JdRP Scénarios : Ennemis d'Etat
Les personnages des joueurs, suite à leur (désastreuse) dernière opération sur le terrain, sont renvoyés en formation complémentaire au centre de formation fédéral de Quantico. En fait de « formation complémentaire », il s’agit d’une sanction diplomatiquement donnée par leurs divers supérieurs afin qu’il n’y ait pas trop de remous… Outre l’Académie du FBI, Quantico accueille également le centre d’entraînement de la DEA, de nombreux agents des forces de polices en formation, et, surtout, une base des Marines U.S. Lors de cette aventure, les PJ vont être amenés à enquêter sur la mort de l’un de leur collègue, Russel Kurtborough, agent du FBI considéré comme « mort suite à ses blessures en mission » à l’hôpital de Fairfax (banlieue ouest de Washington D.C.) Le seul problème est que Russel n’est pas mort à Fairfax, mais bel et bien dans la base de Quantico, ou son corps va être retrouvé… Que cache cette énigme, et que voulait transmettre l’agent spécial manifestement assassiné à ses amis ? Le mystère s’épaissit lentement, et cette fois, c’est la vie même des personnages des joueurs qui est en danger… BACKGROUND : Les PJ sont renvoyés en formation à Quantico suite à leur dernière opération, qui s’est soldée par une grave blessure subie par l’agent spécial du FBI Russel Kurtborough (ainsi que de sa fiancée Téa). Une semaine de stage intensif attends les PJ, avec au programme entraînement physique, entraînement sur la Hogan’s Alley, conférences de criminologie et de criminalistique, formation scientifique… Ils sont confiés aux bons soins du Sergent Instructeur Ted MacInley, sorte de « maître de guerre » insupportable. L’objectif est de montrer indirectement aux PJ que le travail d’équipe, même lorsqu’on a des caractères radicalement différents, reste la meilleure option. Alors que ceux-ci révisent leurs bases, les membres du Consortium (ou Syndicat) encore en activité, vont abattre leurs cartes et décider de profiter de l’isolement relatif des PJ afin de les éliminer. Après tout, ils en savent beaucoup trop… Sur la base de Quantico se trouve, dans le plus grand secret au sein des forces des Marines, un groupe spécial de militaires de carrières, constitué de spécialistes, chargés de récupérer tout ovni crashé et leurs occupants. C’est de ce groupe que va se servir le Consortium pour éliminer les PJ… PROLOGUE : HOGAN’S ALLEY. Les PJ commencent l’aventure « in medias res », c’est-à-dire en pleine scène d’action. L’objectif est de ne pas leur laisser le temps de réfléchir, alors qu’ils préparent l’assaut d’une banque assaillie par des criminels nombreux, surarmés et possédant des otages. En fait, il s’agit de la banque la plus attaquée d’Amérique, la Hogan’s Alley Bank, qui se situe sur le célèbre parcours d’entraînement du FBI à l’Académie de Quantico. N’en dite rien aux joueurs, ils doivent croire qu’ils participent à une scène d’action réelle, la pression n’en sera que plus forte, surtout qu’il s’agit pour eux d’un échec programmé… Quelles que soient les options qu’ils choisissent, ne leur laissez pas le temps de définir un plan pendant plus de 2 min, lancez immédiatement la scène d’action. Il faut que ce soit un échec cuisant pour eux (perte d’otages, nombreux blessés, morts…), surtout qu’il ne s’agit que d’un entraînement !!! Forcez la note, ils redouteront les combats par la suite… Mercredi 24 Janvier 2001, 05 :30 AM. Banque de Hogan (en fait, Hogan’s Alley, Quantico, Virginie). Etat de Virginie. Le ciel est dégagé en ce petit matin de janvier, mais l’aurore n’a pas encore commencé à éclaircir le ciel. Un léger vent marin chargé d’embruns balaie la zone. La luminosité est extrêmement faible, et les fenêtres des bâtiments ne sont que d’immenses gouffres obscurs et béants. Quelques formes vagues se déplacent néanmoins silencieusement derrière les verrières de la banque de Hogan : 8 hommes lourdement armés, d’après les rapports, avec 10 otages. Les renforts ne sont pas encore arrivés, mais un cri étouffé de femme déchire soudain le silence du petit matin. Une rafale la fait taire. Il sera bientôt trop tard pour mener l’assaut… La banque : C’est un petit bâtiment carré assez bas de deux étages, de 20 mètres de côté seulement. Les seuls accès sont une route qui passe devant, contrôlée par les PJ, ainsi qu’un petit parking situé sur l’arrière. (...)
Les otages : Ils sont au nombre de dix, 7 femmes et 3 hommes, des employés qui commençaient leur journée principalement (en fait des officiers de police, ou encore du FBI, de la DEA…), et sont détenus à l’étage du bâtiment, bien à l’abri des fenêtres extérieures, rendant impossible toute intervention de sniper. Les terroristes : Les terroristes sont au nombre de 8, lourdement armés, et contrôlent toute la banque, du rez-de-chaussée au toit. Ils sont vêtus de combinaisons noires et de cagoules, ainsi que de mitrailleuses légères et de pistolets automatiques, de grenades à fragmentation, pour finir de poignards. L’assaut : Les PJ n’ont pas d’autres solutions que celles de mener un assaut rapide contre les terroristes, sans quoi les otages seront éliminés. Les cartouches de tous les agents présents sont des balles à blanc, mais n’en dite rien aux PJ : tout PJ touché ou même tué doit croire l’être réellement. De même, les grenades sont des grenades à fragmentation sont en fait des grenades au plâtre. Les terroristes vont se montrer extrêmement agressif (c’est un entraînement de situation de crise, il n’y a aucune raison de faire des cadeaux aux PJ), et n’hésiteront pas à mener des combats violents au corps à corps. Premières frictions : Trois des « terroristes » sont en fait des Marines de la base de Quantico voisine recrutés pour l’occasion. Ce sont des experts au combat à l’arme blanche et au corps à corps. Ils vont donner énormément de fil à retordre aux PJ, et constitueront ainsi de bons adversaires récurrents pendant la partie. Malgré le fait que ce soit un entraînement, ils se montreront d’une violence sans limite, comme si leurs vies en dépendait réellement, et montrant même un plaisir sauvage pendant cet assaut. En fait, ces trois hommes sont des Marines qui servent ponctuellement d’hommes de mains au Syndicat. Ils commencent à « chauffer » les PJ pour la suite des évènements… ==> Annexe : plan de la banque et des environs (avec photos). ==> Documents de suivis de l’action page suivante. LES TERRORISTES : Tous attributs : 3. Chance : 2/12 Pistolet : 3 Fusil :2 Bagarre :2 Arts martiaux :2 Mêlée :bâton :3 Vigilance : activité anormale : 9 Entraînement physique ; Expérience du combat. Pistolet automatique, Mitraillette légère, Grenade à fragmentation, Poignard, Veste. LES MARINES (ASIATIQUES) : (Tatouage d’un aigle gobant un disque) Attributs : 3 sauf Tai et For à 4. Chance 2/12 Arts martiaux :3 bagarre :3 Gun Fu : 4 pistolet :2 fusil :2 Tir en rafale :3 furtivité :3 filature :3. (...)
Haut seuil de douleur ; ambidextre. Pistolet automatique, Mitraillette légère, Grenade à fragmentation, Poignard, Veste. Plan de la banque. Première scène : révélations. Débriefing : Dès que l’assaut tourne au désastre, et que les PJ ont réellement la sensation que tout va mal dès le début de partie, ils entendent applaudir ironiquement dans leur dos. (...)
Un homme à l’allure martiale, copie conforme de Clint Eastwood dans « Le Maître de Guerre », est en train de les observer avec ironie. Il s’agit du Sergent Instructeur Ted MacInley, à qui l’on a confié l’entraînement de « rattrapage » des PJ. Alors que les PJ (normalement ébahis en découvrant qu’il s’agit d’un entraînement) restent totalement surpris, MacInley ne pourra s’empêcher de balancer une remarque des plus désagréables : « Pas étonnant que vos collègues meurent au combat avec vos méthodes ! ». Les PJ devraient être surpris, et MacInley reprend, étonné mais pas le moins du monde décontenancé : « On ne vus a rien dis ? Votre ami, l’Agent Spécial Russel Kurtborough, est décédé cette nuit suite à ses blessures. (...)
Il laisse derrière lui une fiancée elle-même dans le coma actuellement. Désolé, mais nous n’avons pas que cela à faire. Débriefing immédiat ! » Puis MacInley critiquera gentiment les 3 US Marines asiatiques deleur agréssivité pendant un entraînement, se moquant indirectement des PJ en précisant qu’il « ne s’agirait pas de les briser au début du premier jour »... Ces 3 Marines ont tous des attitudes patibulaires, en plus de sembler extrêement dangereux (inspirez vous des physiques d’acteurs comme Jet Lee ou du méchant de « Soldier » pour les descriptions). Réussir un jet de perception permet aux PJ de remarquer que les 3 Marines ont un tatouage particulier sur le bras : l’aigle américain se saisissant d’un disque… C’est le symbole des Forces de Récupération d’OVNIs, mais personne ne peur le savoir !) Sur ce, MacInley balancera 2-3 remarques bien senties sur les erreurs des PJ (ne pas hésiter à charger la barque en fonction de leurs décisions, d’autant plus qu’en début d’aventure et à froid, ils n’ont du que très peu coopérer). Finalement, le Sergent Instructeur leur ordonne d’aller prendre rapidement une douche et le petit déjeuner : le Marshal des Etats-Unis Samuel Gérard (l’USM du film « Le Fugitif » !) lui-même doit donner une conférence à l’amphithéâtre de Quantico ce matin à 09 :30 AM. Russel Kurtborough : Si l’un des PJ se renseigne sur la mort de l’Agent Spécial du FBI Russel Kurtborough (qui est ami d’un ou plusieurs des PJ) pendant son temps libre, il apprendra que celui-ci est mort à l’hôpital de Fairfax (banlieue ouest de Washington D.C. (...)
Comme sa fiancée est dans le coma, et sa mère en grave crise de déprime, l’enterrement est reporté à une date ultérieure. Des « hommes en noirs », que les services hospitaliers ont pris pour des hommes du FBI, se sont emparés du corps pour une autopsie. La conférence : Les PJ devraient jubiler à l’idée de rencontrer en personne le grand Samuel Gérard, et pourtant il n’en sera rien : devant l’amphithéâtre, il seront rejoints par le Sergent MacInley, accompagné d’une femme à l’allure sévère. Elle désire rencontrer immédiatement les PJ, et d’après les remarques de MacInley, ce n’est pas une question, mais bel et bien un ordre. Les PJ devraient pester de rater la conférence, alors que Samuel Gérard peut être entraperçu au loin. (...)
Lorsque cette rencontre est achevée, la conférence de Samuel Gérard est terminée, et ce dernier est déjà reparti (haine !). Sergent Instructeur Ted MacInley : C’est un « chien de guerre » des Marines (inspiré de Cleant Eastwood dans « Le Maître de Guerre », sans coeur ni sentiments (en apparence). Il beugle, critique, se moque et frappe si nécessaire. Il est la pour améliorer les PJ et compte bien y arriver… Katherine Krammel : Substitut du procureur indépendant Kenneth Starr, tout est haïssable chez cette femme quadragénaire afro-américaine : son style, sa voix, son ton, ses yeux inquisiteurs. Sa haine envers les PJ se ressent à chacune de ses respirations. Les Marines : Ce sont des membres de l’occulte groupe de récupération des ovnis, travaillant donc pour le Syndicat, mais également d’excellents marines. Ils ont un physique patibulaire, doublé d’une puissance physique manifeste. L’un d’entre eux, le Lieutenant Wong, possède le même visage que l’adversaire de Kurt Russel dans « Soldier ». Le Marines WuPeng possède celui de Jet Lee (pensez à « l’Arme Fatale 4 », et pour finir le Marines Lee Johnson celui de Mark Dacascos ( ?! Ben oui, dans le « Pacte des Loups » enfin !) Marche ou crève… Mercredi 24 Janvier 2001, 13 :30 PM. Parcours de santé de Quantico. Etat de Virginie. Le parcours de santé de Quantico est celui sur lequel s’entraîne l’héroïne du « Silence des Agneaux ». C’est un vaste terrain qui serpente entre forêt et prairies dégagées, tortueux et labyrinthique. Le Sergent Instructeur MacInley va pousser les PJ aux limites de leurs forces, sur quelques kilomètres, avant de leur mener la vie dure en maintenant l’effort. Quelques test d’endurance seront nécessaire pour survivre à ce rythme d’enfer. Au bout d’un moment, le Sergent MacInley se retrouvera seul en tête, semant même accidentellement ( ?) les PJ. Seuls, perdus, frigorifiés et crevés, les PJ vont reprendre la route des locaux au petit trot, en croisant inlassablement de multiples chemins utilisés manifestement par des engins de type militaire. (...)
2 hommes se trouvent à l’intérieur, encagoulés et habillés en noir. Bien évidemment, il s’agit de 2 sur 3 des Marines appartenant au groupe de récupération des OVNIs. Ils ont reçu pour mission d’éliminer les PJ en feignant l’accident stupide. Règlement interne de l’Académie du FBI de Quantico ! Les agents, quels que soit leur origine, sont désarmés et sans badges / insignes dans l’enceinte du centre de formation. Seuls sont autorisés à posséder des armes les gardes de sécurité, ainsi que les agents utilisant les locaux et ressources temporairement à des fins d’enquête. (...)
Les « stagiaires », donc, sont sans défense… De même, les téléphones portables et autres moyens de communication sont interdits, aux mêmes conditions. Une soirée en enfer… Lorsqu’ils arrivent enfin à Quantico, les PJ sont vannés. D’ailleurs, la nuit est tombée depuis moult, et les derniers repas sont servis. (...)
). La tension devrait lentement monter chez les PJ. Avant de partir (voir plus bas pourquoi avant !), MacInley a laissé comme consigne express de ne pas servir les retardataires, mais le cuistot, Bobby, est un type sympa qui accepte de fermer les yeux en « oubliant » de fermer le réfectoire et les cuisines. Les PJ pourront en bénéficier tout à loisir. D’ailleurs, personne n’a revu le Sergent Instructeur MacInley lorsqu’il est revenu de sa course. Manifestement, il était de « perm » ce soir, et dans ces cas là, il est de notoriété publique qu’il va boire comme un trou en ville… Alors que tout le bâtiment est endormi, lorsque les PJ vont aller se coucher, ils pourront surprendre des activités « anormales » dans la chambre froide. Plusieurs hommes armés (silencieux), et vêtus de combinaison portant un aigle et un disque, cagoulés également, transportent ce qui ressemble manifestement à des corps ( ? (...)
Une poursuite risque vraisemblablement d’éclater (seulement si les PJ sont trop peu discrets ou imprudents), mais ce sont les PJ qui seront poursuivis, cette fois. N’oublions pas qu’ils sont désarmés dans l’enceinte de Quantico ! Ces hommes ont les mêmes caractéristiques que les 3 Marines de la scène 1. L’un des 3, le plus vil le lieutenant Wong, dirige même la troupe. Ils ne poursuivent pas les PJ trop longtemps le cas échéant, parce qu’ils ont mieux à faire, transférer rapidement ces corps (d’aliens ?) hors de la base. S’ils en font mention devant le sergent MacInley, alors qu’il rentre de sa sortie légèrement aviné, il écarte temporairement cette histoire comme étant incohérente et difficile à croire : quoi d’anormal à la présence de Marines ou de G.I.s dans la base, après tout ? Seconde scène : ennemis d’Etat. Mercredi 24 Janvier 2001, 13 :30 PM. Pas de tir de Quantico. Etat de Virginie. Au matin, après un petit déjeuner rapide est morose, le Sergent Instructeur MacInley invite les PJ à quelques exercices de tirs. Pendant la séance, Katherine Krammel revient à la charge, tout sourire : elle a, dit-elle découvert des accointances précises entre divers PJ et des organisations criminelles. D’après elle, ces différents points vont d’éclaircir d’eux-mêmes d’ici peu… Sans avoir rien dit de vraiment précis aux PJ, elle repart, un léger sourire aux lèvres… Le pas de tir de Quantico se trouve au centre de la base, perdu au milieu des bois, dans une légère dépression herbeuse afin d’éviter aux balles de se perdre et aux bruit de se répandre, à environ 2 km de toute structure habitée (Quantico est une ENORME base). Sur le pas de tir, alors qu’ils poursuivent l’exercice de MacInley avec moult autres personnes, les PJ vont se faire tirer comme des lapins par un G.I. en tenue de commando depuis les bois proches. Manifestement, ils ont été démasqués par les soldats de la veille au soir, surtout s’ils ont posé des questions indiscrètes… Il s’agit bien évidemment d’un homme de la Team de récupération d’Ovnis. [ Les caractéristiques de l’homme sont les mêmes que celles des faux terroristes du début ]. Qu’ils éliminent ou pas l’homme est sans importance, puisque celui-ci ne parlera pas. Il n’y a pas de capture possible, il mourra plutôt que de se laisser prendre. (...)
Suite à cette action directe, il y a fort à parier que les PJ vont tenter de secouer tout le monde à la base, afin d’enquêter sur tout ceci. MacInley les soutiendra s’ils sont francs avec lui, sinon, il les empêchera de poursuivre dans cette voie. (...)
Par contre, ils pourront probablement récupérer matériel et armes personnelles s’ils en font la demande et que celle-ci est dûment justifiée, à titre préventif, mais bien sûr, ils engagent leur responsabilité en cas de rixe avec des soldats de la base… La seule piste utilisable est le nom du lieutenant Wong : ils connaissent son signalement, puisqu’il a participé avec un sadisme particulier à l’entraînement au début de l’aventure. (...)
Leurs recherches devraient leur permettre de remarquer que personne ne connaît son unité, même si son signalement évoque quelque chose à différents officiers. En fait, Wong et son unité traînent souvent du côté du port militaire (voir plan), munis d’accréditations spéciales qui leur permettent de se déplacer à leur convenance… Ils semblent occuper le plus vieil entrepôt du port, délabré et plus utilisé depuis des années, tout au bout du quai principal. (...)
Rassembler toutes ces informations devrait prendre un certain temps aux PJ, et les amener jusqu’à la nuit tombante… Mercredi 24 Janvier 2001, dans la nuit. Port militaire de Quantico. Le port militaire est une entité bien distincte à Quantico. Actif, il abrite nombre de Destroyers et de corvettes, de porteurs de matériel et d’hommes, la plupart en cales de radoub ou en préparation pour partir à l’autre bout du globe, ou tout du moins en mission dans l’Atlantique. C’est un site extrêmement protégé, mais le Sergent MacInley pourra fournir discrètement aux PJ une accréditation temporaire et des uniformes de Marines, mais encore une fois, uniquement si les PJ ont oués avec celui-ci, malgré son tempérament irascible, quelques liens amicaux… Sinon, qu’ils se débrouillent… Le port, en ce mois de janvier, est noyé sous une brume opaque qui étouffe lumières et sons. Une activité incessante règne ici, notamment sur l’eau, avec le transbordement et le déchargement de matériel, hommes, armes… Mais tout ceci se passe dans un milieu ouaté. Des patrouilles circulent dans le secteur, et les PJ devraient avoir à trouver des idées pour passer ces différents barrages et expliquer leur présence ici d’une façon suffisamment convaincante, sinon… Pour finir, le dernier bâtiment du quai est un vieux bâtiment quasi abandonné, immense (100 m de long pour 30 de haut) et aveugle, sans aucune fenêtre. (...)
Manifestement, des hommes effectuent une opération de chargement sur une immense barge à l’intérieur, vu les bruits de machinerie qui sont audibles depuis l’extérieur. En fait, le bâtiment est surveillé par 5 hommes, en tenue de Marines, totalement armés et équipés de récepteurs audio et de torches. Ils sont extrêmement attentifs, et portent sur leurs uniformes le fameux symbole représentant un aigle en train de fondre sur un disque : ils font partie de la Team de récupération d’ovnis dirigée par Wong (ATTENTION : les PJ ne peuvent connaître cette information, et aucuns PNJ, même capturé, ne leur livrera !). (...)
Une dizaine d’hommes s’agitent à l’intérieur, encadrés par les 3 sino-américains, dont le Lieutenant Wong. Ils chargent d’immenses containers portant la mention (et le logo) « BIOLOGICAL HAZARD » sur une barge, alors qu’une corvette de l’U. (...)