...)
Mais pour les familles qui campent à la mairie devant le département des aides sociales, il va falloir trouver autre chose. Sur ce point je partage entièrement les vues de votre édito de juin. GZ : Votre attaché de presse a bossé dur avant que je passe, à ce que je vois. Rappelons tout de même à notre lectorat que la Mairie a intenté un procès en diffamation contre GZ. Karl Nowemba : On a le droit de ne pas être d’accord sur tout. C’est quand même les fondements de l’expression démocratique et les Etats-Unis l’ont trop souvent oublié. (...)
GZ : Mouais… et vous, qu’est-ce que vous faites pour les familles qui crèvent de faim, les écoles ravagées par le Grey Plague ou mon voisin invalide à plus de 80% ? Karl Nowemba : Définitivement, Monsieur Noone, on ne peut pas avoir une vision aussi simpliste des choses. (...)
Mais voyezvous, à Los Angeles, il y a comme un divorce structurel entre les différentes couches de populations. Et puis je ne peux pas être tenu pour responsable de la politique urbaine de cette ville depuis les cinquante dernières années. GZ : En bref, ce n’est pas de votre faute. (...)
Est-ce que vous pensez que ça suffira à remporter les voix des jeunes californiennes et des milieux gays ce coup-ci ? Karl Nowemba : Le parti démocrate visionnaire, au travers de ma candidature, incarne des idées nouvelles et progressistes. (...)
GZ : C’est pour cette raison que vous arpentez les boîtes de nuit et que vous soutenez la loi de défiscalisation des hauts fonctionnaires, présentée à la chambre des représentants ? Karl Nowemba : Vous voudriez quoi exactement ? Que les Californiens restent cloîtrés chez eux, terrorisés par les déclarations belliqueuses des Etats-Unis à notre encontre, ou par la vision pessimiste de notre société telle que la décrit Jonathan Mac Connroy ? (...)
GZ : Non mais présenter la loi de défiscalisation comme une mesure anti-corruption lorsque les deux tiers des fonctionnaires concernés sont DV, ce n’est pas un aveu de… Karl Nowemba : Souvent je me dis que mon job est un peu comme le vôtre, protéger et servir. Seulement nous n’agissons pas sur le même terrain. (...)
Je n’ai même pas eu le temps de lui demander s’il pouvait faire rentrer mon voisin à l’oeil au Naked World. Désolé Bob… NOTES DE SERVICE : Mémo du sergent Benowksi Amis officiers. Suite à une plainte de l’association de protection canine de South Central, je vous rappelle qu’il est formellement interdit de décorer, de renforcer, de customiser, bref, de modifier les muselières de nos partenaires canins. En aucun cas le manque de discipline dont certains cops font preuve en décorant leur masque de combat ne doit faire tache d’huile sur la présentation de nos chiens. (...)
Comme il est impossible de confisquer lesdites muselières trafiquées, je m’occuperai personnellement de l’affectation des officiers qui n’auront pas tenu compte de ma requête. Cordialement. Nous vous rappelons qu’à l’approche de Noël les dons pour la fondation des orphelins du LAPD sont encore plus les bienvenus. Tous les officiers qui désirent recevoir l’un de ces enfants pour le réveillon de Noël doivent prendre contact avec soeur Emmanuelle de la Croix lors de ses visites, le lundi et le jeudi. (...)
Elle a simplement déclaré : « Si vous croyez que c’est facile d’être mariée à un fondamentaliste… » Celui-ci s’est basé sur cette affirmation pour demander le divorce auprès de son Eglise. Mais la requête a été rejetée. Journal d’un cops de campagne : La vie d’un cops n’est pas toujours facile, surtout lorsqu’on est dans le collimateur d’Hawkins après avoir fait une connerie. C’est le cas du cops 091, Douglas Collins, chargé de veiller à la sécurité de Kristin Lane, candidate écologiste aux prochaines municipales, lors d’une visite dans quelques quartiers de LA. Les gars, voici ce qui vous attend comme travaux pratique si vous choisissez le stage pot de fleur : Long Beach – 12 septembre 2030 – 5h30 AM Me suis levé tôt ce matin pour aller faire le planton auprès d’un candidat aux prochaines élections. (...)
Me voilà parti pour une journée de marathon avec Kristin Lane candidate des Compagnons, branche écolo à ce qu’on m’a dit. Apparemment, les ordres d’en haut sont d’assigner un cops à la protection de chaque candidat. Comme si ceux qui demandent nos voix n’avaient pas assez de moyens pour se payer une portée de gardes du corps surentraînés ! (...)
En tout cas, la petite Lane a du cran. Ce matin, elle est seule sur le port, flanquée d’une attachée de presse mielleuse, à discuter le bout de gras avec des dockers plutôt bourrus. Je m’emmerde dans mon coin, rien à signaler. (...)
Entre temps, elle nous a payé un petit-déjeuner dans une gargote de St Quentin Avenue. Elle n’arrête jamais de parler, et me questionne sur mon engagement politique et mon implication écologique. Je hausse les épaules. La politique, c’est bullshit. Après cette pause, elle mène sa visite de San Fernando au pas de charge. Au Community Center, elle s’enquiert des préoccupations des vieux, puis rencontre des alcooliques anonymes au Health Ressource Center, avant d’aller faire la morale gauchoécolo aux gamins de trois lycées. (...)
Les anges m’assurent qu’un wolverine du Riot Squad est en route à toute bombe et qu’il sera en position dans trois minutes. Pendant ce temps, mes ouailles partent à vau l’eau. L’attachée de presse, terrorisée, se réfugie dans la bagnole, et Kristin se précipite au-devant des macoutes pour les empêcher de ruiner sa réunion. (...)
La fin de la sensibilisation culturelle ? Lundi dernier, le conseiller à la sécurité du gouverneur Ted S. Wolley a fait une visite d’inspection des services au commissariat de Skid Row. Après les félicitations d’usage aux officiers de police présents en grand uniforme pour leur « esprit de sacrifice (sic) » et leur « volonté farouche de faire respecter l’ordre et la loi », Wolley a tenu à rencontrer le responsable des services de sensibilisation culturelle du quartier, Dudley Hardiss. Là, pour le pauvre Dudley, ce fut la douche froide. En effet, fort de ses résultats, à savoir le tissage de liens entre le commissariat et plusieurs petits gangs locaux, le boss s’attendait aux félicitations d’usage. D’autant plus que ses méthodes donnaient des résultats puisque les liens avec les gangs avaient permis le démantèlement de divers petits trafics de drogues et de revente de hi-fi volée. Rien de bien majestueux certes, mais le programme était lancé depuis seulement huit mois. C’est avec un tout autre point de vue que Wolley a qualifié le travail d’Hardiss. Soulignant quelles étaient selon lui les priorités des forces de police, le conseiller à la sécurité a fait véritablement campagne pour son parti, puisqu’il a réaffirmé et martelé devant la presse les positions point par point de Kevin Sutter, le dirigeant actuel des républicains unifiés sur le sujet. « La police ne doit pas se substituer aux associations de terrain » a-t-il précisé avant d’ajouter « il n’est pas du devoir d’un agent de police d’organiser des matchs de basket entre membres de gangs adverses ». Il faut, selon Wolley, revenir à la base même de la devise des forces de police de notre République à savoir « Protéger et Servir » et Wolley ne pense pas que gérer les frictions communautaires des quartiers sensibles soient la mise en application de cette même devise. La responsable de cette politique au niveau national, Melinda Cooper, n’avait pas été informée des désaccords exprimés lundi dernier par Wolley devant la presse. Elle fut la première surprise de ces déclarations remettant en cause les tenants même de la politique qu’elle a développé et nous a déclaré estimer que cette déclaration était plus un coup d’éclat électoral qu’autre chose, Wolley surfant (si vous me permettez l’expression) sur le mécontentement de l’opinion publique à l’égard de la politique actuelle en matière de sécurité. On peut s’interroger alors sur le devenir des politiques sociales des services de police en cette période de campagne électorale (Ted S. Wolley est l’un des plus fidèle soutien de Jonathan Mac Connroy), d’autant plus que Hardiss a appris le surlendemain sa mutation pour le luxueux commissariat de Bel Air/Beverly Hills. Loin de constituer une promotion, on s’en doute, cette mutation peut être prise comme le fait que Wolley sonne le glas à brève échéance de la police de proximité telle que l’a imaginé Cooper. Il est dommage que des huiles qui n’ont jamais senti l’air de Skid Row anéantissent pour des coups médiatiques des politiques menées par de nombreux officiers de police tissant des liens jour après jour pendant des mois avec les éléments difficiles du quartier. Certes, les timides résultats de cette méthode ne valent pas en prestige les reportages télévisés de prime time sur les descentes spectaculaires opérées par le SWAT pour maîtriser un dealer notoire mais à long terme, la politique de Cooper aurait pu s’avérer des plus prometteuses, notamment en matière de témoignages à divers procès en cours ou à venir. N’en déplaise aux gros pontes de la politique médiatique, ce sont les liens avec les gens de la rue qui permettent de remonter les pistes et de faire tomber les têtes avec des dossiers solides et des témoignages en béton. Nul doute que les services de police perdent là des possibilités précieuses en matière d’investigation de terrain. • Wyatt Scurlock. Une tornade au commissariat : Vous aurez sans doute remarqué qu’une agitation frénétique secoue les politiques de tout bord depuis quelques semaines. Il faut dire que l’élection pour la mairie approche à grands pas et que les candidats font assaut de bonne manière devant les caméras et les électeurs, mais aussi devant les flics, histoire de montrer qu’ils se tiennent informés de nos préoccupations. Témoin, cette petite visite du très libéral Adolfo Medellin au commissariat central de LA, relatée pour Ground Zero par quelques honorables correspondants dont les témoignages ont été recueillis par Sean Carmichael. Le 22 septembre dernier, Adolfo Medellin nous gratifiait d’une visite afin de « prendre le pouls » des services de sécurité de la ville. Il était accompagné d’une horde d’attachés de presse, de communicants et de conseillers en tout genre. Laissons Julio Macarenas, notre volubile kiosquier nous donner ses impressions : « Ce matin, peu de temps après avoir ouvert, yé découvre plousieur voiture énooorrrmes, qué sé garent devant lé commissariat. Une dizaine d’hombres en costume en sortent avec oune sourire carnassier aux lèvres. L’oune d’entre eux s’approche de moi, c’est ouné chicanos, propre sur lui et certainement assez riche. Il mé dit « Hola Hombre, tu fais du bon boulot. La police a besoin de gens comme toi pour la soutenir ! Ce qui est regrettable, c’est que le poids des charges sociales et des impôts soit trop élevé et que ton commerce ne puisse pas se développer à cause de ça. Nous les libéraux, nous sommes pour changer ce système ! » Despues, il mé sert la main et repart vers le commissariat, pendant qu’oune autre type le filme sans arrêt ». En rentrant au commissariat, on ne peut éviter l’imposante masse de Big Nick. Le colossal molosse noir est en train de dévorer un triple fatburger à pleines dents lorsque Medellin l’avise, lui pose quelques questions, l’interpelle sur la nature de son travail, avant de le rassurer : « Mon garçon, vous avez une tâche difficile, mais ô combien importante. Vos états de services prouvent que vous avez rendu de fiers services à la ville et que vous aspirez à une retraite bien méritée. Le système actuel ne le permet pas. Nous les libéraux, nous sommes pour que cela change et que vous puissiez à votre tour profiter de la vie ». Le con, il veut mettre Big Nick à la retraite ! Ensuite, au pas de charge en direction du sous-sol pour une petite découverte du matériel présent au garage. Ce matin, Henriette Bellfellow est au taquet et brame des consignes dans tous les sens. La visite du candidat ne l’amuse pas. Medellin inspecte les véhicules, écoute les hommes, pose des questions, se renseigne, acquiesce régulièrement d’un air entendu. « A cause de certaines restrictions budgétaires, vous ne disposez pas d’un matériel digne de votre tâche. (...)
Les criminels ont des voitures plus puissantes que les vôtres (Henriette rougit de colère), et les budgets d’entretiens et de réparation ne sont pas assez élevés, ce qui fait que votre travail n’est pas des plus efficace (Henriette est pivoine). Nous, les libéraux, nous sommes pour changer tout cela, et donner à la police de réels moyens d’action en réaffectant certains poste budgétaires, notamment sociaux, à des dépenses indispensables d’équipement. » On reprend l’ascenseur pour aller 25 étages plus haut, chez les gars de l’ASD. Dans le vacarme des hélicos, sur le pont d’envol, Medellin s’adresse aux hommes avec un air grave et convaincu qui ferait presque oublier son visage de jeune loup ambitieux. (...)
Malheureusement, les lois ne vous autorisent pas à utiliser vos connaissances et vos moyens à leur juste mesure. Nous les libéraux, nous sommes pour changer tout cela et mettre un terme aux entraves juridiques qui briment le travail des policiers ». On repart, avec cette fois une petite halte au 27e pour voir les flics de rue. Medellin parcours les bureaux, s’informe, et répète à l’envie ce qui semble être sa phrase fétiche du jour « je ne suis pas là pour vous convaincre, mais pour vous comprendre », en serrant des mains et en tapant amicalement sur des épaules. (...)
Je passe sur les détails de la visite à la crim’ au NADIV ou dans les autres unités spécialisés, ou Medellin promet tout et son contraire, et surtout, se garde bien de revenir sur sa promesse d’ouvrir la police à la concurrence en votant des crédits pour permettre l’implantation de services privés. Clou de la visite, 35e étage. (...)
Il est 15h et tout le monde bosse fiévreusement. Devant le manque de réceptivité des hommes à son discours, Medellin s’enferme pour un entretien de quelques minutes avec Skripnick, pendant que sa petite cour arpente les bureaux, faisant mine de s’intéresser en prenant des photos. (...)
En partant : « Vous êtes l’élite du LAPD, et je ne laisserai pas vos prérogatives êtres bafouées. Nous, les libéraux, nous sommes pour que la police soit composée d’unités d’élite, hautement spécialisées, qui doivent se faire respecter de l’usager et du citoyen. Continuez, les gars ! (...)
Puis le tourbillon repart vers le bureau du COP, avec qui l’entretien sera court, les sympathies de Firmani pour Nowemba étant notoire, Medellin lui a sûrement laissé connaître la nature de son sort s’il venait à être élu. Demain, pas de répit pour Medellin, visite des quartiers sud de LA, avec une expédition à South Central pour féliciter les entreprises innovatrices qui y créent des emplois. Nul doute que les cops seront là pour le protéger ! • Sean Carmichael. Old South Spirit Revival : Hé non chers amis, l’esprit de ce bon vieux Sud n’est pas mort ! (...)
Ce brave et courageux citoyen californien après quelques « motherfucka » bien placés prend alors peur et abat, sous le coup de l’émotion diront certains, trois jeunes noirs âgés de 20 à 25 ans avant d’être maîtrisé par les forces de police rapidement arrivées sur place. Bilan, une balle dans l’épaule, quatre dans le canasson –pauvre bête - deux dans la jambe droite. (...)